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05/04/2016

1 000 milliards par an de fraude fiscale en Europe

La fraude fiscale concerne les plus riches...au détriment de l'ensemble de la collectivité.

Il est évident que, plus les fortunes sont importantes, plus les moyens d'échapper au fisc sont étendus.

L'année prochaine, en France,  les salariés seront imposés à la source. Leur impôt sur le revenu sera déduit avant même qu'il ne touche leur salaire. Et c'est une bonne chose. La France était suffisamment en retard sur ce sujet. Pourquoi ne pas pratiquer le même système pour les revenus non salariaux ? Quand un acteur fait un film en France, un chanteur vend des disques en France, pourquoi ses revenus ne seraient-ils pas taxés à la source ? Pourquoi peuvent-ils se réfugier derrière un statut de "résident fiscal" suisse ou belge ?

Les révélations sur une des société panaméenne montrent à quel point le système est organisé et sans scrupule, bénéficiant aux plus riches qui ne veulent pas payer leur contribution à la société de leur pays.

Dans les 28 pays de l'Union européenne, la fraude fiscale est estimée à 1 000 milliards d'euros par an. Il est donc essentiel que toutes les mesures soient prises, au niveau français et européen pour lutter de façon efficace. Encore faut-il que certains pays ne soient pas des portes d'entrée vers les paradis fiscaux...

 

20:40 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : panama

04/04/2016

Migrants et réfugiés

Les migrations sont dans la nature de l'Homme, depuis l'homo sapiens, au moins.

Les Gaulois n'étaient pas les descendants des hommes préhistoriques, Cromagnons ou Néanderthals,  vivant dans nos grottes ! Furent-ils bien accueillis quand ils arrivèrent sur notre territoire ?

Les barrières, aussi hautes soient-elles ne peuvent que retarder l'attrait de notre prospérité, même si elle est très relative pour certains.

Le temps est révolu où nos entreprises, y compris nationales, tournaient grâce au travail des immigrés, que l'on faisait venir pour cela.

 

Aujourd'hui est le premier jour d'application de l'accord passé entre les 28 pays de l'Union européenne. Entre eux et avec la Turquie.

Ces migrants, coincés en Grèce, peu de pays les acceptent plus au nord, les Grecs n'en veulent plus, n'en peuvent plus, même avec l'aide de l'Union européenne. La population turque des villes concernées par leur retour s'y oppose.

Et eux mêmes ne veulent pas de ce retour en arrière.

Le "tri" sera fait entre les Syriens et ceux qui ne peuvent pas prétendre au statut de réfugié, y compris les Afghans.

Il serait illusoire penser que ces déplacements forcés se passeront sans heurts.

 

 

17:29 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : migrations

22/03/2016

Je suis BXL

Malheureusement oui, nous sommes en guerre

 

Après Paris, où je suis né,  Bruxelles où j'ai travaillé plus de trente ans.

Je suis donc profondément affecté par l'horreur d'aujourd'hui faisant suite à celle de novembre.

A l'arrivée ou au départ, c'est trois cent ou quatre cent fois que je suis passé par Zaventem.

La station de métro Maebeek est la plus proche du Parlement européen. C'était donc "ma" station, comme elle l'est toujours pour mes collègues, dont je recueille des nouvelles.

C'était également la station de mon petit-fils Arthur en primaire. Quel monde vont connaître après nous nos enfants et petits enfants.

Malgré toutes les mesures de sécurité rien ne peut empêcher un fou de faire sauter une rame de métro !

La seule solution n'est-elle pas l'infiltration des groupes terroristes ? Si certains, face à l'horreur, pouvaient se porter volontaires ? Aucune croyance, religieuse ou philosophique ne peut justifier ces actes qui tuent des innocents.

Les preuves ont été apportées que les attentats meurtriers de la rue Marbeuf et de la rue des Rosiers, en 1982,  avaient été commandités et organisés par le régime dictatorial syrien, pour punir Paris d'avoir sauvé Arafat au Liban. Damas se considérait comme le "propriétaire" du mouvement palestinien et ne voulait pas de concurrence.

Et aujourd'hui, à Paris et à Bruxelles, qui commandite ? qui manipule et paie les logisticiens et les kamikazes ? L'Etat islamique ou Damas ?

 Malheureusement, oui, nous sommes en guerre, et une coordination avec nos alliés européens et américains est indispensable !

 

16:23 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bruxelles

29/02/2016

L'Europe se désintègre ?

L'éditorial du journal "Le Monde" d'aujourd'hui explique que nous sommes à un moment historique, et que l'Histoire racontera que l'Europe s'est désintégrée à cause de la crise des migrants.

La triste réalité est que la "communauté" européenne, devenue "union", est d'abord un marché "commun", devenu "unique", dont la monnaie commune n'est qu'un des instruments. Marché au sein duquel la concurrence sera faussée tant que les politiques fiscales ne seront pas convergentes et que certains pays pourront continuer leur dumping, en particulier dans la fiscalité des entreprises. Ce grand marché survivra à bien des crises, y compris celle des migrants. Il est supposé favoriser la croissance et l'emploi. Je le crois, et je ne serais pas partisan de faire le pari inverse. Dans l'histoire, le protectionnisme n'a jamais été facteur de développement et de prospérité.

La libre circulation des personnes est venue, et vient encore, bien après la libre circulation des marchandises et des capitaux. Les pays qui n'ont pas adhéré à Schengen, ou qui aujourd'hui refusent d'en appliquer les règles, montrent clairement leur conception de "l'Union". Les concessions faites à Mr Cameron vont également dans ce sens.

Il ne faut pas être injuste. L'Union européenne n'est pas seulement un marché unique. C'est également un guichet de distribution de subventions. La crise agricole actuelle en est une nouvelle preuve : pour que nos paysans puissent vivre de leur travail, il faut payer leurs productions au dessus du prix du marché. Qui doit payer ? L'Europe ! Mais comme l'Union européenne n'a pas de ressources budgétaires propres...Et les pays membres contributeurs veulent, selon la célèbre formule de madame Tatcher, leur "money back".

Que peut faire l'Union européenne face à la crise des migrants ? Ce qu'elle fait toujours dans les affaires du monde : de l'humanitaire ! Avec une très faible visibilité puisque cette action humanitaire passe par les agences onusiennes et les ONG. C'est ce qu'elle fait pour les réfugiés syriens en Jordanie, au Liban, en Turquie. C'est ce qu'elle a commencé à faire en Grèce et en Italie. Demain à Calais ?

 

 

08:01 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, migrants

19/02/2016

Brexit

Les Britanniques voudraient que l'Europe soit à leur image. Ils ne sont pas les seuls. Les Français aussi voudraient que les 27 autres pays pensent comme eux !

Mais ce que les Britanniques font systématiquement depuis leur entrée dans le "club", c'est de vouloir en changer les règles, de participer aux négociations pour influencer autant que possible les décisions, pour finalement décider de ne pas en être. Un pied dedans, un pied dehors et des exceptions dans tous les domaines. Et ils en voudraient encore plus ! Avoir un droit de regard sur l'Euro, sans qu'il soit question d'adopter la monnaie unique...Tony Blair le demandait déjà...et Lionel Jospin le refusait !

Les hommes politiques britanniques ont la fâcheuse tendance à déclarer à leurs électeurs que tout ce qui va mal est de la faute de "Bruxelles". Ils ne sont pas les seuls. Comme beaucoup d'autres, les politiciens français, et pas seulement les anti-européens,  ont également tendance à faire la même chose. 

La différence est qu'en Angleterre ces propos sont relayés, attisés, exagérés, par des journaux à grand tirage, au bord de l'hystérie , et en plein dans la caricature et même le mensonge.

Il en résultera très probablement un résultat négatif au référendum, quelque soit le compromis que Cameron pourra arracher de ses 27 homologues.

Cameron sait qu'une sortie de l'Union européenne sera une catastrophe pour son pays. Toutes les études sur la question le montre clairement. La City fait pression sur lui. Mais, pour tenter de contrer la montée du parti nationaliste UKIP,  il a joué un jeu politicien et démagogique qui est en train de se retourner contre lui.

Il ne lui restera plus qu'à négocier un statut de membre "associé", fidèle" au principe qui prévaut depuis le début : un pied dedans, pour influencer les décisions, un pied dehors, pour en être exempté.

 

11:54 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brexit