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16/07/2015

un parlement de la zone Euro ?

Le Président de la République a évoqué, lors de son entretien du 14 juillet, lacération éventuelle d'"un Parlement de la zone euro", reprenant une idée qui circule depuis quelque temps.

Faut-il rappeler qu'il existe un Parlement européen ? Quand les ministres, ou les Chefs d'Etats et de gouvernements de la zone euro se réunissent, ce sont les mêmes que ceux du Conseil européen. Et ils se réunissent dans les locaux du Conseil, sous la présidence du Président du Conseil de l'Union européenne. Sans leurs collègues des pays qui n'ont pas l'euro pour monnaie. Pourquoi ne pas faire la même chose pour les parlementaires ? Il serait facile de réunir les parlementaires européens des pays de la zone euro, au Parlement européen, sans leurs collègues des autres pays, chaque fois qu'il est question de l'Euro.

Il ne me semble pas opportun de créer une nouvelle assemblée composée de représentants des parlements des Etats membres, comme l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe...et comme le Parlement européen avant 1979. Cela plairait probablement aux parlementaires nationaux, mais aurait l'énorme inconvénient de donner l'impression que les pays de la zone euro constitue une autre entité que l'Union européenne, alors qu'ils sont l'Union européenne. Ceux qui sont dans l'Union européenne sans être dans l'Euro ne font que bénéficier de dérogations. Et le Parlement de l'Union européenne, c'est le Parlement européen, élu au suffrage universel direct ! Tout autre "parlement de la zone euro" ne ferait que créer de la confusion.

 

16:09 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, euro, hollande

05/07/2015

Ellas

Pronostics

 

Pronostic pour le référendum grec : OXI, car personne n'aime l'austérité, surtout quand celui qui pose la question affirme qu'elle est imposée par les méchants technocrates.

Pronostic pour la suite : reprise rapide des négociations, accord avec des conditions tout à fait similaires à celles qui auront été refusées par référendum. Le Premier ministre grec pourra affirmer : "grâce à votre vote nous avons obtenu de meilleures conditions !" Il est possible qu'une partie de son électorat se sente flouée... Les responsables de l'Union européenne pourront dire "nous avons sauvé la construction européenne." Même si je n'ai trouvé aucune justification au titre du Monde "L'avenir de l'Europe se joue à Athènes", dans les 18 pages de son cahier spécial.

Reste que rien ne sera réglé sur le fond : l'Etat grec sera toujours insolvable, avec une fonction publique pléthorique recrutée sur la base du clientélisme (grâce aux fonds européens déversés depuis 1981) avec une fiscalité ridicule, minée à un bout par le travail au noir et à l'autre bout par les paradis fiscaux, des entreprises de production quasi inexistantes, l'absence d'investissements productifs, une compétitivité ridicule, la corruption, etc.

Reste à savoir combien d'années encore les pays de la zone euro accepteront de "prêter" des milliards  ( le montant de 42 milliards est dépassé pour la France, sur un total de 145 milliards) qui ne seront jamais remboursés ? Jusqu'au jour où les peuples de ces pays réclameront eux aussi un référendum sur la question ?

 

 

17:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, grèce

30/06/2015

OXI = occis ?

Le débat sur la dette grecque me fait penser aux débats d'il y a une quinzaine d'années sur les dettes des pays africains :

Des Etats surendettés, pour des réalisations souvent discutables, ou pour alimenter le clientélisme des dirigeants, mais incapables de rembourser leurs emprunts, même en étalant à l'infini les remboursements.

Tout cela s'est soldé, après tergiversations, par un effacement quasi généralisé. Ce qui n'a pas sorti ces pays de leurs faiblesses structurelles : les plus riches très riches, comme des armateurs grecs, et les plus pauvres ne sortant pas de la misère.

Les banques sont toujours réticentes envers les gens qui ne remboursent pas. Certains de ces pays africains se sont tournés vers la Chine qui, en échange, contrôlent leurs matières premières.

En Afrique, comme en Grèce, les plans d'aide européens se sont succédés, insuffisants pour apporter une solution de fonds. Avec peu de contreparties, au nom de la sacrosainte "souveraineté". Mais qui est "souverain" avec une dette de 180% de son Produit Intérieur Brut ?

Le plus gros problème de la Grèce n'est pas de ne pas pouvoir rembourser le FMI ou la Banque Centrale Européenne. C'est de ne plus avoir de nouveaux prêts. Le pari du gouvernement grec est que, pour éviter le chaos, les pays de la zone euro vont débloquer l'argent en oubliant leur demande de contreparties. Pari risqué. Car, si cela n'est pas le cas, il va arriver, très rapidement, que le gouvernement ne pourras payer ses fonctionnaires, les retraités, ses factures. Ne pourra plus exercer son rôle d'Etat "souverain".

En Afrique francophone, c'est souvent la France qui assurait, ou assure encore, le paiement des fins de mois. L'Union européenne le fait également. Comme en Grèce depuis 2010 avec ses deux plans d'aide d'un total de 240 milliards. Mais il s'agit de prêts, la plupart sans intérêt , pas de dons, en principe...

Le gouvernement grec ne peut pas emprunter auprès des banques qui, en 2012, ont du renoncer à une centaine de milliards de dettes grecques, et qui ne sont pas prêtes à prendre le risque. Et cela serait indigne d'un gouvernement d'extrême gauche...

Le Premier ministre grec est revenu de Moscou avec la promesse d'un gazoduc, mais sans argent frais.

Que va pouvoir dire le Premier ministre grec aux Grecs qui attendent leurs salaires, leurs retraites, le paiement par l'Etat de leurs factures ? Qu'il ne peut pas payer et que c'est de la faute des Européens qui ne veulent  débloquer la dernière tranche d'aide de 40 milliards qu'avec des conditions trop dures, majoritairement refusées par les Grecs ?

Ou il va les payer avec des billets nationaux, bouts de papier qui ne vaudront rien ?

Comment pourra repartir l'économie grecque alors que toutes les multinationales sont parties, et que les petites entreprises, et les particuliers,  ne pourront emprunter dans leurs banques qu'à des taux prohibitifs ?

 

NB : OXI signifie NON en grec, résultat probable du référendum.

 

 

16:57 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe, grèce

27/05/2015

4 milliards 500 millions d'argent public

Depuis 2008, 4 milliards 500 millions d'argent des contribuables ont été dépensé pour venir au secours des banques, dans les pays de l'Union européenne.

Sans doute était-ce indispensable pour éviter des catastrophes économiques, mais en contre partie, ne serait il pas judicieux d'imposer des réglementations les empêchant de jouer avec l'argent que nous sommes obligés de déposer sur nos comptes ? De leur imposer les mesures pour que, contribuables que nous sommes, ne soyons pas obligés de venir d'autres fois à leur secours ?

 

21:24 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

12/05/2015

Fragile ancienne république yougoslave de Macédoine.

Les heurts violents qui viennent de se dérouler dans l'ancienne république yougoslave de Macédoine montrent la fragilité de ce pays.

Le gouvernement en place, nationaliste et peu démocrate n'arrange rien à la situation géopolitique, en particulier dans les relations avec la forte minorité albanophone, de religion musulmane.

Est-ce le fait de chercher son identité qui pousse au nationalisme ?

La "Macédoine" ne représente qu'une infime partie de la Macédoine de Philipe et d'Alexandre...

Elle est coincée vers la sud par la Grèce qui lui récuse le droit d'utiliser ce nom. A l'Est par la Bulgarie qui considère les "Macédoniens" comme une variante bulgare, et a voulu annexer le pays. A l'ouest par l'Albanie et depuis quelques années par le Kosovo et ses nationalistes albanais qui ont tant de mal à se faire reconnaître en tant que pays.

Points communs entre la "Macédoine" et le Kosovo : les trafics y prospèrent et donc la corruption.

La Serbie a proposé ses services pour lutter contre les Albanais du Kosovo, qu'ils considèrent comme les ennemis communs.

Il est vrai que la "Macédoine" a eu cette particularité, au moment de l'éclatement de la Yougoslavie, de pouvoir en sortir sans avoir à affronter l'armée "yougoslave". Il est vrai que les Serbes ne pouvaient prétexter la protection des Serbes de Macédoine. L'armée yougoslave est donc partie, emmenant toutes les armes, tous les canons, mais sans agresser les populations civiles. Aujourd'hui, verrons nous une alliance Serbo/macédonienne contre les Albanais du Kosovo et de Macédoine ?

 

21:06 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe