20/03/2018
la photographie française
La photographie française existe...
Je l'ai rencontrée
ainsi que : Des femmes dans la photographie de Roger Moukarzel,
Envisagées d'Olivia Gay,
Fragments d'une histoire d'amour de Guillaume de Sardes.
Maison européenne de la photographie
jusqu'au 20 mai
Un cinquantaine de photographes français sur deux étages. Un panorama assez complet.
J'ai noté au passage quelques photos de François-Marie Banier, plus connu pour ses relations avec Liliane Bétancourt. Et surtout un reportage photo de Raymond Depardon pour Libération, en 1981.
Roger Moukarzel a photographié des femmes photographes, ou impliquées dans l'art photographique, comme journalistes, historiennes de l'art, critiques, etc.
Olivia Gay a réalisé également des portraits de femmes : ouvrières, modèles, caissières, réfugiées, détenues, etc.
Dans ses "fragments", Guillaume de Sardes présente différents instants d'une histoire d'amour.
16:07 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, expo
16/03/2018
Une vie romancée d'Eugène Sue
Au jour le jour
Paul Vacca
éditions Belfond
Eugène Sue, qui sur la place nous regarde. Sa jeunesse de fils de famille, dandy, sa rencontre avec le peuple, avec la pauvreté qui lui donne sa véritable vocation : l'écriture de feuilletons, en particulier "Les mystères de Paris" avec lequel il connaîtra le succès.
Le livre se termine avec la Révolution de 1848.
15:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
13/03/2018
Marx et Engels à Paris et Bruxelles
Le jeune Karl Marx
de Raoul Peck
avec August Diehl (Marx), Stephen Konerske (Engels),
Vicky Krieps (Jenny Marx), Olivier Goumet (Proudhon),
Hannah Steele (Mary Burns, compagne d'Engels)
Raoul Peck est Haïtien, ingénieur diplômé à Berlin avant d'entrer à l'Académie de cinéma de cette ville. Il a enseigné à New-York avant de devenir le Président de la FEMIS à Paris, après avoir été, entre temps, ministre de la culture de son pays.
Il s'est fait connaître avec "Lumumba" et surtout "I am not your Negro".
Le film montre la jeunesse de Karl Marx, de 1844 à 1848 (date de parution du "Manifeste du Parti Communiste). Expulsé de Prusse, il rencontre Engels à Paris, avant d'en être expulsé et de se réfugier à Bruxelles.
Le film montre bien l'idéalisme des deux jeunes gens confrontés aux conditions de travail et de vie du prolétariat, Marx vivant essentiellement de l'argent des parents de sa femme, issue d'une vieille famille allemande, et Engels de l'argent de son père, manufacturier en Angleterre, exploitant les ouvrières irlandaises.
En regardant ce film , je ne pouvais m'empêcher de penser au Congrès du Parti Communiste Chinois se déroulant le même week-end. Vertigineux décalage entre les idéaux de Marx et Engels et ce que les communistes en ont fait au pouvoir...
16:01 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
11/03/2018
Science sans conscience
L'homme invisible
Herbert George Wells
Adaptation : Dobbs
Dessins : Chris Regnault
Couleurs : Chris Regnault, Andrea Meloni, Arancia Studio
éditions Glénat et Le Monde
Les grands classiques de la littérature en Bande Dessinée
Un savant fou et méchant trouvé la formule pour être invisible. Il ne s'en sert qu'à mauvais escient mais n'est pas plus heureux pour autant. Il ne supporte plus les autres et les autres ne supportent sa différence.
Il ne s'agit pas de la première adaptation, en BD, ainsi que les adaptations en dix-neuf films et cinq séries télévisées.
18:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, littérature
09/03/2018
Douleur de la séparation, douleur de l'attente
La douleur
Emmanuel Finkiel
d'après l'oeuvre de Marguerite Duras
avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Benjamin Biolay
1944 : l'Allemagne est en train de perdre la guerre. La lutte contre la Résistance se fait féroce. Robert Antelme, résistant et mari de Marguerite Duras est arrêté.
Marguerite contacte un policier français qui travaille pour la Gestapo afin d'avoir des nouvelles de son mari, et lui faire passer quelques affaires. Ebauche de séduction de part et d'autre. Jusqu'au refus par Marguerite du deal proposé : le policier français promet de faire son possible pour que Robert ne soit pas déporté si Marguerite lui "donne" le chef du réseau de son mari, un dénommé Morland (François Mitterrand).
1945 : la guerre est gagnée, les camps sont libérés et les prisonniers commencent à rentrer en France. Trop lentement pour les familles qui attendent sans toujours savoir si l'être cher est toujours vivant. Douleur de l'attente pour Marguerite. Mitterrand envoie une équipe pour récupérer Robert qui git parmi les mourants, interdits de sortie en raison de l'épidémie de typhus dont tout le monde craint la propagation.
Marguerite ne veut pas voir Robert tant elle est effrayée par l'état physique dans lequel il se trouve.
Quelques mois plus tard elle demandera le divorce.
Mélanie Thierry est remarquable et nous fait sentir tous les sentiments par lesquels passe Marguerite.
Benoît Magimel, très "Français moyen" nous montre ainsi que les salauds pouvaient être des gens ordinaires, aimant la littérature.
Benjamin Biolay, plus connu comme chanteur, est également très bon.
08:27 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma