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25/08/2018

L'humanité coupée en deux

La machine à explorer le temps

Herbert George Wells

Adaptation : Dobbs

Dessins et couleurs : Mathieu Moreau

éditions Le Monde et Glénat

Les grands classiques de la littérature en bande dessinée

 

A l'époque où Wells écrit son roman, Londres est la capitale de l'industrie mondiale...et la condition ouvrière y est scandaleusement épouvantable, y compris pour les enfants.

Partisan des thèses darwinistes, Wells imagine une évolution des humains séparés en deux classes : d'une part les riches oisifs devenus complètement amorphes, d'autre part les travailleurs, vivant sous terre et ne sortant que la nuit.

"Les faibles, les vieux, ceux qui se perdaient, tous finissaient traqués et dévorés."

"Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement."

 

"Lorsque l'intelligence et la force viendront à manquer, la gratitude et l'affection continueront à vivre dans le coeur de l'homme."

 

09:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, littérature

23/08/2018

68, les archives

68, les archives du pouvoir

Archives nationales

Hotel de Soubise, rue des Francs-Bourgeois

judqu'au 17 septembre

 

De mars à juillet, les archives du pouvoir en place. Des dizaines de notes des Renseignements généraux, par ordre chronologique.

Il y a également des reportages, des journaux télévisés.

Beaucoup de documents des Comités de Défense de la République, gaullistes. Mais peu de documents des partis de gauche de l'époque.

 

09:21 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, histoire

21/08/2018

les images ont une histoire

Icônes de Mai 68

Bibliothèque nationale de France, François Mitterrand

jusqu'au 26 août

 

La BnF a ressorti des images tirées de son "fonds photographique du XXe siècle". Des photos que l'on peut voir dans les magazines de l'époque, surtout Paris Match (le fameux "choc des photos"), l'Express et Télérama. En couleurs ou en noir et balnc.

Des photographies qui interpellent sur les violences policières. Mais une nuit des barricades sans icône.

Deux personnes peuvent être considérées comme des icônes de mai 68 :

- Daniel Cohn-Bendit immortalisé par Gilles Caron, goguenard, face à un CRS.

- Et une jolie jeune femme, juchée sur des épaules masculines, brandissant un drapeau. On sait depuis qu'elle se nomme Caroline de Bendern, une aristocrate déshéritée par son grand-père à cause de cette image.

Certains peuvent considérer que ces images ont été vues et revues bien des fois depuis soixante ans, mais leur présentation intelligente par la BnF plaira à celles et ceux qui ne s'en lassent pas.

 

09:01 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mai 68

19/08/2018

L'intérêt de l'enfant

My Lady

Richard Eyre

avec Emma Thomson, Stanley Tucci, Fionn Whitehead

 

"My Lady", c'est ainsi que l'on doit appeler, au tribunal, Madame la Juge. Superbement interprétée par Emma Thomson.

Madame la Juge, trop accaparée par son métier,  a sacrifié son couple et n'a pas eu d'enfant. Pas le temps. La tête dans les dossiers.

Un cas délicat se présente. Un jeune de presque 18 ans, atteint de leucémie, refuse, pour des raisons religieuses,  la transfusion sanguine qui pourrait le sauver. La justice peut-elle autosiser l'hopital a faire la transfusion, malgré l'opposition du jeune patient, et celle de ses parents ?

Faux suspens, puisque l'on apprend,  après coup,  que le "Children Act" de 1989 fait passer en priorité l'intérêt de l'enfant. Et que depuis la jurisprudence est constante. "The children Act" est d'ailleurs le titre du film en anglais.

Le rôle du juge est de faire appliquer la Loi et non d'avoir des sentiments personnels envers les personnes directement concernés par la décision. mias ce n'est pas toujours facile.

Le jeune Fionn Whitehead fait mieux que donner la réplique à Emma Thomson.

 

09:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/08/2018

Expo Peyo

Peyo

Centre Wallonie-Bruxelles de Paris

en face du Centre Pompidou

Jusqu'au 28 octobre

 

Les Schtroumfs auront 60 ans en octobre. Leur créateur,  Pierre Culiford était déjà devenu Peyo (déformation de Pierrot) avec des narrations claires et des dessins qui ne l'étaient pas moins. La grande école de la BD belge dont Hergé est le grand maître pour toujours.

Peyo a d'abord été coloriste, puis dessinateur dans une agence de pub avant de créer "Pied tendre le petit indien", puis "Johan, page du roi", dans le quotidien belge "La Dernière Heure". Un héros débrouillard et une princesse dans un Moyen-âge de fantaisie.

En 1952 il entre à Spirou, grâce à l'appui de son ami Franquin. Dans les scénarios alternent suspens et gags. En 58, il y a donc 60 ans, Peyo insère dans les aventures de Johan de curieux farfadets bleus. Et très rapidement les Schtroumfs prennent l'ascendant et Johan disparait.

L'année suivante, ces drôles de personnages deviennent les vedettes de courts métrages diffusés par la télévision belge, puis un long métrage.

Dix ans plus tard, ils deviennent les Smurfs pour la télévision américaine NBC, pour 300 épisodes, diffusés dans 47 pays, récompensés par deux fois par un Emmy Arwards. Aujourd'hui,  ils sont numérisés.

Les commandes publicitaires affluants, Peyo s'entoure d'assistants. Mais comme il est perfectionniste, les choses peuvent prendre un peu de temps.

Pierre Culiford est décédé en 1992, mais ses personnages sont toujours aussi vivants.

L'exposition du Centre Wallonie-Bruxelles de Paris a le mérite de montrer le processus créatif, à partir de premières ébauches.

 

15:06 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, expo