25/05/2013
le roman policier de G. Moustaki
Georges Moustaki
Petite rue des bouchers
Livre de poche n°15366
Tout le monde connait les grands succès de Georges Moustaki. Ses romans sont moins connus. Il a même écrit, il y a dix ans, un roman policier qui s’inspire de ses années bruxelloises, bien avant l’immense succès du « métèque ».
L’enquête policière est accessoire, mais constitue un excellent prétexte pour parler de la « petite rue de bouchers », avant qu’elle ne soit l’actuel passage obligé de « hordes de touristes ».
Est-ce pour « nettoyer la place » de ce « quartier interlope », spéculation foncière à la clé, que s’enchaînent disparitions et morts suspectes, menaces et apparition des mafias italienne et yougoslave ?
C’était un temps où il était possible de rencontrer, au fond d’un estaminet, un chanteur idéaliste, à grandes dents, prénommé Jacques et surnommé « l’abbé », parlant toujours de lui à la troisième personne ». « On ne peut pas ne pas l’aimer ».
« Ca bouge dans les bouges, comme dit Jacques dans sa chanson ».
Rien à voir avec « le haut de la ville » et la très cossue avenue Louise.
Il y a même un protagoniste qui habite « en plein cœur de Woluwe » !
« Bruxelles est une ville au féminin et au pluriel. C’est une mère, une sœur, une amante, une houri, une prostituée, une jeune fille. Elle se donne facilement et personne ne la possède. » « Sa situation géographique en fait le centre névralgique de tous les trafics. »
13:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moustaki, littérature
24/05/2013
The company you keep
Sous surveillance
De et Avec Robert Reddford
Avec Shia Laboeuf, Julie Christie, Susan Sarandon, Nick Nolte
A la fin des années 60, ils étaient activistes, contre la guerre du Viêt-Nam, ne se contentant plus des actions non violentes.
Un peu plus de 40 ans plus tard, ils ont donné la priorité à leur famille, et vivent "planqués" sous de fausses identités, ce qui n'est pas étonnant.
Ce qui l'est davantage, c'est que le FBI soit, de nouveau, à leurs trousses.
Le beau Robert, 76 ans, a du mal à nous faire croire qu'il court vraiment.
Un film plein de mélancolie, pour les gens de ma génération. La guerre du Viêt-Nam est terminée depuis longtemps, mais ce pays est toujours aussi loin de la démocratie.
Notre idéalisme a, plus ou moins, survécu...
Les personnages du film se retrouvent face aux erreurs de leur passé.
Heureusement que les partisans de la lutte armée étaient ultra-minoritaires !
08:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
23/05/2013
Rwanda : déni permanent de démocratie
Rwanda : il faut sortir Victoire Ingabire de prison
Bientôt 20 ans que les troupes de Kagamé, venues d'Ouganda ont gagné la sanglante guerre, qui a dégénéré en génocide, puis en contre-génocide.
Et le Rwanda ne s'approche toujours pas du moindre critère démocratique.
Kagamé a obtenue 93% des suffrages aux dernières élections. Seul Bachar el Assad a fait mieux...
Les opposants sont interdits de candidature, harcelés, intimidés...et même parfois jetés en prison, comme Victoire Ingabire, présidente des "Forces Démocratiques Unifiées".
Elle ne peut pas être accusée d'avoir participé au génocide, ni même de sympathie avec l'ancien régime, puisqu'elle était alors en exil.
L'instrument politique, et malheureusement judiciaire, pour faire taire toute critique est toujours le même : "négationnisme", "idéologie génocidaire", "divisionnisme".
Surtout ne pas faire remarquer que les Tutsis (10% de la population) ont repris leur domination séculaire.
Surtout ne pas réclamer la démocratie qui mettrait fin à la domination d'une minorité.
Les Rwandais ne veulent surtout pas d'une nouvelle guerre civile. La dernière a été trop meurtrière. Personne ne veut prendre le moindre risque d'une nouvelle déstabilisation de toute la région des Grands lacs africains.
Il faut donc vivre avec la dictature, et assister à des procès qui n'ont de motivations que politiques.
Notre rôle est de ne pas oublier les opposants politiques en prison, et de demander leur libération.
08:45 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
22/05/2013
les funérailles de Staline
La mort de Staline (2)
Les funérailles
Scénario : Fabien Naury, Dessin : Thierry Robin
Couleur :Lorien Aureyre
Editions Dargaud
Khrouchtchev, qui n'a pas, encore, pu devenir Secrétaire général du parti, reçoit comme "lot de consolation", la responsabilité de l'organisation des funérailles.
Les choses se passent mal. Le peuple veut rendre un hommage à Staline. Mais la nomenklatura au pouvoir craint les attroupements qui pourraient devenir hostiles. L'armée tire sur la foule qui chante "l'Internationale".
Chaque clan du pouvoir prépare des listes d'épuration.
Le maréchal Joukov, héros des batailles de Stalingrad et Berlin, réclame, au nom de l'armée, la destitution du fils de Staline, général incompétent et alcoolique. "Comment peut-on vivre quand on est le fils de Dieu ?".
L'album se termine par la chute de Béria, qui se croyait protégé par les fiches qu'il possédait sur tout le monde. Mais c'est peut-être à cause d'elles que les autres membres de la direction ont organisé son arrestation.
"Est-ce qu'ils croient vraiment que moi, Béria, j'ai été assez puissant pour liquider sans procès des centaines de milliers de gens ?"
Béria sert de fusible. La remise en cause de Staline viendra plus tard.
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
21/05/2013
Evasion fiscale : rapport sur ce que cela coute
L'évasion fiscale et l'évitement fiscal pourraient coûter 1000 milliards d'euros aux gouvernements des Etats membres de l'Union Européenne.
Dans un nombre significatif de pays, la perte de revenus fiscaux résultant de l'économie souterraine pourrait s'élever à plus de 20% des dépenses totales du gouvernement, et dans certains cas cette somme excède les 30% des revenus totaux des gouvernements.
En moyenne, la perte de revenus fiscaux résultant de l'économie souterraine en Europe équivaut à 105,8% du montant total des dépenses de santé dans les pays de l'UE.
le montant de la perte de revenus fiscaux est en moyenne plus de quatre fois plus élevé que le montant consacré à l'enseignement.
S'il pouvait être mis un terme à l'évasion fiscale, la dette publique totale de l'UE pourrait être remboursée en seulement 8,8 ans.
il n'y a pas de rapport évident entre le niveau de taxation et l'évasion fiscale dans les Etats membres de l'Union Européenne.
17:09 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe