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25/03/2014

L'union européenne, les banques, les épargnants, les contribuables

Enfin, l'Union européenne s'occupe, un peu, des banques

 

 

Le Parlement européen et le Conseil, après de longues négociations tendues, se sont mis d'accord sur deux mesures qui touchent directement les citoyens européens, dans le secteur bancaire :

 

- Un système d'échanges de données entre administrations fiscales de tous les pays de l'Union européenne afin de lutter contre l'évasion fiscale dont le coût est estimé à 1.000 milliards d'euros par an.

L'argent récupéré au détriment des paradis fiscaux permettra de consolider les finances publiques des pays de l'Union européenne.

Ces rentrées fiscales devront être mises  au service de l'économie réelle, et donc des services publics et des emplois.

La route vers l'harmonisation fiscale au sein de l'Union européenne sera encore longue...

 

- Un mécanisme européen de résolution des crises bancaires. Les contribuables, et les épargnants,  n'auront plus à assumer les risques pris par les banques. Ce mécanisme permettra d'éviter les risques de déstabilisation profonde du système bancaire européen en évitant les conséquences systémiques des crises bancaires issues d'une prise de risque excessive, dans un but spéculatif,  sur les marchés financiers.

Un Fonds européen de 55 milliards, alimenté par les banques elles-mêmes,  donnera à ce mécanisme sa force d'intervention.

 

Ces accords marquent, enfin, le recadrage du système financier européen sur ce qui devrait être son rôle prioritaire : le financement de l'investissement pour la croissance et l'emploi.

 

13:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

10/03/2014

La Droite a désigné son chef de file pour les élections européennes

L’accouchement de « Juncker candidat » n’aura pas été sans douleur.

Juncker est le candidat dont Merkel ne voulait pas car elle ne voulait pas de

candidat du tout. Juncker est le candidat qui ne voulait pas lui-même être

président car il déclarait lui-même que le poste de président de la Commission

est « trop fatigant, trop contraint ».

Juncker est un candidat malgré lui avec un programme qui le lie, déjà plombé

par un bilan que personne n’oublie.

Face au candidat conservateur qui a été pendant 20 ans le chef de

gouvernement d’un paradis fiscal et qui doit assumer la démocratie bafouée

d'Orban, la négation des droits des femmes par Rajoy ainsi que l’hystérie de

l’austérité de toute la droite européenne, l’alternative existe. C'est  la social-démocratie européennee pour bâtir une Europe qui protège, une Europe performante et une Europe qui progresse.

L'Europe ne peut avoir comme président un homme qui symbolise l’évasion,fiscale, l’austérité et le conservatisme.

17:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

03/03/2014

Politisation des élections européennes

Qui va désigner le prochain Président de la Commission européenne ?

 

 

Le 25 mai prochain auront lieu les élections au Parlement européen.

Élections au Parlement, pas à la Commission, puisque chaque Commissaire, membre de l'exécutif européen, sera désigné(e) par le gouvernement de son Etat membre de l'Union européenne.

 

Le Parlement européen a beaucoup plus de pouvoirs depuis le dernier Traité (celui de Lisbonne), mais comme les électeurs voient mal l'enjeu de pouvoir,  les familles politiques européennes désignent, l'une après l'autre, leur candidat(e) à la Présidence non pas du Parlement, mais de l'exécutif£, en se basant sur l'article du Traité qui indique que le Président de la Commission doit recevoir l'aval du Parlement  européen.

 

Les Chefs d'Etats et de gouvernements seront-ils obligés de désigner à ce poste le candidat de la famille politique ayant le plus de parlementaires européens ?

 

Cette question en suspens sera-t-elle suffisante pour entraîner les électeurs vers les urnes le 25 mai ?

 

 

16:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

20/01/2014

Grèce : leçons à tirer de son expérience

Présidence grecque

 

 

La Grèce assure la Présidence tournante semestrielle de l'Union européenne.

 

Peut-être fera-t-elle profiter l'Union européenne de ce qu'elle a pu apprendre de la crise ? : Pour sortir d'une crise grave, rien n'est mieux que la justice sociale et la solidarité. Les solutions européennes sont meilleures, à condition de ne pas aggraver les inégalités et les injustices, et qu'elles se fassent avec une légitimité démocratique, et donc pas décidées par une "Troïka" non contrôlée.

La Commission européenne devrait s'occuper moins de concurrence et plus de programmes d'aides aux régions en difficulté.

 

Pendant son semestre de Présidence, la Grèce devra faire avancer deux sujets importants pour les Européens : l'Union bancaire, pour que les contribuables ne soient plus les payeurs des crises bancaires, et la protection des données personnelles des citoyens européens, y compris à l'égard d'intrusions étrangères.

 

 

07:57 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

14/01/2014

Crise de confiance

Les Français n'ont plus confiance dans l'Union européenne

 

 

La défiance des Français à l'égard de l'Union européenne bat des records.

L'Union européenne, en qui 42% des sondés avaient confiance en 2009, chute de dix point : elle ne convainc plus aujourd'hui que 32% de la population.

 

Les députés européens n'ont la confiance que de 27% de la confiance des électeurs.

J'aurais bien aimé que le sondage se transforme en test, pour savoir combien d'électeurs étaient en mesure de citer le nom d'un député européen de leur circonscription.

Inquiétant à quatre mois des prochaines élections européennes.

 

Les Français estimant que l'appartenance à l'Europe est une bonne chose ne sont plus que 35%, alors qu'ils étaient encore 47% en 2009.

 

Manifestement, la crise entraîne un désir de repli sur soi, et même d'exclusion de l'"autre", puisque 67% pensent qu'il y a trop d'étrangers en France...

 

 

14:43 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe