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20/09/2007

ça bouge en Birmanie

Birmanie : le début de la fin de la dictature ?

 

 

Malgré la dictature militaire,  le pays connaît les manifestations les plus importantes depuis 1988.

 

La grande nouveauté est la présence,  quasiment majoritaire,  des femmes dans les cortèges de protestation.

 

La raison en est simple : la junte militaire a augmenté les prix de l'énergie (gaz, fuel, essence etc. jusqu'à 500%).

 

Ce n'est pas une question de lutte pour la démocratie, mais de survie.

 

L'autre grande nouveauté, vient des moines qui manifestent par centaines, dans la capitale et en province, malgré la répression féroce.

 

Les moines bouddhistes, qui représentent l'autorité morale du pays, parce que leur religion est  hyper dominante en Birmanie, s'accommodent généralement assez bien avec le pouvoir, et ne veulent pas faire de "politique", mais ils vivent de mendicité et sont assez proches du peuple. Il est tout à fait inhabituel qu'ils se heurtent physiquement à l'armée, mais ils sont entrés dans le cycle manifestations/répression/manifestations.

 

Les militaires intensifient leur répression, ce qui n'est pas peu dire. On aurait pu croire que tous les "opposants" étaient en prison : une centaine d'autres ont été arrêtés.

 

 

Il serait utile que la Chine, la Russie, l'Inde cessent de soutenir le régime et de lui fournir des armes.

 

 

Le Parlement européen a demandé un renforcement des sanctions (interdiction de voyager en Europe pour les dirigeants, gel de leurs avoirs bancaires), une augmentation des crédits européens en faveur des projets promouvant les droits humains,  et de l'aide en faveur des Birmans réfugiés dans les pays voisins.

 

 

 

19/09/2007

Les chantiers du Pas-de-Calais (Serge Janquin, Premier secrétaire fédéral)

Chantiers du Pas-de-Calais

 

 

(Extraits de l'intervention de Serge Janquin, Premier Secrétaire fédéral)

 

 

 

"Notre horizon est celui des élections municipales et cantonales".

 

"Nous devons utiliser l'expertise de nos élus".

 

 

"Je préfère ceux qui éprouvent de la jubilation, et même du bonheur aux succès collectifs à ceux qui se soucient de leur ego".

 

 

"Pourquoi sommes nous capables de gagner les élections locales et perdons nous les élections présidentielles ?" (A Aire, il faut inverser la question !)

 

 

"A ceux qui préfèrent la division des socialistes, je préfèrerai toujours ceux qui préservent le talisman de l'unité des socialistes."

 

"Il nous faut rassembler le premier cercle des forces de gauche".

 

"Le pays va revenir vers sa gauche, nous devons être prêts à lui répondre".

 

 

18/09/2007

François Hollande aux "chantiers du Pas-de-Calais"

Les chantiers du Pas-de-Calais

 

 

Extraits de l'intervention de François Hollande

 

 

François Hollande a, incontestablement, des talents de comique : il commente l'actualité avec la même férocité que Guy Bedos, surtout quand il parle du Premier ministre ("il y aurait donc un Premier ministre?"), mais ses intonations, son "phrasé" fait irrésistiblement penser à Raymond Devos.

 

 

Sur les régimes spéciaux de retraite, il prévient qu'il s'agit d'un leurre pour diviser les salariés, et éviter de parler du pouvoir d'achat,  et faire oublier les vrais privilégiés dont Sarkozy a augmenté les privilèges.

 

 

Extraits :

 

 

"Avant de présenter notre candidat(e), avant de choisir notre projet, il faut être unis? Cela ne garantit pas le succès, mais c'est une condition indispensable." (Il parle de la présidentielle, mais c'est peut-être vrai pour d'autres élections ?)

 

"L'amnésie et l'agitation, c'est de l'irresponsabilité" (il visait Sarkozy, personne de la section socialiste d'Aire).

 

 

"Si nous avions pu éviter un certain nombre de débats inutiles, nous aurions pu gagner un temps précieux pour mieux comprendre la société et affirmer clairement nos positions." (Il parlait des élections présidentielles, pas du débat lancé il y un peu plus d'un an à Aire-sur-la-Lys pour la constitution d'une liste "apolitique").

 

 

"Il faut de la clarté et de la cohérence dans les propositions, et en même temps de l'unité".

 

"Ce que veulent nos concitoyens, ce sont des solutions précises, concrètes, capables d'exprimer un changement pour chacun."

 

"Il faut être sur nos fondamentaux, c'est à dire le social, et ne pas tenter de brouiller les clivages".

 

 

"Le prochain grand rendez-vous, ce sont les élections municipales de l'an prochain. Un rendez-vous qui est craint par le Président de la République, un an après son élection."

 

"Notre responsabilité sera de donner une portée nationale à ces élections locales".

 

 

"Notre stratégie, pour les élections municipales, c'est le rassemblement de la gauche.

 

Que ceux qui sont à gauche viennent travailler avec nous.

 

Ne nous préoccupons pas des autres, occupons nous de nous.

 

Soyons la force qui entraîne, qui rassemble, qui crée la dynamique.

 

Ils viendront tous, mais sur notre projet, sur notre stratégie, et sur les valeurs que nous portons, c'est le meilleur moyen de préparer le changement."

 

 

A suivre : des extraits de l'intervention de Serge Janquin

 

17/09/2007

L'importance de l'initiation aux langues étrangères

Initiation aux langues étrangères : penser globalement, agir localement

 

 

 

 

L'éducation est notre priorité absolue, parce qu'elle conditionne l'avenir de nos enfants, de nos petits enfants, de notre ville,  de notre pays.

 

C'est pourquoi nous sommes inquitets de l'information donnée par Dominique sur ce blog concernant la menace qui pèse, à l'école du centre,  sur les cours d'initiation aux langues étrangères .

 

Plusieurs raisons à cela :

 

- dans le monde du XXIe siècle la connaissance des langues étrangères devient une quasi obligation pour trouver un emploi. Dans notre région voisine de la Grande Bretagne, de la Belgique, et des Pays-Bas plus qu'ailleurs.

 

- l'initiation à une langue étrangère n'est pas seulement linguistique,  elle est également ouverture à une autre façon de voir les choses, ouverture aux autres, aux cultures différentes et donc une ouverture d'esprit.

 

- toutes les études montrent que l'apprentissage d'une langue étrangère est d'autant plus productif qu'il est précoce. Il renforce l'apprentissage de la langue maternelle.

 

Le plan mis en place quand la gauche était au gouvernement prévoyait d'avancer chaque année d'une année scolaire cet apprentissage. Cette année,  dans la France entière,  les écoliers commenceront l'initiation à une langue étrangère à partir du CE1 pendant qu'à Aire ils ne commencent qu'en CM1 (si ces cours ne sont pas supprimés),  soit deux ans plus tard !

 

N'est ce pas inacceptable ?

 

Chez nos voisins envers lesquels nous avons si facilement un complexe de supériorité, les Belges,  qui ont compris que le multilinguisme peut être un avantage et non un inconvénient, l'initiation commence en grande section de maternelle !

 

Dans l'enseignement privé conventionné de notre ville l'initiation aux langues étrangères commence dès la première année du primaire.  Les enfants de l'enseignement public n'ont ils pas les mêmes droits ?

 

Notre rôle d'élus est d'assurer un minimum d'équité pour tous les petits écoliers airois, qu'ils soient dans le  public ou le privé.

 

Nous ne pouvons accepter un recul et nous devons protester vigoureusement.

Nous devons souligner les conséquences néfastes de la politique gouvernementale qui défait ce qui avait été fait, dans le sens de l'égalité.

 

Nous sommes conscients du danger qu'il y a à prendre en charge localement les lacunes de l'Etat. Nous condamnons ces transferts de charges sans transferts de ressources.

 

Mais, pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants, parce que, pour nous,  l'éducation est la priorité absolue, y compris à notre niveau,  local,

 

nous proposons la prise en charge, par la commune, des cours d'initiation aux langues étrangères pour les élèves des cours élémentaires de notre ville.

 

09:25 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

16/09/2007

Se défendre ensemble

Politique des consommateurs: vers des "class actions" à l'européenne?

 

 

Les consommateurs européens pourraient bien à l'avenir être en mesure de collectivement porter plainte devant les tribunaux contre des opérateurs économiques indélicats pour faire valoir leurs droits.

 

 

Les députés européens ont demandé à la Commission européenne de réfléchir aux "actions de groupe".

 

 

Il ne s'agit pas de copier le modèle américain des "class actions", dont le démarchage agressif des consommateurs par des lawers sans scrupules et l'octroi de dommages punitifs à charge des opérateurs économiques ne correspondent en rien à la culture judiciaire des pays européens.

 

 

Une procédure européenne devrait permettre à des associations d'agir au nom de l'ensemble des victimes de préjudices similaires du fait d'un même professionnel.

 

 

Plus généralement, les députés européens plaident pour la mise en place à terme d'un véritable code européen de la consommation.

 

 

Il s'agit  d'agir en faveur du consommateur, de simplifier la législation européenne pour qu'elle soit plus claire et plus compréhensible et de l'adapter aux nouveaux modes de consommation tels que l'achat en ligne.

 

 

Nous avons besoin d'une règle du jeu unique pour la protection du consommateur au sein de l'Union.

 

 

Aujourd'hui, 71% des Européens pensent qu'il sera difficile de faire valoir leurs droits lors d'achats auprès d'un professionnel basé dans un autre Etat membre.

L'intérêt des opérateurs économiques est égalmaent de bénéficier d'un cadre réglementaire sécurisé afin de tirer pleinement bénéfice d'un marché intérieur de 500 millions de consommateurs.

08:55 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (8)