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12/01/2018

10 approches du bonheur

Philocomix

10 philosophes

10 approches du bonheur

Jean-Philippe Thivet : scénariste

Jérôme Vermer : agrégé de philosophie, scénariste

Anne-Lise Combeaud : dessin et couleurs

éditions Rue de Sèvres

 

 

"Je pense, donc je suis heureux".

Dix philosophes, de Platon à Nietzsche, sur l'idée de bonheur. C'est simple, c'est clair, même moi je comprends, ou crois comprendre...

 

09:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, philo

11/01/2018

la Chine découvre la pollution

Les courants fourbes du lac Tai

Qiu Xiaolong

éditions Liana Levi et Points Policiers

 

L'inspecteur Chen part en vacances au bord d'un lac touristique. Mais le directeur d'une usine très polluante est assassiné. Un activiste écologiste est le suspect idéal.

Non seulement Chen mène l'enquête sans être mandaté, et trouvera le vrai coupable, mais il fait un rapport pour les dirigeants de Pékin sur les ravages de la production sans souci de la durabilité qui tue le lac.

 

09:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, littérature

10/01/2018

Duo Deneuve/Depardieu

Bonne Pomme

de Florence Quentin

avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu

Guillaume de Tonguedec, Chantal Ladesous

en VOD

 

Gérard quitte son garage parce qu'il en a assez d'être pris pour une "bonne pomme", mais là où il s'installe il se fait avoir "jusqu'au trognon" par sa nouvelle voisine, une aubergiste jouée par Catherine Deneuve.

Film sympathique, mais pas vraiment une comédie. Malgré leur talent Deneuve et Depardieu ne parviennent pas à rendre crédibles leurs personnages.

Florence Quentin était la scénariste de "la vie est une long fleuve tranquille". Malheureusement son film n'est pas de la même veine.

 

15:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

09/01/2018

Violences et guerres civiles

Les Vaincus

Robert Gerwarth

Violences et guerres civiles sur les décombres des empires

1917/1923

éditions du Seuil

 

"Entre 1917 et 1920, l'Europe connut plus de vingt-sept transferts de pouvoir politique, le plus souvent accompagnés d'une guerre civile."

La première guerre mondiale se termine par la disparition des empires allemand, austro-hongrois, russe et ottoman. Le nationalisme est devenu la nouvelle religion" (Joseph Roth). "Tous ceux qui cherchaient à faire reconnaître leur droit à avoir un Etat dépêchèrent des porte-parole à Paris." Comment "découper" les nouveaux Etats émergeant de ces empires disparus ? "Une guerre éclata entre le nouvel Etat d'Ukraine occidentale et la Pologne." Ainsi qu'entre la Hongrie et la Roumanie. "Chaque parcelle de leurs territoires restait aussi multiethnique qu'elles l'avaient été quand elles appartenaient aux Empires centraux." "L'atmosphère devint profondément hostile à toute cohabitation."

Non seulement le Kaiser mais aussi "les vingt-deux rois, princes et ducs d'Allemagne furent déposés sans résistance."

Violences révolutionnaires et contre révolutionnaires à Berlin, à Munich, à Vienne, à Budapest, en Bulgarie, avec en arrière plan la pauvreté, et même la misère résultant de la guerre, et la prise du pouvoir par les bolcheviks en Russie. "La peur du bolchévisme favorisa la montée du fascisme". "La bourgeoisie libérale croyait qu'il était possible de domestiquer le fascisme." Grèves et manifestations de masse en France, en Italie, en Espagne.

"En Hongrie, comme en Autriche, les Juifs étaient considérés comme directement responsables de la défaite militaire." "Ils nétaient pas plus de 6% en Palestine en 1914." "La majorité écrasante des Juifs de Palestine ne défendaient pas la création d'un Etat indépendant."

"Les vaincus furent exclus des négociations et ne furent convoqués qu'à partir du moment où le traité de paix qui allait leur être imposé avait été finalisé." "Un gouvernement allemand démocratiquement élu devait accepter une paix dictée sans même un simulacre de négociation. Les Alliés posèrent un ultimatum, créant un ressentiment fondamental."

"Le chancelier autrichien, social-démocrate, plaida qu'un Etat démocratique ne devait pas être tenu pour responsable de méfaits de feu l'empire des Habsbourg et que la république nouvelle, pas plus que les autres, ne pouvait être considérée comme le successeur de la monarchie défunte."

"Le principe wilsonien d'autodétermination était clairement appliqué aux peuples considérés comme des Alliés, il ne l'était pas à ceux qui étaient considérés comme des ennemis." "Les Alliés ne semblaient pas vouloir accorder ce droit aux non-Européens."

"La révision de ces traités est placée au premier plan des priorités politique bien avant que les nazis n'entrent en scène." "La conférence de Lausanne de 1923 a démontré qu'il était possible à un Etat vaincu de devenir un Etat victorieux." "Hitler comme Mussolini furent impressionnés et inspirés par le succès de Kémal." "Ils construisirent leurs régimes sur la base des injustices d'après-guerre."

 

 

 

 

16:38 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

07/01/2018

L'échange de princesses au cinéma

L'échange de princesses

Marc Dugain

avec Anamaria Vartolomei  Juliane Lepoureau

Lambert Wilson, Olivier Gourmet

 

Très belle reconstitution en costumes d'époque, avec de bons acteurs.

Un film ne peut jamais être la reconstitution complète d'un livre, lui même inspiré par des documents d'époque (mémoires du Duc de Saint-Simon et correspondance entre les cours de France et d'Espagne).

Le seul problème est que, si Juliane Lepoureau est parfaitement dans le rôle de l'Infante destinée à Louis XV à l'âge de quatre ans,  la ravissante Anamaria Vartolomei, qui a passé les 18 ans, n'a pas l'âge de la fille du Régent, mariée à l'héritier du trône d'Espagne à l'âge de 12 ans. Dans le livre elle découvre qu'elle saigne alors qu'elle est déjà en Espagne. Personne ne lui a expliqué ce que c'était que d'avoir ses règles. Malgré l'âge supérieure de l'actrice,  le film ne présente que des scènes très sages alors que Chantal Thomas écrit : "elle est à moitié folle". La future Reine d'Espagne se met nue à la fenêtre, elle se promène très dévêtue dans le parc. Son très bigot beau-père est outrée d'apercevoir sa toison pubienne. Elle copule avec domestiques et palefreniers. Tout ça dans le livre, pas dans le film. L'intérêt de ces scènes était de montrer la dégénérescence des Bourbons. Lambert Wilson surjoue un peu le rôle de Philippe V d'Espagne pour souligner à quelle point le système monarchique est atteint.

L'avantage du cinéma est de montrer de façon très crue ce que la littérature évoque : l'omni-présence de la mort, avec la rougeole et la variole qui déciment les familles en l'absence de vaccins et d'une compétence médicale, les médecins n'ayant pas beaucoup évolué depuis Molière.

Malgré ces réserves, un bon film.

 

08:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma