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18/03/2013

Chypre : oui à la solidarité européenne, mais pas avec les spéculateurs

Chypre : besoin d'équité sociale

 

 

L'Union européenne vient au secours des banques chypriotes : 10 milliards, payés par les contribuables européens, à l'heure où le budget de l'Union européenne est à la diète et ne pourra plus financer de nombreux programmes.

 

10 milliards pour venir au secours de banques spécialisées dans le blanchiment d'argent, en particulier en provenance de Russie et de ses satellites, ainsi que du Royaume-Uni.

Les dépôts en provenance de ces deux zones représentent plus de la moitié des dépôts dans les banques chypriotes, généralement à des taux mirobolants, qui ne pouvaient qu'amener à la ruine du système.

 

En Islande, quand les banques ont fait faillite, les contribuables islandais ont refusé de payer pour les spéculateurs, essentiellement britanniques, qui avaient placé, là aussi à des taux mirobolants, leur argent, jusqu'à la faillite du système.

 

Il est bon que l'Union européenne se montre solidaire. Mais cela doit aller avec des contreparties, qui ne devraient pas peser sur les petits épargnants chypriotes, mais sur les gros, en particulier sur les spéculateurs étrangers. Avec des mesures strictes pour mettre fin au blanchiment d'argent.

 

 

14:33 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, chypre

16/03/2013

Dujardin, Russe ? lui aussi ?

 

Möbius

 

D’Eric Rochant

 

Avec Jean Dujardin et Cécile de France

 

 

 

Une histoire d’amour sur fond d’espionnage. A moins que cela soit l’inverse.

 

Une histoire d’espionnage très contemporaine, sur fond de placements financiers, de blanchiment d’argent sale, de liens entre le pouvoir russe et les oligarques, du poids de l’ex KGB dans l’Etat russe. Bref, de luttes obscures pour les pouvoirs politiques et économiques.

 

Une histoire d’amour très romantique, donc peu crédible dans ces milieux de la finance et de l’espionnage.

 

Une histoire d’amour très sensuelle grâce à Cécile de France. J’adore quand elle a les cheveux très courts. Pour la première fois, elle les a mi-longs. Je veux bien faire une exception. Je ne suis pas certain qu’Audrey Tautou, pressentie, aurait donnée cette sensualité.

 

Beaucoup de gens iront probablement voir ce film pour Jean Dujardin. Qui peut croire que Dujardin est russe ayant appris le français peut croire le reste.

 

C’est d’abord pour la petite Belge qu’il faut aller voir ce film !

 

 

 

11:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/03/2013

la vie d'un agent double

Philby

 

Portrait de l'espion en jeune homme

 

Robert Littell

 

Points policiers n° P2897

 

 

De Vienne, 1933 (15.000 morts), à Beyrouth 1963, en passant par Londres, la France de la "drôle de guerre", Moscou  et l'Espagne en pleine guerre civile.

 

L'histoire d'un jeune Anglais de bonne famille, ayant reçu la meilleure des éducations ("A Cambridge, il avait appartenu à la scandaleuse Socialist Society"), et qui devient agent double, au service à la fois de l'URSS et de l'Angleterre.

 

"Foncièrement antifasciste, il considérait, en 1934, le communisme comme le rempart contre le fascisme."

 

Un livre d'aventures pour une vie comme un roman, romancée dans les zones d'ombre par Robert Littell, avec un style fluide. J'avais déjà parlé dans mon blog de "L'hirondelle avant l'orage".

 

 

"Ceux qui ne sont pas révolutionnaires à vingt ans n'ont pas de cœur, ceux qui restent révolutionnaires après trente ans n'ont pas de tête"

 

"Le passé est un prologue" (Shakespeare)

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

14/03/2013

Bangladesh : 40 ans après la guerre d'indépendance tue encore

Plus de 60 morts au Bangladesh

 

 

Plus de 60 morts en une semaine. On ne sait pas exactement combien. Les médias français en ont très peu parlé.

Entre 300.000 et 3 millions de morts. Quarante ans après la guerre d'indépendance, les chiffres ne sont toujours pas connus, et les comptes toujours pas soldés.

 

En 1971, l'armée pakistanaise et ses alliés locaux,  islamistes,  ont multiplié les massacres, y compris de civils. Le viol était considéré comme une arme de guerre. Le nombre de femmes violées alors est estimé à 200.000.

 

Depuis quarante ans les criminels de guerre, puisque c'est bien ainsi qu'il faut les désigner, bénéficiaient d'une impunité totale. Ils bénéficient même de l'argent du pétrole du  Golfe, en particulier pour leurs œuvres sociales qui leur permet d'attirer quelques fidèles.

 

Les émeutes de la semaine dernière ont été provoquées par la condamnation à mort d'un leader islamiste, pour crimes contre l'humanité commis pendant la guerre d'indépendance.

Je suis pour des juges indépendants,  même pour juger les criminels de guerre, qui doivent bénéficier d'une justice sereine et impartiale.

Je suis contre la peine de mort. Dans tous les cas, même les pires. Je souhaite donc un moratoire de non exécution des sentences de mort prononcées.

 

Mais que penser quand les militants islamistes s'en prennent de manière violente aux partisans du Tribunal, et, dans la foulée, brulent les temples bouddhistes, ou hindouistes, s'en prennent aux musulmans qui n'ont pas la même conception obscurantiste de l'Islam ?

1.500 maisons ont été détruites par leur folie meurtrière.

 

Quarante ans après sa guerre d'indépendance le Bangladesh n'est pas encore sur le chemin de la réconciliation. D'autant moins que les anciens "collabos" sont à la tête d'une organisation politique non démocratique.

 

 

 

 

13/03/2013

Les Hauts de Hurlevent toujours dans le vent

Les Hauts de Hurlevent

 

Scénario de Yann, d'après le roman d'Emily Brontë

 

Dessin et couleur d'Edith

 

Editions Delcourt, collection Ex-libris

 

 

 

Excellente adaptation en BD du chef d'œuvre d'Emily Brontë, paru un an avant le décès de l'auteur, alors âgée de trente ans. Un grand classique de la littérature anglaise du XIXe siècle.

 

Le jeune Heathcliff, bohémien, aujourd'hui nous dirions probablement "Rom", est adopté par le bourgeois propriétaire des "Hauts de Hurlevent".

Le fils de la maison ne supporte pas cette arrivée.

Les relations d'Heathcliff, avec la fille, Catherine, sa sœur adoptive, sont beaucoup plus ambigus. Un amour impossible, car la différence sociale est trop grande. Quelle petite bourgeoise de Neuilly accepterait de se marier avec un Rom ? Même si elle en est un peu amoureuse.

L'amour contre les conventions sociale = un grand livre romantique !

Les enfants reproduisent en partie, mais pas complètement, les schémas culturels de leurs parents, surtout quand l'esprit de vengeance guide leurs actions.

 

Roman féministe ? Emily n'était pas une "suffragette" avant l'heure, mais ses héroïnes sont loin d'être totalement soumises.

 

 

08:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd