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12/05/2015

Fragile ancienne république yougoslave de Macédoine.

Les heurts violents qui viennent de se dérouler dans l'ancienne république yougoslave de Macédoine montrent la fragilité de ce pays.

Le gouvernement en place, nationaliste et peu démocrate n'arrange rien à la situation géopolitique, en particulier dans les relations avec la forte minorité albanophone, de religion musulmane.

Est-ce le fait de chercher son identité qui pousse au nationalisme ?

La "Macédoine" ne représente qu'une infime partie de la Macédoine de Philipe et d'Alexandre...

Elle est coincée vers la sud par la Grèce qui lui récuse le droit d'utiliser ce nom. A l'Est par la Bulgarie qui considère les "Macédoniens" comme une variante bulgare, et a voulu annexer le pays. A l'ouest par l'Albanie et depuis quelques années par le Kosovo et ses nationalistes albanais qui ont tant de mal à se faire reconnaître en tant que pays.

Points communs entre la "Macédoine" et le Kosovo : les trafics y prospèrent et donc la corruption.

La Serbie a proposé ses services pour lutter contre les Albanais du Kosovo, qu'ils considèrent comme les ennemis communs.

Il est vrai que la "Macédoine" a eu cette particularité, au moment de l'éclatement de la Yougoslavie, de pouvoir en sortir sans avoir à affronter l'armée "yougoslave". Il est vrai que les Serbes ne pouvaient prétexter la protection des Serbes de Macédoine. L'armée yougoslave est donc partie, emmenant toutes les armes, tous les canons, mais sans agresser les populations civiles. Aujourd'hui, verrons nous une alliance Serbo/macédonienne contre les Albanais du Kosovo et de Macédoine ?

 

21:06 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

09/05/2015

9 mai, journée de l'Europe, bientôt sans les Britanniques ?

Pourquoi les Britanniques sont-ils entrés dans l'Union européenne, qu'ils aiment si peu ?  Pour les mêmes raisons que les Suédois : le marché européen est le principal débouché de leurs productions, et ils veulent participer à l'élaboration des normes européennes qu'ils sont obligés de respecter, qu'ils soient membre ou non de l'Union.

Depuis leur entrée dans la "Communauté économique Européenne", leur manière de procéder est la même, et ne surprendra personne : ils participent aux négociations, font tout pour les retarder, pour dénaturer le contenu des projets et, à la fin, pour les questions importantes,  refusent de participer. Le cas le plus marquant est l'Euro, mais ils refusent également les Accords de Schengen sur la libre circulation des Européens. Libre circulation de leurs capitaux (y compris en direction des  paradis fiscaux) et de leurs marchandises, mais pas question de libre circulation des personnes...Ils ne veulent pas entendre parler d'une Europe de la défense. Même pas d'un pilier européen de l'OTAN, puisqu'ils se considèrent comme le pilier européen de l'Alliance atlantique, les représentants naturels des USA en Europe. Combien de fois ai-je vu les conservateurs britanniques faire de la résistance contre l'Europe sociale. Ils continuent aujourd'hui. Tout le monde se souvient du "I want my money yack  de Madame Tatcher. Depuis,  les Britanniques reçoivent par divers canaux l'équivalent de leur contribution au budget européen, dans une vision strictement comptable. Bien entendu, ils sont farouchement opposés à un réel budget européen, avec des ressources propres, permettant de favoriser le développement économique des pays de l'Union européenne.

Que pourront-ils obtenir de plus d'ici leur référendum de 20017 ? De quelle politique commune peuvent-ils demander de se retirer ? Quelques mesures cosmétiques mais visibles seront probablement trouvées pour flatter l'électorat populiste. D'ici là, ils feront tout pour freiner toute avancée.

Au final, le plus probable est qu'ils resteront, comme aujourd'hui, un pied dedans, parce que cela est vital pour leur économie, et un pied dehors, parce qu'ils n'envisagent pas qu'il puisse en être autrement.

 

 

20:35 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : europe

26/01/2015

Grèce : et maintenant ?

Le message de la majorité des électeurs grecs est clair : ils ne veulent plus de la politique drastique qui a été menée pour réduire leur colossal déficit. Et bien des promesses ont été faites par le vainqueur .

Le plus grand vaincu est le PASOK, abandonné même par son leader historique, qui avait hérité du parti de son père et de son grand père. il avait été porté au pouvoir par 40% des suffrages, lui aussi avec bien des promesses, non tenues, ce qui explique la lourde sanction. J'ai entendu quelques candidats PASOK pendant la campagne : ils tenaient le même discours de sérieux et de responsabilité que la Nouvelle Démocratie, avec qui ils partageaient le pouvoir. Ceux qui soutenaient cette politique ont voté pour le parti qui la représentait, et ceux qui n'en voulaient plus ont voté pour Syriza.

L'Internationale Socialiste va-t-elle supporter encore longtemps d'avoir pour président un homme qui est le symbole de l'échec économique et politique ? Manifestement pas digne de ses prédécesseurs Willy Brandt et Pierre Mauroy.

Le premier problème du vainqueur sera de faire face à la dette publique de son pays. On ne peut que lui souhaiter de parvenir à la rééchelonner, avec des taux d'intérêt très faibles. Mais l'issue est principalement dans une politique économique de relance au niveau européen...et du sérieux dans le pays. En particulier en restant dans la zone Euro, car le drachme se trouverait fortement dévalué face à une dette de 175% du Produit Intérieur Brut qui elle restera en Euros.

L'exemple africain a prouvé qu'il ne suffisait pas de supprimer les dettes pour changer radicalement la situation des pays, obligés de se tourner vers d'autres créanciers pour boucler leurs fins de mois.

 

 

16:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce

15/12/2014

Qui doit réduire les déficits ?

Grave nationale en Belgique aujourd'hui. Le gouvernement a lancé un plan d'économies de 11 milliards, afin de réduire le déficit. Les syndicats sont mobilisés. Je ne suis pas certain que le blocage de certaines voies d'accès à la capitale contribue à populariser le mouvement revendicatif, mais ce dont je souhaite parler est une réflexion entendue ce matin, à Bruxelles : "Ce n'est peut-être pas si mal de laisser la Droite prendre les mesures impopulaires ?" Message pour les gouvernements italiens et français ?

Faut-il rappeler que ce n'est pas, ou pas seulement,  pour répondre aux critères d'appartenance à la monnaie unique que le déficit doit être réduit, mais parce que le remboursement de la dette est en train de devenir le premier poste budgétaire, à égalité avec l'éducation, devant la Défense.

Ne pas rembourser ? Comme les Bolcheviks en 1917 ? Comme le propose la Gauche de la Gauche ? Inconvénient : si vous ne remboursez pas, on ne vous prête plus ! Il faudrait donc avoir des budgets en équilibre, sans aucun déficit !

Y-a-t-il une manière de Gauche et une manière de Droite de réduire le déficit ? Je voudrais tellement le croire, puisque je l'ai tellement espéré...

Les gouvernements grec et irlandais, dans lesquels figurent des socialistes, me font douter. Dans ces deux pays aussi le mécontentement syndical est très fort devant les mesures prises.

Je reste convaincu que seule une relance concertée au niveau européen pourrait sortir du marasme les pays de l'Union européenne, et je crains fort que les propositions de la Commission européenne, présidée par Jean-Claude Junker soit très insuffisantes.

  

23:39 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

01/12/2014

The butter and the money of the butter

Le Premier ministre britannique, menacé sur son extrême droite,  s'en prend aux immigrants venant de pays de l'Union européenne.

Les dirigeants britanniques étaient les plus fervents partisans de l'élargissement de l'Union européenne. Ils souhaitaient élargir leur marché. Surtout celui de leurs produits financiers.

Mais ils n'en veulent pas les contreparties : un budget qui permette une politique régionale organisant l'essor des régions en retard de développement.

Ils ont toujours refusé l'Espace Schengen car s'ils veulent la libre circulation des capitaux, éventuellement pour organiser leur fuite vers les paradis fiscaux, ils ne veulent pas entendre parler de la libre circulation des travailleurs.

Tout le monde se souvient des débats en France sur le "plombier polonais". Beaucoup de Polonais travaillent en Grande-Bretagne pour de faibles salaires. Mais le Premier ministre conservateur ne veut pas qu'ils profitent de la protection sociale, et des logements sociaux britanniques...

Dans le même temps, le Royaume-Uni continue à être un pôle d'attraction très fort pour les migrants venant de l'extérieur de l'Union européenne, ce qui pose à Calais les problèmes que l'on sait.

Mais pour eux, le Royaume-Uni refuse toute politique européenne commune...

Il brandit, une fois de plus, la perspective d'un départ de l'Union européenne. Mais en ont-ils jamais vraiment fait partie ?

 

08:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe