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18/02/2013

Réduire les déficits sans asphyxier l'économie

Heureux changement de cap de la Commission européenne dans sa décision d'assouplir les objectifs de réduction de déficits pour les États membres.

 

Enfin la Commission européenne adopte une approche plus équilibrée en matière de consolidation économique et de politiques fiscales,  afin de relancer la croissance et redonner une bouffée d'air à une économie asphyxiée par l'austérité.

 

 

 

Consolidation fiscale et politiques de relance de la croissance doivent aller de pair. L'austérité, qui asphyxie l'économie, entraine une spirale de croissance négative et a des répercussions extrêmement néfastes pour les citoyens, aggravant encore plus le chômage et des conditions de vie déjà difficiles.

 

Les derniers chiffres le prouvent : la récession a frappé les économies de la zone Euro plus durement que prévu. Cette contre-performance rappelle à quel point il est essentiel de lutter contre la récession en investissant et en adoptant des réformes qui renforcent la croissance et génèrent des emplois.

 

 

 

La France ne doit pas être précipitée dans la récession. Le gouvernement a lancé des réformes importantes pour contrecarrer les erreurs commises sous l'administration Sarkozy. Il faut désormais donner du temps à ces réformes pour qu'elles puissent montrer toute leur efficacité. De la même façon, il ne faudrait pas mettre en péril la concertation sociale initiée par le président Hollande visant à réformer en profondeur le marché du travail.

 

08:31 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique

11/02/2013

Budget de l'Union européenne : les présidents des quatre groupes les plus importants réagissent

C'est maintenant que les véritables négociations vont commencer, avec le Parlement européen

 Déclaration commune de Joseph Daul, au nom du Groupe PPE, Hannes Swoboda, au nom du Groupe S&D, Guy Verhofstadt, au nom du Groupe ADLE et Rebecca Harms et Daniel Cohn-Bendit au nom du Groupe des Verts/ALE

 Commentant les résultats du Conseil européen, les présidents des quatre principaux groupes politiques du Parlement européen ont publié la déclaration commune suivante:

 "La priorité qui sous-tend les choix du Parlement européen est l'ambition de promouvoir la croissance et l'investissement dans l'UE, et donc de contribuer à ce que l'Europe sorte de la crise, de manière soutenable.

 Cet accord ne renforcera pas la compétitivité de l'économie européenne. Ce n'est pas dans l'intérêt des citoyens européens.

 Le Parlement européen ne peut accepter en l'état l'accord trouvé aujourd'hui au Conseil européen. Nous regrettons que Monsieur Van Rompuy n'ait pas parlé, ni négocié avec nous au cours des derniers mois.

 C'est maintenant que les véritables négociations vont commencer, avec le Parlement européen. Nous maintiendrons les priorités que nous avons clairement indiquées à plusieurs reprises.

 Nous constatons avec étonnement que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont accordés sur un budget qui mènerait à un déficit structurel. Des écarts importants entre les paiements et les engagements ne feraient que reporter les problèmes à plus tard et ne résoudraient en rien les problèmes existants. Nous restons fermes  sur le respect de l'article 310 du Traité qui requiert un équilibre budgétaire.

 S'ajoutent à cela quatre points importants que nous n'abandonnerons pas:

 Premièrement, nous appelons à la flexibilité: entre les années et entre les catégories de dépenses. C'est une approche sensée qui permettra d'utiliser au mieux nos ressources financières.

 Deuxièmement, nous resterons fermes également sur la clause de révision obligatoire, avec vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil, qui nous permettrait de réviser le cadre financier dans deux ou trois ans. Nous n'acceptons pas un budget d'austérité pour sept ans.

 Troisièmement, avec le même sens des responsabilités, nous appelons à la mise en place de véritables nouvelles ressources propres pour le budget européen qui remplaceraient progressivement le système actuel fondé sur les contributions nationales.

 Enfin, nous ne pouvons accepter un budget uniquement fondé sur les priorités du passé. Nous devons maintenir le soutien aux politiques orientées vers l'avenir, qui renforcent la compétitivité et la recherche européennes. Le résultat du budget final déterminera si la deuxième décennie du XXIe siècle restera dans les mémoires comme un moment d'approfondissement de l'intégration, au bénéfice de l'ensemble des Européens, ou comme une impasse pour l'Europe, ou même un recul pour l'Europe dans un monde globalisé.

 

09:23 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

08/02/2013

Un budget européen pour la croissance et l'emploi

"Faire des économies : oui - Affaiblir l'économie : non"

 

 

Devant le Parlement européen, François Hollande a donné les principes sur lesquels il entend s'appuyer lors du Conseil européen consacré aux perspectives budgétaires de l'Union européenne :

- préservation des politiques communes : fonds régionaux, fonds social, politique

  agricole commune ;

- budgétisation du "pacte de croissance" adopté après son élection (120 milliards) 

  et sa concrétisation par des investissements dans les infrastructures et les

  innovations ;

- prise de mesures européennes pour l'emploi des jeunes.

 

Comme le Parlement européen, François Hollande demande que l'Union européenne dispose de ressources propres qui ne passent pas par le budget des Etats membres.

 

Lors du débat, il a été rappelé que :

 

- 94% du budget européen retourne dans les Etats membres.

 

- entre les engagements et les paiements, il manque 60 milliards.

  Les engagements sont au niveau des pays demandeurs et les paiements au niveau des

  pays contributeurs.

  Il s'agit d'une "escroquerie budgétaire".

  Qui peut se permettre de prendre des engagements sans avoir de quoi payer ?

  En période de restriction budgétaire, il faut mettre ses ressources en commun, en   

  profitant de la valeur ajoutée du budget européen (1% de la richesse de l'Union

  européenne) et non pas renationaliser.

 

Les parlementaires européens, de presque tous les groupes politiques,  ont demandé à François Hollande de rester très ferme lors du Conseil européen.

"On demande à un socialiste d'empêcher les conservateurs de faire un mauvais budget". François Hollande, en retour, a demandé aux parlementaires européens du centre et de la droite de faire pression sur les gouvernements de leurs tendances politiques.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

05/02/2013

François Hollande devant le Parlement européen

Inédit : François Hollande devant le Parlement européen.

En principe l'excerce est réservé au Chef du gouvernement, ou de l'Etat qui excerce la présidence tournante semestrielle de l'Union européenne.

De nombreux applaudissements, même à droite, une ovation debout à gauche. Même JL Mélanchon applaudissait debout !

François Hollande a amorcé le changement en Europe, était le sentiment général. 

 

 

Le changement est en cours en France. Grâce à sa détermination, son volontarisme, il est aussi en cours en Europe.

 

En huit mois, François Hollande a obtenu des résultats tangibles en imposant son leadership face à la Chancelière allemande Angela Merkel. Mme Merkel n'est plus le commandant en chef comme au temps du couple Merkozy. 

 

Depuis l'élection de François Hollande, l'Europe  dispose désormais d'un pacte de croissance pour corriger les méfaits d’une austérité budgétaire aveugle; un premier accord vers la mise en place d'une Union bancaire en Europe et l'engagement des leaders européens de renforcer la dimension sociale de la zone euro.

Mais l'Europe est toujours en crise.  L'Europe doit investir pour retrouver le chemin de la croissance. Il est impératif de dynamiser le pacte de croissance.

 

 

 

Le Président du groupe socialiste européen a encouragé le chef d'Etat français à poursuivre les réformes afin de construire une Europe, socialement plus juste, plus solidaire et plus forte dans la compétition mondiale.

 

 

 Il s'agit maintenant de réinventer le rêve européen.

19:05 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, hollande, politique

04/02/2013

pour une service public ferroviaire européen

Des chemins de fer européens, dans le cadre du service public

 

 

Avoir des chemins de fer européens, sortant du cadre national devenu trop étroit, cela peut être un bel idéal. A condition que cela respecte les obligations de service public, et donc des normes de sécurité les plus hautes.

Pour aller de Paris à Amsterdam, le Thalys a besoin de trois certifications différentes.

Une certification européenne unique, avec les mêmes normes de sécurité, arrangerait les choses.

Pour cela, il faut accroître le rôle de l'Agence européenne du Rail.

 

 

18:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe