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03/03/2020

Des rois maudits à la guerre de cent ans

à la vie, à la mort

Etienne Anheim (directeur d'études en histoire du moyen-âge à l'EHESS)

Valérie Theis (professeure d'histoire du moyen-âge à Normale sup)

Sophie Guerrive (Arts déco de Strasbourg)

Histoire dessinée de la France

éditions de "La Découverte" et "La revue dessinée"

 

Les auteurs ont pris le parti original de faire raconter la période par la mort, squelette armé d'une faux.

Il est vrai que la période s'y prête. La peste noire va tuer quasiment la moitié de la population en quelques décennies.  Dans les villes plus que dans les villages. Et la guerre de "Cent ans" n'améliora pas la situation. L'affrontement entre "Armagnacs", liés à la maison d'Orléans, contre les Bourguignons aggrave la situation. L'armée devient permanente, et, pour la payer,  les impôts aussi...

C'est également l'époque des Papes à Avignon. "Les ambitions personnelles des papes ayant pris le pas sur les considérations pastorales."

S'illustrent deux des "héros guerriers et nationaux de l'histoire républicaine" : Bertrand Du Guesclin ("le dogue noir de Brocéliande") et Jeanne d'Arc.

Le dessin est bien lisible,  très aéré , faisant penser à des dessins pour enfants.

 

 

16:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

26/02/2020

Au nom du Roi de France

Jacques Cartier

scénario : Denis-Pierre Filippi

dessin : Patrick Boutin-Gagné

dossier historique : Christian Clot

Les grands personnages de l'histoire de France en Bandes Dessinées

Le Monde / Glénat / Fayard

 

Jacques Cartier est nommé "explorateur officiel de la Couronne française" par François 1er. Il est de Saint-Malo, et les pêcheurs de Saint-Malo ont l'habitude d'aller pêcher la morue dans les eaux poissonneuses de Terre Neuve. Il n'y a pas trop loin de Terre Neuve à l'embouchure du fleuve qui sera dénommé le "Saint Laurent".

La particularité de Jacques Cartier est sa volonté d'avoir de bonnes relations avec les Iroquois, les natifs de la région. Il découvre une société bien organisée, loin de l'image de "sauvages".

En remontant le fleuve il baptise une colline "Mont realis", qui deviendra Montréal.

Il reviendra à Champlain de découvrir ce qui deviendra le Canada.

Jacques Cartier était un aventurier, et la BD raconte quelques unes de ses aventures.

 

 

19:17 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

24/02/2020

D'Aliénor à Saint Louis

Croisades et cathédrales

Fanny Madelin (maîtresse de conférence en histoire médiévale)

Daniel Casanave, diplômé des Beaux-Arts de Reims

Mise en couleur : Cécily de Villepoix

Histoire dessinée de la France

éditions "La découverte" et "La revue dessinée"

 

Philippe Auguste parvient à démanteler l'empire Plantagenêt en quelques années". "Le roi d'Angleterre ne conserve plus que la Gascogne". "Tout se joue un dimanche à Bouvines en 1214."

"Les empereurs allemands font canoniser Charlemagne pour affirmer l'ancestralité de sa dynastie."

"Les taxes prélevées en argent contribuent à la monétarisation des échanges et à leur extension."

"Acre, c'est l'ultime bastion des croisés en Orient. Conquise par Richard "Coeur de Lion" elle tombera un siècle plus tard, marquant la fin des Etats latins d'Orient."

"Le sac de Constantinople et la croisade de Simon de Montfort en Occitanie contre les Cathares, alors que notre midi était une terre de tolérance et de libre conscience,  ont mis un coup à l'esprit de croisade."

"Les voluptés de l'amour que nous avons goûtées ensemble m'ont été si douces que je ne puis m'empêcher d'en aimer le souvenir, ni l'effacer de ma mémoire" (lettre d'Abelard à Héloïse)

"Ce que j'aime dans le Moyen-Âge, c'est qu'il a des héros et des merveilles."

"C'est le début des universités et de l'expansion d'un savoir renouvelé , le tout soutenu par une forte croissance économique, et des transformations politiques, avec la mutation des royaumes féodaux et Etats modernes."

Seul bémol : les auteurs se jouent de la chronologie et il est parfois difficile de "recadrer" les évènements.

 

18:18 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

22/02/2020

à table...au Moyen-Âge

à table au Moyen-Âge

Tour Jean sans peur

jusqu'au 10 mai

 

Si vous ne connaissez pas la tour Jean sans peur, ne manquez pas d'aller la visiter, en plein coeur de Paris (rue Etienne Marcel, à côté du Forum des Halles.) Ce qui reste de la demeure parisienne des Ducs de Bourgogne.

Des expositions y sont régulièrement organisées. En ce moment l'exposition porte sur la table au Moyen-Âge, avec les différences selon les classes sociales.

J'y ai appris plein de choses. Par exemple que le verre à boire s'est diffusé à la fin du Moyen-Âge.

"Dans tous les milieux sociaux, le dîneur apprécie la proximité immédiate du feu"

"Il est obligatoire de se montrer gai et aimable."

"L'échanson (service du vin) et le panetier ont la préséance sur les autres"

"Le Moyen-Âge ne connait pas d'interdit alimentaire"

"Environ le tiers des jours de l'année sont jeûnés."

Les heures des repas : dès le lever du soleil : un bol de soupe et un verre de vin ;

-petit déjeuner vers 9 heures

- entre 10 et 11 heures : "dîner"

- entre 16 et 19 heures : "souper", après le coucher du soleil

entre les deux, surtout l'été car le soleil se couche tard : un goûter.

"vin léger mais bu en abondance, jusqu'à trois litres par jour"

"le mets principal est le rôt"

la "desserte" : un fruit puis un formage

"le pain, en général non salé car le sel coûte cher ; 1 à 1,5 kilo par jour et par personne ; il représente 70% du régime alimentaire pour les salariés agricoles."

"La cannelle et le gingembre sont emblématiques de la cuisine française."

"Dans le milieu bourgeois, la tentation est grande d'égaler les puissants lors des festivités familiales"

 

07:51 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, exposition

09/02/2020

Reine vierge ?

Elisabeth 1ere

scénario : Vincent Delmas

historien : Michel Duchein

story-board : Christophe Regnault

dessin : Andréa Meloni

couleurs : Arancia Studio

Le Monde / Glénat / Fayard

 

 

Fille d'Henri VIII et d'Anne Boleyn, elle monte sur le trône au décès de sa demi soeur aînée, Marie Tudor, ultra catholique restée dans l'Histoire avec le surnom de "Bloody Mary", Marie "la sanglante".

Elisabeth tentera d'apaiser les querelles religieuses. "Mon intention n'est pas d'ouvrir une fenêtre sur l'âme des hommes". A une courte majorité le Parlement décide de faire d'Elisabeth le "gouverneur suprême de l'Eglise d'Angleterre" et exige un souverain anglais et protestant.

Le Roi de France, mal inspiré proclame Elisabeth bâtarde puisqu' enfant d'une union non reconnue par l'Eglise, et proclame que la véritable Reine d'Angleterre est Marie Stuart, Reine d'Ecosse, veuve du Roi François II. Une lutte à mort s'engage entre les deux Reines.  Le Pape s'en mêle également :"Nous délions ses sujets de toute obéissance envers elle, et nous interdisons à tous de lui obéir, sous peine de malédiction."

Sa vie sexuelle est , et restera, un mystère. "Si vous vous mariez, vous ne serez plus que Reine, tandis que si vous restez seule, vous serez à la fois roi et reine" lui souffle un conseiller.

La BD, à travers les dialogues, montre les opinions contradictoires de cette époque troublée mais dont le bilan peut être considéré comme globalement positif.

 

"Ma première résolution sera de lutter contre la vie dispendieuse de la Cour. Je veux que chaque denier du trésor soit dépensé dans le souci du bien-être de mon peuple. Les guerres sont terriblement coûteuses, c'est pourquoi je défendrai l'Angleterre mais ne chercherai pas à étendre ses frontières."

 

08:00 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire