08/01/2007
Hors de prix
Hors de prix
De Pierre Salvadori
Avec Gad Elmaleh et Audrey Tautou
Une autre comédie romantique qui pose des questions, et surtout cette question sociale que nous nous posons depuis les contes de fées de notre enfance : les princesses peuvent-elles aimer les crapauds ? Suffit-il qu'une princesse embrasse le crapaud pour que celui-ci se transforme en prince ?
La princesse, c'est Audrey Tautou, bien loin de ses rôles habituels, surtout d'Amélie. Elle vit dans le luxe, chasse les vieux riches pour que ça dure, porte des décolletés vertigineux de robes que l'on devine "hors de prix".
Le "crapaud", éperdu d'Amour pour la belle, c'est Gad Elmaleh, serveur de son état, qui devient "escort boy" pour se hisser dans le monde de sa bien aimée.
Le film pose la question de la relation entre l'argent et l'amour...mais sans apporter de réponse, car quand on les voit choisir l'amour plutôt que l'argent, on ne peut s'empêcher de se demander combien de temps ils vont pouvoir vivre d'amour et d'eau fraîche, surtout la princesse habituée à la vie de luxe ?
11:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2007
Mauvaise foi
Mauvaise foi
De et avec Roschdy Zem
Avec Cécile de France
Et Jean-Pierre Cassel
Ainsi qu'une apparition de Xavier Beauvois, en dragueur alcoolo, Roschdy Zem ayant joué dans deux de ses films
Il est musulman (si peu), elle est juive (par filiation), ni l'un ni l'autre ne pratiquant, ils vivent ensemble sans problèmes spécifiques depuis quatre ans, quand un bébé s'annonce qui pose le problème de la confrontation des familles, des traditions, du regard des autres.
Une histoire d'amour comme je les aime : à la fois une comédie et l'invitation à se poser des questions sociétales : les racismes, l'acceptation de l'autre comme il/elle est, les frontières entre tradition et religion, entre croyances et superstitions, tout ça avec émotion(s), avec des acteurs tous excellents surtout Cécile de France, lumineuse.
La religion est une affaire privée, le couple également, mais peut-on laisser la (les) religion(s) à l'extérieur du couple ?
A noter que les deux protagonistes, bien que de religions différentes sont d'un milieu social identique : immigrés de la seconde génération, parfaitement intégrés dans le pays où ils sont nés et où ils réussissent professionnellement dans des métiers qui amènent à s'occuper des autres.
L'histoire n'aurait pas été la même si l'arabe avait été chômeur plutôt que professeur au conservatoire !
Le racisme n'est-il pas d'abord social ?
11:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2006
à propos du film de Chourraqui
Jérusalem : l'Histoire revue et corrigée
Le film d'Elie Chouraqui est projeté en Angleterre.
Contrairement à la France, où personne ne semble avoir relevé les inexactitudes historiques (voir ma note sur le film), dans le grand quotidien "The Independant", Robert Fisk (auteur de "la grande guerre pour la civilisation"-voir ma note sur son livre), journaliste en poste au Moyen-Orient depuis plusieurs dizaines d'années reproche au film de déformer délibérément les évènements qui ont entouré la fondation de l'Etat d'Israël.
Il insiste particulièrement sur les évènements tragiques de Deir Yassine (devenu Givat Shaul).
Il est courageux de la part de Chourraqui d'évoquer cette page sombre, mais, comme le fait remarquer Fisk, contrairement à ce que fait croire le film, les massacres n'ont pas été le fait d'un gang de truands déconnecté de l'armée israélienne, mais s'inscrivait dans le cadre d'une "purification ethnique", soulignée par l'historien israélien Avi Schlaim.
"Purification ethnique" facilitée, on ne le dira jamais assez, par les autorités arabes, palestiniennes et des pays voisins.
14:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
17/12/2006
Arthur et Arthur
Arthur et les Minimoys
Film d'animation en 3D de Luc Besson
Arthur (8 ans) a beaucoup aimé, l'histoire, les personnages, le graphisme.
Sa grand-mère également.
Ils ont donc décidé d'y retourner, avec autant de plaisir.
Arthur m'a fait remarquer que, dans le film, le grand-père est souvent parti en Afrique.
Je lui ai répondu que le cinéma a des points communs avec la vie réelle, mais seulement des points communs !
16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2006
Scoop
Scoop
De et avec Woody Allen et Scarlett Johansson
Après la période newyorkaise, la période londonienne.
Comme souvent dans les films de Woody Allen, l'intrigue a peu d'importance et la crédibilité du scénario n'est pas son premier atout.
Reste la question : jusqu'où un(e) journaliste est-il prêt(e) à aller pour avoir un "scoop", une information publiée avant tout le monde ?
Reste aussi, bien entendu, les dialogues "ciselés", les réparties drolatiques, l'autodérision du Maître...et le charme de Scarlett !
11:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)