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05/09/2014

Des lendemains qui chantent

De Nicolas Castro

Avec Pio Marmai, Laetitia Casta, Ramzy Badia, Gaspard Prous, André Dussolier

 

Le film commence le soir du 10 mai 81la victoire historique de François Mitterrand. Comme moi, les quatre héros du film chantent : "tout devient possible, ici et maintenant" ! Sur les images de l'INA, bien utilisées tout au long du film, j'ai nettement reconnu mon ami Pierre Shapira essuyant une larme d'émotion.

"Tout devient possible", c'était le slogan de Marceau Pivert, leader de la gauche de la SFIO en 1936. Malheureusement tout n'était pas possible, ni en 36, ni en 81, ni maintenant. Jaurès disait qu'il fallait aller à l'idéal sans jamais oublier le réel. C'est peu dire que le film est en plein dans la problématique actuelle  au sein du PS, dont l'hymne de l'époque disait également : "ne croyons plus au lendemains qui chantent"...D'où le titre du film.

Le personnage incarné par André Dussolier est syndicaliste à Manufrance, à Saint-Etienne. Il croit à l'autogestion. Le personnage, réel de Bernard Tapie revient à plusieurs reprises pour montrer les difficultés des socialistes à e réconcilier avec les entreprises et leurs propriétaires, et encore plus avec la notion de profit, défendue par "Nanar".

Ce syndicaliste a deux fils, tous les deux de gauche, l'un journaliste, l'autre expert en communication, publicité et politique. Au milieu,une ravissante future énarque et conseillère du président, et un copain (Ramzy) qui, pour sortir de sa condition sociale, va se lancer dans les cassettes porno, puis le minitel rose, et enfin les sites de rencontres.

Noussuivons leur évolution, celle du pays, de la politique, de la télévision, pendant vingt ans, jusqu'au terrible 21 avril 2002, quand Le Pen passe devant Jospin. Et ceux qui, à gauche, avaient dispersé leurs suffrages partent défiler dans la rue contre Le Pen.

C'et triste, mais c'est quand même une comédie qui fait penser à Nani Moretti. Pas mal pour un premier film !

 

 

11:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

03/09/2014

Rencontres d'Arles

45ème "rencontres" d'Arles consacrées à la photo. Une première pour moi. La retraite a quelques avantages.

Impossible de voir les cinquante expos. Même en marchant vite entre les différents lieux, dont certains méritent la visite à eux seuls.

Surtout que pour l'abbaye de Montmajour il faut prendre la voiture...et trouver cette abbaye, car la signalétique est lacunaire, et pas seulement pour l'abbaye. J'y suis arrivé un peu avant 18 heures...et je me suis vu refuser l'entrée. A 18 heures 20 le personnel avait fermé les portes. Donc , surtout ne pas croire le dépliant offert quand vous achetez votre pass pour la journée et qui indique "jusqu'à 19h30".

Comme dans toutes les expos, il y a des choses  que l'on aime, et d'autres moins. Certaines photos que l'on regarde avec admiration et d'autres avec surprise ou indifférence.

Je n'ai pas du tout accroché au concept proposé au "bureau des Lices" : quatre étages d'expos dans le noir, avec une torche électrique à la main. Dommage, car les images de propagande chinoises et albanaises ne manquaient pas d'intérêt, ainsi que les "bons baisers des colonies".

Ce que j'ai préféré : les photos de l'Arlésien Lucien Clergue, 80 ans, présentées à la fois dans un ancien atelier de la SNCF et au musée Réattu qui les présente dans une collection permanente. Cela tombe bien car Arles est une ville qui mérite une promenade à elle seule, comme le musée Réattu.

 

16:36 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expos, photo

02/09/2014

Maria Sils

The clouds of Maria Sils

D'Olivier Assayas

Avec Juliette Binoche, Kristen Stewart

 

J'ai mis le titre anglais, puisque ce film français, avec une actrice principale française, est en anglais. Pour vendre le film à l'étranger ?

Olivier Assayas est sexagénaire, et comme beaucoup de gens de son âge il est un peu obsédé par le temps qui passe. Pour nous en faire prendre conscience, il confie à Juliette Binoche le rôle d'une actrice devenue une grande vedette à 18 ans dans le rôle d'une peste qui pousse au désespoir une femme de 40 ans. 20 ans plus tard, Maria, puisque tel est le nom du personnage, se voit proposer de reprendre le rôle de la quarantenaire ...puisque le temps a passé.

Comme parfois, je suis un peu fâché avec l'arithmétique. 18 +20 = 38, et Juliette Binoche, merveilleuse actrice, a dépassé les 50 ans...et cela se voit.

Elle porte pourtant le film sur ses épaules, Kristen Stewart fait mieux que lui donner la réplique dans ce duo d'actrices entre force et fragilité, où l'art et la vie se répondent dans un jeu de miroirs.

C'est un film cérébral, plein de mélancolie, sur la jeunesse disparue, et comme il dure plus de deux heures, je peux comprendre de certaines personnes soient parties avant la fin, ou se soient un peu ennuyées devant l'insistance de la métaphore de ces nuages (le "Maloja Snake") qui passent les montagnes pour descendre en brume dans la plaine.

 

07:46 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/09/2014

Presque 8.000 visites au mois d'août !

Record de visites au mois d'août ! En moyenne plus de 250 par jour.

Depuis quelques années, j'étais habitué à voir le compteur du blog un peu au dessus de 200 visites par jour. Depuis quelques mois le nombre de visites mensuelles dépassait les 7.000. Au mois d'août, la barre des 8.000 a été frôlée.

Et vous ne vous êtes pas contentés de visiter, puisque plus de 20.000 pages, plus de 700 par jour, ont été consultées.

Merci, revenez, et n'hésitez pas à laisser vos commentaires. 

10:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

31/08/2014

Le dernier polar de Camilla Läckberg

La faiseuse d'anges

 

Camilla Läckberg

 

éditions Actes Sud / Actes noirs

 

Dernier en date de Camilla Läckberg, premier pour moi, je l'avoue. J'ai suivi les conseil de mon épouse, experte en polars, et à qui je conseille d'écrire un blog pour en parler. J'ai remarqué que ce livre était en tête des ventes cet été.

Un roman bien noir, basé sur la dualité des êtres humains, capables du pire, y compris de meurtres.

Un polar bien suédois, pas aussi politique que "Millenium", mais, comme dans "Millenium" le côté obscur de certains Suédois lors de la dernière guerre est rappelé. "La neutralité de la Suède était une notion qu'on avait développé plus tard."

Un polar qui ne devrait pas plaire à la famille Le Pen, car l'extrême-droite et ses thèses xénophobes sont mises en cause.

Mon premier Läckberg, qui m'a donné envie d'en lire d'autres, à commencer par "L'enfant allemand" qui semble, d'après son résumé, de la même veine.

Il n'est pas indispensable d'avoir lu les premiers romans de la série pour suivre le dernier, même s'il y a un foisonnement de personnages dans lequel je me suis parfois un peu perdu.

 

"L'ego des hommes est tellement fragile"

 

 

11:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, polar