19/09/2013
Morandi aux Beaux-Arts de Bruxelles
Rétrospective Giorgio Morandi
Grand choc culturel moins d'une semaine après l'exposition Lichtenstein à Beaubourg. La différence est patente. Adieu les couleurs criantes et les grands aplats, bonjour les formes douces et les couleurs reposantes.
Morandi, peintre phare d'Emilie Romagne du XXe siècle. Influencé par les cubistes. Très peu par les impressionnistes. A peine par l'art abstrait. Une peinture qui reste très classique.
Ce qui m'a frappé dans cette exposition, qui présente des œuvres de 1924 à 1958, est la dominante des natures mortes et des paysages. A part quelques autoportraits, pas de trace d'êtres vivants. Mais une salle entière est consacrée aux bouquets de fleurs, aux couleurs très sages. Contrairement à Lichtenstein, Morandi a sa place dans la chambre à coucher. Pas de risque d'être réveillé.
J'avoue ignorer si Morandi a eu droit à une exposition de ce genre à Paris, ou ailleurs en France.
08:51 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo
18/09/2013
Le fantôme blanc
Un amour de Chine
De Jia Yi et Denis Deprez
Extrait de « grands reporters », « 650 pages de récits graphiques »
Editions « Les Arènes XXI »
Toutes les contradictions de la Chine d’aujourd’hui, entre traditions et modernité agressive, à travers l’amour d’une jeune cantonaise et d’un jeune belge, dans un récit à deux voix joliment illustré.
Guangzhou (Canton), « une cité rugissante de douze millions d’habitants » et son réseau d’autoroutes urbaines suspendues.
On ne parle pas de la « Révolution culturelle » ni du passé avec l’étranger car « cela ne regarde que les Chinois ».
Un amour réciproque entre une Chinoise, fille unique, et un occidental (un fantôme blanc). Les parents ne sont pas venus à l’aéroport pour dire au revoir à leur fille, enceinte et qui partait loin d’eux.
08:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
16/09/2013
Roy Lichtenstein au centre Pompidou
Diverses facettes de Roy Lichtenstein
De Lichtenstein, je connaissais surtout les grands tableaux, ou les affiches, inspirées des « comics » américains, de guerre et d’amour (« I love you too, Jeff, but…).
Ces œuvres se retrouvent à Pompidou, à commencer par le tableau représentant Mickey et Donald.
Pour les œuvres inspirées de la BD, un jaune parfaitement reconnaissable. Souvent de grands aplats de couleurs vives.
Je connaissais moins ses créations pointillistes.
Une grande partie de l’exposition est consacrée à sa relecture des œuvres des grands maîtres. Il réfute absolument les qualificatifs de « parodies » ou de « pastiches ». Même pas de l’ironie. Il « revisite » Picasso, Matisse, Léger, Mondrian, Brancusi, Klee, Cézanne, et bien entendu Monnet et sa série consacrée à la cathédrale de Rouen, sans parler de la peinture traditionnelle japonaise et la peinture chinoise datant d’un millier d’années.
Quelques sculptures également, comme des prolongements de ses toiles.
Première grande exposition de Lichtenstein à Paris, depuis presque trente ans. Il faut y aller, avant le 4 novembre, au cas où il faudrait attendre autant pour la prochaine…
Parmi tous les livres parus pour l’occasion, j’ai choisi, le petit catalogue du centre Pompidou (le gros est un peu cher), le numéro spécial de « Beaux Arts », et « Affiches » des éditions Prisma.
08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo
15/09/2013
A Paris, pour voir des vélos
Salon du vélo Porte de Versailles, jusqu’à ce soir Exposition de superbes machines, très belles, mais je ne me suis pas attardé devant les bêtes de course. J’en suis à envisager un vélo à assistance électrique, pour grimper les côtes un peu trop raides. Batterie sur le porte- bagages ou sur le cadre ? Moteur dans le pédalier ou dans le moyeu ? Combien de vitesses ? Combien de niveau d’assistance ? Comment se combinent les deux ? Importance du poids du vélo ? Je me suis senti trop incompétent pour décider…
07:56 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (1)
14/09/2013
retour au village
HOME
Toni Morrison
Christian Bourgois éditeur
Frank, de retour de la guerre de Corée ("Plus il y avait de tués, plus les guerriers étaient courageux et non les commandants plus stupides"), rentre, par étapes, chez lui (home) en Alabama pour retrouver sa sœur, et l'amener dans le village où ils ont grandit.
"La plupart des jeunes gens s'étaient engagés dans le conflit ; une fois démobilisés, ils ne revinrent pas travailler dans le coton, les arachides ou le bois de construction".
Une bonne occasion pour parler des conditions de vie dans le sud de l'Amérique rurale des années cinquante, avec des retours en arrière à l'époque de la dépression économique de 1929 et du début des années 30. "Cette période que les riches appelaient la Grande Crise et eux, la vie".
Il fallait travailler très dur. "La paresse était plus qu'intolérable à leurs yeux : elle était inhumaine."
08:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature