Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/09/2007

Services publics et marché intérieur européen

Le Marché intérieur doit reconnaître le rôle spécifique des services publics

 

 

 

 

Le Parlement européen s'est prononcé sur une stratégie pour achever la réalisation du marché intérieur.

 A l'initiative des Socialistes, les Eurodéputés ont demandé à la Commission européenne, qui présentera à l'automne ses propositions, "de prendre des initiatives en vue de remédier à l'incertitude juridique concernant le statut des services d'intérêt général".

 

 

Il faut saluer ce compromis,  cher aux Socialistes,  et négocié avec les conservateurs car il place la défense des services publics au coeur du projet européen.

 

 

Il faut veiller à ce que l'économie soit au service de l'homme et non l'inverse.

 

 

Pour nous, socialistes, la réalisation du Marché intérieur doit répondre aux attentes de nos citoyens et rétablir la confiance dans les politiques de l'Union.

 

 

Nous ne sommes pas des fétichistes du marché même  "intérieur" et européen.

 

 

Le marché est utile, il a ses vertus mais ce n'est pas un projet de société en soi.

 

 

Nous prônons une économie sociale du marché, où la nécessaire concurrence reste soumise à des règles, où le consommateur est protégé, où les services publics efficaces compensent les manquements du marché.

 

 

Dans le cadre de ce débat, le groupe socialiste a adopté sa propre contribution dans laquelle il appelle la Commission à renforcer l'Europe sociale et à un nouveau rapprochement des systèmes fiscaux.

09:05 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (2)

09/09/2007

le compteur du blog (juillet/août)

Le compteur du blog

 

 

Comme l'a justement dit Maïtena lors d'un de ses commentaires : "quand les gens sont en vacances, ils visitent moins les blogs"

 

La courbe montre très clairement que le retour s'est fait à partir du lundi 20 août.

 

En nombre de visiteurs, le score de juillet (660), c'est trois fois moins que  juin (1.800), et encore un peu moins en août (590).

 

En nombre de visites, les scores de juillet et août sont également loin du record de juin (presque 3.000), avec une petite déception puisque les visites frôlent la barre des 1.500 visites sont l'atteindre, malgré les commentaires de Maïtena. Mais ses commentaires expliquent probablement que les visiteurs, trois fois moins nombreux soient revenus plus souvent : moins nombreux mais revenant plus souvent.

 

C'est en juillet de l'année dernière que ce blog avait pour la première fois franchit la barre des 1.000 visites dans le mois.

 

Le nombre de pages consultées montre également que les visiteurs ont pris plus de temps pour "visiter" le blog : le nombre de pages consultées en juillet (plus de 5.000) n'est pas loin du record de juin (avec trois fois moins de visiteurs). Et pour le mois d'août, ce n'est pas mal non plus : plus de 4.000 pages consultées. La courbe montre très clairement que les visiteurs,  rentrant après le 20 août,  on été curieux de lire quelques notes, et commentaires,  publiés pendant leurs vacances. 

 

09:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

08/09/2007

Le complot des Franciscains

Le complot des Franciscains

 

 

John Sack

 

 

Editions Michel Lafon

 

 

 

Assise (Italie) 1271/1276

 

 

Pourquoi la dépouille de François, devenu "Saint" en 1228,  a-t-elle disparu en 1230 ? (pour n'être retrouvée qu'en 1818).

 

 

François ne voulait pas de la création d'un "Ordre". Comme Dominique (cf. ma note sur "Labyrinthe"), il avait fait vœu de pauvreté. Ses "frères" devaient vivre uniquement de mendicité et ne rien posséder. Cela leur semblait le meilleur moyen de sauver l'Eglise.

 

 

Ce roman raconte la lutte entre ces idéaux, repris par quelques uns des compagnons de François et leurs disciples,  qui veulent être au service des plus pauvres, en particulier les exclus parmi les pauvres, les lépreux (mal ramené des croisades), face au réalisme de ceux qui veulent "installer" l'Ordre, le consolider, l'institutionnaliser.

 

L'idée même de monastères franciscains n'est-elle pas antinomique avec l'idée de François d'aller vers les pauvres en vivant de charité ?

 

 

 

Il aurait peut-être été utile de rappeler dans le roman, pour celles et ceux qui ne sont pas spécialistes, qu'en 1230 le Pape Grégoire IX avait tranché en dispensant les Franciscains de suivre le "testament" de François...d'où les persécutions contre les "purs" qui tenaient à leur vœu de pauvreté.

 

Ce que le roman ne mentionne pas non plus, est que Jérôme d'Ascoli, que l'on voit apparaître comme "ministre général" de l'Ordre, sera,  en 1288, le premier Franciscain à devenir Pape, sous le nom de Nicolas IV, et qu'on lui reprochera son favoritisme pour ses "frères".  

 

La lutte des "spirituels" ne s'arrêtera pas en 1276 (quand le roman se termine),  puisqu'un siècle plus tard,  le Pape Jean XXII publiera une "bulle" déclarant que la pauvreté du Christ n'avait pas été absolue et de nombreux Franciscains fidèles au "testament" de François, il est vrai parfois très violents dans leurs attaques contre l'Eglise et les Papes successifs,  seront emprisonnés (comme dans le roman) et même condamnés au bûcher,  comme hérétiques.

 

Ce n'est que beaucoup plus tard, en 1526, que les "héritiers" de cette tendance au sein des Franciscains seront autorisés à s'organiser pour revenir à la règle de François : ce sont les "Capucins".

 

J'y reviendrai bientôt à propos d'un autre roman : "La Reine crucifiée".

 

 

Pour agrémenter le roman, il y a des histoires d'Amour (impossibles ?), et il est question de la condition des femmes, dont il faut se méfier puisque "c'est par les femmes que le démon pénètre dans le cœur des hommes" (Saint Chrysostome).

 

 

Avec en conclusion cette question un peu angoissante : c'est bien de chercher la vérité, mais pour en faire quoi ?

 

09:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3)

07/09/2007

2 jours à Paris

Deux jours à Paris

 

 

De et avec Julie Delpy

 

 

 

Ce n'est pas toujours facile de vivre ensemble, même si ce n'est qu'à deux (j'y reviendrai dans la rubrique "livres"), surtout qu'il y a aussi, plus ou moins présent(e)s, la famille, les ami(e)s, les ex.

 

Au fil des blogs, je remarque que ce thème revient souvent.

 

 

C'est encore plus difficile quand la différence de "culture", au sens large, est importante.

 

Sans avoir jamais vécu avec une "étrangère", je me rends bien compte, dans ce merveilleux carrefour qu'est le Parlement européen, à quel point il est difficile de se comprendre, même si on baragouine un minimum de langue(s) commune(s).

 

 

Julie Delpy est une, encore, jeune actrice française qui fait carrière depuis quelques années aux USA. Elle connait donc bien les modes de penser, de manger, de parler, d'être et d'aimer des deux côtés de l'Atlantique.

 

Elle a donc imaginé l'histoire d'une Française, jouée par elle même, qui amène son "compagnon" américain, à Paris,  pour deux jours.

 

Pour que le film soit drôle elle caricature un peu, à la fois l'Américain, la famille française, ses amis artistes parisiens et les chauffeurs de taxi (je ne prends quasiment jamais de taxi à Paris, mais il paraît qu'il n'y a pas besoin de "forcer le trait" pour qu'ils soient caricaturaux).

 

La caméra bouge trop, probablement pour donner une impression de "vécu en direct".

 

 

Au final : une tendre, et parfois amusante, leçon de tolérance.

 

 

11:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3)

3 amis

3 amis

 

 

De Michel Boujenah

 

 

Avec Mathilde Seigner, Pascal Elbé, Kad Merad et Philippe Noiret

 

 

Trois amis d'enfance, avec des problèmes dans leurs vies. Ils craquent,  chacun leur tour,  et les deux autres arrivent en renfort avec tant de bonne volonté maladroite que le résultat est à l'opposé de l'effet espéré.

 

Les acteurs sont sympathiques, il y a des moments agréables, quelques gags, le film se laisse regarder sans déplaisir, mais à aucun moment je n'ai senti la "mayonnaise" en train de prendre.

 

Le moment,  involontairement,  le plus émouvant est l'apparition de Philippe Noiret, décédé depuis, manifestement shooté à la cortisone, à peine reconnaissable, sauf la voix, magique.

 

 

08:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)