03/04/2014
Bientôt la fin du "roaming" au sein de l'Union européenne
Victoire en faveur de la neutralité du net et la fin de roaming
Vote du Parlement européen en faveur du marché unique des télécommunications.
La fixation d'une date pour la fin de tous les coûts liés à l'itinérance (roaming) - Décembre 2015 -, est une bonne nouvelle pour tous les Européens qui voyagent à l'intérieur de l'Union européenne, ne serait-ce que pour les vacances, ou des week-ends.
Le troisième élément clé inclus dans la loi adoptée est la meilleure gestion des fréquences radioélectriques pour de nouvelles applications mobiles, visant à stimuler l'innovation.
La protection de la neutralité du net a permis de soutenir le marché unique des télécommunications globales. Cette protection est essentielle à la fois pour les consommateurs et les entreprises, car elle apportera une assurance au secteur des télécoms et permettra des investissements, de la croissance et la création d'emplois.
Bien que le règlement apporte des améliorations majeures en termes de coordination du spectre radioélectrique, d'utilisation innovante du haut débit sans fil, et de protection de la radiodiffusion, il faut continuer à se battre pour la protection de la vie privée sur Internet.
Internet est un espace public où chacun doit pouvoir accéder à un service ou une application de son choix, sans restriction ou limitation.
Cela a été une longue quête, mais nous avons finalement mis un terme aux frais de roaming. Élever des barrières artificielles en matière de télécommunications n'a aucun sens. Nous avons besoin de connecter l'Europe pour ouvrir la voie à l'innovation et la créativité.
Il est tout aussi important de garantir un Internet ouvert à tous. Nous acceptons des services spécialisés - IPTV et la télémédecine en sont de bons exemples - mais ils ne devraient pas affecter la vitesse ou la qualité de l'accès du consommateur moyen.
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16:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
25/03/2014
L'union européenne, les banques, les épargnants, les contribuables
Enfin, l'Union européenne s'occupe, un peu, des banques
Le Parlement européen et le Conseil, après de longues négociations tendues, se sont mis d'accord sur deux mesures qui touchent directement les citoyens européens, dans le secteur bancaire :
- Un système d'échanges de données entre administrations fiscales de tous les pays de l'Union européenne afin de lutter contre l'évasion fiscale dont le coût est estimé à 1.000 milliards d'euros par an.
L'argent récupéré au détriment des paradis fiscaux permettra de consolider les finances publiques des pays de l'Union européenne.
Ces rentrées fiscales devront être mises au service de l'économie réelle, et donc des services publics et des emplois.
La route vers l'harmonisation fiscale au sein de l'Union européenne sera encore longue...
- Un mécanisme européen de résolution des crises bancaires. Les contribuables, et les épargnants, n'auront plus à assumer les risques pris par les banques. Ce mécanisme permettra d'éviter les risques de déstabilisation profonde du système bancaire européen en évitant les conséquences systémiques des crises bancaires issues d'une prise de risque excessive, dans un but spéculatif, sur les marchés financiers.
Un Fonds européen de 55 milliards, alimenté par les banques elles-mêmes, donnera à ce mécanisme sa force d'intervention.
Ces accords marquent, enfin, le recadrage du système financier européen sur ce qui devrait être son rôle prioritaire : le financement de l'investissement pour la croissance et l'emploi.
13:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
10/03/2014
La Droite a désigné son chef de file pour les élections européennes
L’accouchement de « Juncker candidat » n’aura pas été sans douleur.
Juncker est le candidat dont Merkel ne voulait pas car elle ne voulait pas de
candidat du tout. Juncker est le candidat qui ne voulait pas lui-même être
président car il déclarait lui-même que le poste de président de la Commission
est « trop fatigant, trop contraint ».
Juncker est un candidat malgré lui avec un programme qui le lie, déjà plombé
par un bilan que personne n’oublie.
Face au candidat conservateur qui a été pendant 20 ans le chef de
gouvernement d’un paradis fiscal et qui doit assumer la démocratie bafouée
d'Orban, la négation des droits des femmes par Rajoy ainsi que l’hystérie de
l’austérité de toute la droite européenne, l’alternative existe. C'est la social-démocratie européennee pour bâtir une Europe qui protège, une Europe performante et une Europe qui progresse.
L'Europe ne peut avoir comme président un homme qui symbolise l’évasion,fiscale, l’austérité et le conservatisme.
17:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
03/03/2014
Politisation des élections européennes
Qui va désigner le prochain Président de la Commission européenne ?
Le 25 mai prochain auront lieu les élections au Parlement européen.
Élections au Parlement, pas à la Commission, puisque chaque Commissaire, membre de l'exécutif européen, sera désigné(e) par le gouvernement de son Etat membre de l'Union européenne.
Le Parlement européen a beaucoup plus de pouvoirs depuis le dernier Traité (celui de Lisbonne), mais comme les électeurs voient mal l'enjeu de pouvoir, les familles politiques européennes désignent, l'une après l'autre, leur candidat(e) à la Présidence non pas du Parlement, mais de l'exécutif£, en se basant sur l'article du Traité qui indique que le Président de la Commission doit recevoir l'aval du Parlement européen.
Les Chefs d'Etats et de gouvernements seront-ils obligés de désigner à ce poste le candidat de la famille politique ayant le plus de parlementaires européens ?
Cette question en suspens sera-t-elle suffisante pour entraîner les électeurs vers les urnes le 25 mai ?
16:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
20/01/2014
Grèce : leçons à tirer de son expérience
La Grèce assure la Présidence tournante semestrielle de l'Union européenne.
Peut-être fera-t-elle profiter l'Union européenne de ce qu'elle a pu apprendre de la crise ? : Pour sortir d'une crise grave, rien n'est mieux que la justice sociale et la solidarité. Les solutions européennes sont meilleures, à condition de ne pas aggraver les inégalités et les injustices, et qu'elles se fassent avec une légitimité démocratique, et donc pas décidées par une "Troïka" non contrôlée.
La Commission européenne devrait s'occuper moins de concurrence et plus de programmes d'aides aux régions en difficulté.
Pendant son semestre de Présidence, la Grèce devra faire avancer deux sujets importants pour les Européens : l'Union bancaire, pour que les contribuables ne soient plus les payeurs des crises bancaires, et la protection des données personnelles des citoyens européens, y compris à l'égard d'intrusions étrangères.
07:57 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe