09/12/2006
Prête moi ta main
Prête-moi ta main
Avec Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg
Ce film pourrait être une comédie américaine.
Le problème n'est pas de savoir si à la fin les deux protagonistes vont "se marier et avoir beaucoup d'enfants", on le devine dès le début. Ce qui compte ce sont les anecdotes et les tribulations pour y arriver.Le célibataire endurci joué par Chabat va forcément craquer pour Charlotte, car Charlotte est particulièrement craquante dans ce film.
Bernadette Lafont en chef de tribu régnant sur ses filles...et son fils, est très drôle également.
09:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2006
le diable s'habille en Prada
Le diable s'habille en Prada
C'est une comédie, mais qui fait réfléchir.
Beaucoup de jeunes filles et de jeunes femmes dans la salle, mais, même si le film se passe dans le milieu de la mode, tout le monde peut se sentir concerné par la façon tyrannique de se comporter de cette "chef" qui instrumentalise ses subordonné(e)s et ne se donne pas la peine de faire semblant d'être humaine.
Se faire traiter comme un paillasson pour faire carrière peut être un choix, mais souvent le "choix" n'est qu'entre ravaler ses larmes et le chômage...
Comme c'est une comédie américaine tout se termine pour le mieux !
09:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
05/11/2006
l'homme qui remplace les sondages
Comme tout le monde
De Pierre-Paul Renders
Avec Gilbert Melki, Chantal Laubry et Thierry Lhermitte
Le cinéma belge est souvent excellent, dans la description sociale, mais aussi dans l'humour.
Le film invente le personnage d'un homme "comme tout le monde" qui réagit comme la majorité des sondés, et sur ce prétexte le film souligne le côté caricatural de ce monde basé sur les sondages, ou tous les produits sont testés, ou toutes nos préférences sont sondées, la politique n'échappant pas à la règle, comme nous pouvons le constater actuellement à l'approche de l'élection présidentielle.
Le film est très drôle et il est difficile de ne pas penser à Chirac, ou pour les plus vieux à Giscard, en voyant le Président de la République, magnifiquement joué par Thierry Lhermitte, obsédé par les effets de mode, voulant absolument connaître l'opinion des Français pour se faire réélire.
16:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)
03/11/2006
un film qui mérite le dérangement
Une vérité qui dérange
(An inconvenient truth)
De Davis Guggenheim
Avec Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis
"Le problème du réchauffement climatique est moral, éthique et spirituel, mais les solutions sont politiques et économiques", déclare Al Gore, qui se présente, avec une pointe d'autodérision, comme "ex futur Président des Etats-Unis".
Il rappelle au passage la façon dont il a été battu par W Bush, malgré une majorité de votes populaires, par des votes litigieux dans l'Etat de Floride gouverné par le frère Bush.
Quand il était vice-président de Bill Clinton, Al Gore avait signé le Protocole de Kyoto contre la pollution atmosphérique qui provoque le réchauffement climatique.
Mais Bush a été élu, et les USA n'ont jamais ratifié Kyoto, donnant le mauvais exemple à d'autres pays qui en ont fait autant.
Tout au long du film, jamais ennuyeux, sont montrées les causes et les conséquences du réchauffement climatique.
Les chiffres les plus effrayants concernent les médias :
- 98% des articles scientifiques sont d'accord sur les dangers du phénomène ;
- 56% des articles de "vulgarisation" des journaux et des magazines, à destination du grand public minimisent les causes et les conséquences, sur le thème "ne vous inquiétez pas, ce n'est pas si grave".
Al Gore n'hésite pas à mettre en avant la responsabilité particulière des USA qui "fournissent" 30% de la population atmosphérique mondiale.
Le film se termine par des conseils individuels et collectifs pour limiter la pollution atmosphérique.
Un film qu'il faut voir. Vous conseillerez vos amis d'aller le voir.
Il mériterait d'être projeté à l'AREA !
16:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2006
God save
The Queen
De Stephen Frears
Avec Helen Mirren
Souvenez-vous : la mort de Diana, l'émotion populaire, la rigidité de la famille royale.
Ce film retrace ces évènements et en profite pour poser le problème du rôle de la Reine, et de la famille royale, dans le système politique britannique.
En utilisant l'expression "princesse du peuple", Tony Blair, tout juste élu Premier ministre, se place au zénith, et malgré son désir d'aider la Reine, accentue le décalage entre la famille royale et l'opinion publique.
La Reine finit par comprendre qu'elle doit faire un geste.
Son mari apparait comme totalement coupé des réalités, enfermé dans ses certitudes, et préoccupé par ses chasses au cerf (il fait penser à Louis XVI).
On voit bien que ces gens vivent dans un monde totalement différent du notre, mais que c'est peut-être ça qui plaît et assure la longévité de la monarchie ?
En conclusion, un bon film, intelligent et plein d'humour (british, of course), justement récompensé à la Mostra de Venise, en particulier pour l'interprétation d'Helen Mirren, tellement criante de vérité que maintenant, quand je vois des photos de celle qui dort à Buckingham, je me demande si ce n'est pas une usurpatrice.
22:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)