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25/09/2007

Gestion de l'eau, des déchets, assainissement :services essentiels pour la population

Introduction en bourse du Pôle environnement de SUEZ :

 

 

Un nouveau recul pour l’intérêt général,

 

 

de nouvelles dépenses pour les consommateurs

 

et pour les collectivités

 

 

 

 

Les élus socialistes et républicains font part de leur inquiétude face au devenir du pôle environnement de SUEZ, appelé à devenir, dans le plan élaboré par le gouvernement, une filiale de GDF-SUEZ cotée en bourse.

 

 

Les élus socialistes et républicains mesurent, au niveau local, les risques de ce plan pour leurs concitoyens : la gestion de l’eau, des déchets et de l’assainissement sont des services essentiels pour la population. L’introduction en bourse du pôle environnement fait peser une menace lourde sur la qualité de ces services et la maîtrise de leurs coûts, soumis qu’ils seraient à des logiques de rentabilité maximale et immédiate. 

 

 

Les élus socialistes et républicains ne sont pas dupes : associée à la privatisation de Gaz de France, la cotation en bourse du pôle environnement pourrait être un nouveau coup porté aux consommateurs et aux collectivités locales, sommés, in fine, de payer les factures.

 

 

Les élus socialistes et républicains dénoncent dans ce plan le service de l’intérêt privé contre celui de l’intérêt général, le choix désormais récurrent de ce gouvernement de favoriser les plus puissants au détriment du plus grand nombre.

 

24/09/2007

Rajouter de la vie aux années qui se rajoutent à la vie

Bien vieillir à Aire-sur-la-Lys

 

 

Deux mille + de 60 ans vivent à Aire-sur-la-Lys, soit 20% de la population, un sur cinq ! Et ce chiffre ne va pas diminué car nous avons tous l'intention de vivre longtemps. Et comme la vie nous donne plus d'années, nous voulons plus de vie pour ces années.

 

Au-delà du repas annuel, nous voulons multiplier les actions au bénéfice de nos aînés :

 

. Un "Conseil des anciens" (consultatif, en particulier pour définir les souhaits et leur mise en œuvre).

 

. Etendre le service minibus : quatre jours au lieu de deux,  les midis pour aller prendre les repas au foyer restaurant et les après-midis pour profiter des activités, avec animateur, aller faire des courses, en ville ou au centre commercial, avec,  éventuellement, un accompagnement à la banque, aller au cinéma (AREA), aller aux ateliers municipaux de théâtre, d'arts plastiques, aller à la piscine - éventuellement faire de l'aquagym,  etc.

 

. Que l'organisation des sorties, excursions, vacances, se fassent avec tarifs différenciés selon les revenus.

 

. L'organisation d'activités spécifiques (exemple : grâce à la mise en place de matériel spécialisé  pour pratiquer une gymnastique adaptée).

 

. L'organisation de rencontres entre générations (exemple : yoga pratiqué en commun avec les enfants, tournois d'échecs avec les enfants, de cartes avec les jeunes,  participation aux activités théâtre, arts plastiques etc.)

 

. La mise en place de bancs pour les promenades

 

 

"Papy lofts" : l'expérience des béguinages

 

 

Le Conseil général de notre département a lancé un programme expérimental de 7 "béguinages", bénéficiant d'un soutien financier.

 

Il s'agit d'îlots d'habitations sécurisées, protégées, adaptées à la population âgée, avec un service de personnel  de proximité pour répondre aux besoins. Des activités sont proposées.

 

Pourquoi pas dans notre ville ? Pas trop loin du centre : c'est pour cela qu'en Conseil municipal nous avons voté en faveur du projet immobilier qui prévoyait des logements pour les personnes âgées,  sur l'emplacement de l'ancien hôpital Saint Jean Baptiste, mais contre le projet de construction de logements pour personnes âgées derrière le centre commercial.

 

 

09:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

23/09/2007

Le rugby

Le rugby

 

 

Revue "Pouvoirs"

 

(Etudes constitutionnelles et politiques)

 

 

Editions Seuil

 

 

C'est donc au Havre que les Anglais ont réimporté, en 1872,  ce jeu dérivé de notre "soule" normande.

 

Dans un quartier que je connais bien (non Frédéric,  je n'étais pas au Havre en 1872 !), "entre la rue Augustin Normand et la rue François 1er". Enfant puis adolescent, j'y étais souvent,  puisque c'est là qu'habitaient mes grands parents paternels quand ils ont du se rendre à l'évidence : il n'y avait plus besoin de marins pêcheurs à Etretat.

 

 

C'est par un peu d'Histoire que s'ouvre cette série d'une dizaine d'articles écrits par des spécialistes du rugby qui sont, dans la vie professionnelle, professeur de droit, conseiller d'Etat, médecin, PDG...ou rugbymen.

 

 

Guy Carcassonne, ancien conseiller de Michel Rocard à Matignon, explique que, dans l'industrie comme dans le rugby,  métaphore de la société elle même, le temps de la production rationalisée, segmentée, spécialisée, taylorisée, qui "enferme la majorité dans des activités ingrates, réservant à la minorité l'ivresse de l'initiative, de la création", est remplacée par le temps de la polyvalence, de la mobilité, de la variété, de l'adaptabilité. "Nuls ne peut plus s'appuyer sur un talent et sur un savoir faire, si hauts soient-ils. Il leur en faut plusieurs." 

 

Daniel Lebetoulle, Président de la section "contentieux" du Conseil d'Etat va dans le même sens : "on ne distingue plus ceux qui déménagent le piano et ceux qui en jouent". Et, pour justifier les règles, qui doivent faire coexister l'affrontement physique avec la circulation du ballon, il explique que "le rugby n'est lui même que s'il comporte une dose suffisante de courses, passes, d'esquives, feintes nées de l'inspiration, de la fantaisie et du talent".

 

Pierre Villepreux, Directeur Technique National, Franck Eisenberg, sociologue, Patrick Tépé, médecin du sport et ostéopathe, responsable du Stade toulousain  et Franck Belot, Président du syndicat des joueurs, parlent de la professionnalisation, née du spectacle, surtout télévisé qui apporte les recettes : hausse du niveau par une formation plus poussée et permanente et une exigence, également permanente, d'entraînement physique et tactique, pour atteindre des performances toujours plus élevées liées aux exigences du spectacle : le temps de jeu effectif par match a doublé ! Et les matches se sont multipliés...

 

Le "dégât collatéral" est que,  dans le "Top 16", 40% des joueurs présentent des signes de surmenage, un joueur sur cinq est indisponible, blessé : 120 traumatismes pour 1.000 heures de rugby contre 17 pour 1.000 heures de foot.

 

Une véritable "révolution idéologique, culturelle et identitaire".

 

 

 

Citations :

 

"Chacun est tenu de se surpasser pour la bonne cause, celle de son camp, sans souci de paraître à son avantage. Reconnait-on dans un essaim un sujet plus méritant que les autres ?"

 

"Il faudra toujours souffrir ensemble, être solidaire, altruiste, être tout à tout brillant et besogneux pour gagner."

 

"L'exploit qui jaillit à la lumière est construit à partir d'un combat obscur, collectif, demandant abnégation et pugnacité."

 

"On ne fait jamais un "numéro" aux dépends de ses camarades".

 

09:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)

22/09/2007

La reine crucifiée

La reine crucifiée

 

 

Gilbert Sinoué

 

 

Editions : Albin Michel

 

 

1340 à 1357 : Portugal

 

 

C'est l'histoire d'un amour interdit et qui donc durera "jusqu'à la fin du monde", basée sur un fait historique : en 1355, le Roi du Portugal, Alphonse IV fait assassiner Inès de Castro que son fils, le futur Roi Pierre 1er "le justicier", avait épousée en secret, en deuxième noce, car Alphonse craignait de voir contestée la succession promise au fils né du premier mariage,  avec l'Infante de Castille, gage de paix entre la Castille et le Portugal.

 

 

En toile de fond, deux évènements historiques qui se préparent, mais qui n'interviendront qu'à la fin du siècle suivant :

 

- la "Reconquista" de la péninsule ibérique, retardée par les luttes incessantes entre pères, fils et cousins de Castille et du Portugal ;

 

- les grandes découvertes facilitées par les "caravelles", ces nouveaux bateaux, par le mythe du "prêtre Jean" (Umberto Eco en a beaucoup parlé dans "Baudolino"), supposé régner sur un royaume chrétien, très riche, permettant de prendre à revers les infidèles qui occupent la "Terre sainte" (le dernier fief des "Croisés", Saint Jean d'Acre est tombé en 1291), et surtout par la redécouverte de travaux de Ptolémée, et de Platon, qui démontraient que la terre est sphérique, alors que "l'Eglise occulte tout ce qui a été scrupuleusement élaboré par les géographes grecs de l'Antiquité".

 

 

Le roman se déroule également sur fond de lutte entre les "Gibelins", partisans du Pape, et les "Guelfes" qui contestent sa suprématie, ainsi que de la lutte, au sein des Franciscains,  entre les "conventuels" (les "institutionnels") et les "spirituels" (ceux qui réclament pour les "frères" un état de pauvreté absolue : voir ma note sur "Le complot des Franciscains").

 

 

C'est un roman chevaleresque, ou les batailles se gagnent grâce à la bravoure et la témérité d'actes héroïques personnels.

 

Ce que le livre ne raconte pas, c'est qu'à la même époque, dans le cadre de la guerre "de cent ans", cette conception de la guerre entraîne la déroute, et donc le crépuscule, de la chevalerie française, d'abord à Crécy,  en 1346,  où 15.000 chevaliers se font massacrer par des archers et des bombardes parfaitement organisés (défaite qui vaudra aux bourgeois de Calais de remettre au Roi d'Angleterre les clés de la ville,  en chemises et la corde au cou), puis dix ans plus tard à Poitiers où le Roi Jean "le bon" (ce qui à l'époque signifie "l'intrépide") est fait prisonnier, ce qui coûtera très cher au Royaume.

 

 

Quelques citations tirées du livre :

 

 

"Tu aimes une femme, elle est le paradis, mais seul le paradis pourra te la donner" ;

 

"Les femmes sont aussi innombrables que les astres. Comme les astres certaines brûlent plus que les autres" ;

 

"La vie n'est donc faite que de choix : marcher du côté du devoir ou suivre la direction que nous souffle notre âme" ;

 

"Le bonheur n'étant pas éternel, pourquoi en serait-il autrement du chagrin et de la souffrance ?" ;

 

"Le bonheur n'est-il point de feindre de faire par passion ce que l'on fait par intérêt ?"

 

" Le bégaiement, c'est l'âme qui tente de s'exprimer sur les lèvres de l'enfance".

 

 

09:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)

21/09/2007

Ceux qui restent

Ceux qui restent

 

 

D'Anne Le Ny

 

 

Avec Vincent Lindon et Emmanuelle Devos

 

 

 

Il y a cette terrible maladie, le cancer, qui a touché, touche, et probablement touchera encore nombre de nos proches, celles et ceux qui nous ont été ou nous sont cher(e)s.

 

Il y a celles et ceux qui en souffrent.

 

Il y  celles et ceux, comme Maïtena,  qui tentent de soulager leurs souffrances.

 

Et puis il y a "ceux qui restent", les conjoints, les compagnes, les enfants, celles et ceux qui aiment, le plus souvent désemparé(e)s devant la maladie de l'autre,  et sa mort possible, qui partagent leurs luttes, leurs espoirs, mais qui doivent quand même vivre au quotidien, en dehors de l'hôpital.

 

 

Ce n'est pas mélodramatique, même si j'ai quand même pleuré deux ou trois fois, grâce aux deux acteurs qui sont absolument parfaits de justesse. Probablement également grâce au choix de la réalisatrice de ne pas montrer l'intérieur des chambres, et donc de ne pas montrer les malades avec leurs "tuyaux partout".

 

 

C'est un film qui m'a renforcé ma conviction de l'importance de la prévention, pour s'épargner soi même, mais pour épargner aussi "ceux qui restent".

 

09:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)