je crois que je l'aime

Je crois que je l'aime

 

 

Avec Vincent Lindon, Sandrine Bonaire et Jean-François Berléand

 

 

C'est l'histoire d'un patron qui tombe amoureux d'une artiste, mais comme il a eu de mauvaises expériences antérieures, il demande à son chef de la sécurité d'enquêter sur elle.

 

C'est une comédie romantique et dès le départ tout le monde sait que ça se terminera bien.

 

Les rebondissements, les situations et surtout les dialogues sont excellents et cela fait longtemps que je n'avais pas autant ri et souri au cinéma.

 

Vincent Lindon est un peu trop sympa et "cool" pour être crédible en patron d'une multinationale.

 

Sandrine a un sourire irrésistible. Elle n'a aucun mal à nous faire croire que la femme qu'elle joue est belle et cultivée, pleine d'humour. Quel hasard de la vie a pu faire qu'elle soit encore seule ? Il était temps qu'elle rencontre le prince charmant !

 

Berléand est irrésistible en ancien flic décalé.

 

Bref une comédie sympathique, parfaite pour un long week-end.

 

 

 

come back

Come back

 

(Music and lyrics)

 

De marc Lawrence

 

Avec Hugh Grant et Drew Barrymore

 

 

 

Le titre anglais est plus explicite : il y a la musique et les paroles, qui s'accordent pour faire une chanson...comme l'homme et la femme.

 

Car il s'agit d'une comédie romantique dans laquelle on sait, dès le début, que les deux héros sont faits l'un pour l'autre. Pas de surprise !

 

Les acteurs sont très bons, les dialogues excellents, la musique pas mauvaise.

 

Le titre "français" "come back" fait référence à la mode actuelle pour les chanteurs des années 60 et 70, comme le prouve le succès en France de la tournée "âge tendre et tête de bois", composée exclusivement de vedettes de ces années là.

 

En arrière fond, la même idéologie si populaire aux USA : si tu as du talent et que tu travailles, un jour tu auras ta chance...

 

 

 

cité interdite

Cité interdite

 

(Curse of the golden flower)

 

De Zhang Yimou

 

Avec Gong Li

 

 

 

Pour celles et ceux qui aiment les films à grand spectacle, avec des milliers de figurants composant des tableaux colorés et vivants, et la musique qui va avec.

 

Mieux vaut donc le voir sur grand écran !

 

L'histoire, qui se déroule à la fin du moyen-âge,  est secondaire : la lutte pour le pouvoir absolu, les relations conjugales, les relations homme/femme (l'amour, toujours), les trahisons...

 

Gong Li est plus "impériale" que jamais.

 

Pour vous aider à vous y retrouver dans les scènes de bataille : les "ninjas" sont les "mousquetaires" du Roi et les partisans de la Reine portent comme emblème un chrysanthème brodé.

 

j'veux pas que tu t'en ailles

J'veux pas que tu t'en ailles

 

 

De Bernard Jeanjean

 

Avec Richard Berry, Judith Godrèche et Julien Boisselier

 

 

 

Le mari, la femme, l'amant, trio bien connu.

 

Le patient qui parle à son psy de son amour sans connaître le lien entre le psy et l'être aimé, on l'a vu il n'y a pas longtemps dans "petites confidences à ma psy".

 

Ce film est un mélange des deux.

 

Il vaut surtout par ses acteurs, et donc son actrice, rayonnante.

 

Il se laisse regarder sans ennui et même avec plaisir, pour oublier qu'il y a eu une campagne électorale et que d'autres nous attendent.

 

 

quand l'argent pourrit les relations de couple

Le prix à payer

 

 

D'Alexandra Leclère

 

Avec Nathalie Baye, Gérard Lanvin, Christian Clavier, Géraldine Pailhas

 

 

Les problèmes de couples sont souvent des problèmes d'argent, ou des problèmes de sexe, ou les deux réunis.

 

Nous avons élevé nos filles dans une égalité complète. Donc d'égalité devant le travail, seule garantie de l'indépendance.

 

Que jamais elles ne se trouvent confrontées à un chantage, obligées de faire ce dont elles n'auraient pas envie.

 

Et à voir ce film, je ne le regrette pas.

 

Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas l'histoire, elle est simple : deux femmes vivent "au crochet" de leurs maris respectifs, l'une pour faire du shopping, l'autre pour écrire un livre, oubliant la contrepartie : le devoir conjugal.

 

Pour une fois Clavier ne cherche pas à imiter De Funès, comme s'il avait avalé la boîte de Lexomil de son copain Sarko. Il a perdu le goût de la conquête, et pas seulement de la conquête de sa femme. Elle en perd le goût de l'eau. ( la "chanson des vieux amants" de Brel).

 

Le pire c'est qu'il n'y a même pas de disputes dans le couple, ils sont gentils l'un envers l'autre.

 

Après un début tonitruant la sortie de crise se fait un peu attendre.

 

Je ne raconterai donc pas la fin, afin de ne pas vous inciter à partir à la moitié du film, quand il commence à être un peu longuet.