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02/06/2006

Ce n'est pas que du cinéma

Mar Adentro
Ce soir (vendredi)
à 19 heures
à l'AREA
La mer à l'intérieur de soi, quand on ne peut plus y aller qu'en rêve, parce que l'on est paralysé, et que l'on souhaite en finir avec une vie qui n'est que dépendance.
Un très beau film, très émouvant, qui n'est pas un plaidoyer car il présente tous les points de vue.
Difficile de ne pas avoir la gorge serrée.
L'éclairage de Madame Humbert, qui a vécu ce drame avec son fils Vincent,  sera probablement important, et le point de vue du parlementaire (Michel Lefait) qui a traduit en proposition de Loi ce désir si fort et si dérangeant,  ne sera pas inutile.
Une question de philosophie plus que de politique, même si, à un moment donné, il faut bien que les élus de la Nation prennent position par leur vote.
 

09:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

29/03/2006

Petites confidences à ma psy

 

Petites confidences à ma psy
(Prime)

 

Cela fait longtemps que je n'avais pas autant ri au cinéma.
Ce film rappelle les meilleurs Woody Allen : il y a New-York, il y a un(e) psy, il y a une famille juive, avec une mère possessive.
Il y a l'Amour avec toutes les difficultés à vivre ensemble, surtout quand il y a une différence de générations.
Et il y a l'humour qui fait tout passer...

 

 

 

 

14:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2006

L'ivresse du pouvoir

L'ivresse du pouvoir
de Claude Chabrol
avec Isabelle Hupert
On le sait, au moins  depuis les "Lumières", les seules limites d'un pouvoir, ce sont ses contre pouvoirs.
On sait également que "le pouvoir rend fou" et que le "pouvoir absolu rend absolument fou".
On sait, au moins depuis l'affaire d'Outreau, que chaque juge d'instruction est une des personnes les plus  puissantes de France.

 

Isabelle Hupert est formidable dans le rôle de la juge Eva Joly qui cherche à faire tomber les puissants, et elle nous fait bien sentir l'ivresse qu'elle en éprouve.
Mais ces puissants sont manifestement des habitués de "l'ivresse du pouvoir" qui leur avait donné un sentiment d'impunité totale.

 

Aujourd'hui, Eva Joly n'est plus juge et elle est retournée en Suède, son pays d'origine où une vice-premier ministre brillante a vu sa carrière politique brisée pour avoir utilisé indument sa carte de crédit officielle, au lieu de sa carte personnelle, pour faire un achat qu'elle avait remboursé avant même que le compte soit débité.
Pas étonnant qu'Eva Joly se soit sentie un peu perdu dans notre système judiciaire et nos mœurs qui donnent à "l'ivresse  du pouvoir" des beaux jours devant elle.

 

14:26 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2006

Syriana

Syriana
de et avec George Clooney, oscar du meilleur second rôle

 

 

Les cinéastes américains ne se privent pas de critiquer la politique américaine, en particulier la politique extérieure, et George Clooney n'est pas le dernier.
Bien sur ce n'est pas un "scoop" : la politique américaine est guidée essentiellement par son approvisionnement énergétique et tous les coups sont permis pour avoir du pétrole : manipulations, pressions et même assassinat.
Pour contrebalancer les méchants, il y a quand même un gentil américain qui croit à la possibilité de réformer les monarchies pétrolières dans le sens de la démocratie et de l'intérêt de leurs peuples.
Le film est basé sur les mémoires d'un ancien agent de la CIA qui soulignent l'incompétence de ses anciens collègues : sur la cinquantaine d'agents de la CIA chargés de la péninsule arabique, seuls trois parlaient l'arabe.
Dans le film, non seulement le beau George parle parfaitement cette langue, mais en plus il maîtrise le farsi (langue nationale de l'Iran) !

 

10:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2006

Lord of war




Lord of War

Avec Nicolas Cage


Toute l'horreur du trafic des armes, toute la crudité de la réalité contemporaine, mais avec humour, à travers un personnage que Nicolas Cage parvient à rendre sympathique.
Un film d'action qui ne glorifie pas les super-héros et se permet même de ridiculiser Rambo.
Les gens riaient souvent dans la salle, mais il est impossible que leur réflexion sur la question n'est pas progressée de manière irréversible.

Après l'expérience de médicaments dans "la constance du jardinier", une autre plaie de l'Afrique est mise à nue.


17:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)