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21/04/2007

le candidat

Le candidat

 

 

De Niels Arestrup

 

avec Yvan Attal...et Niels Arestrup

 

 

 

Yvan Attal raconte qu'il respecte d'avantage les hommes politiques depuis qu'il a joué ce rôle d'un candidat à la veille du 2ème tour de l'élection présidentielle.

 

Le film montre,  en effet, que c'est "un métier de chien" et épouse d'homme politique  encore plus dur puisque les sacrifices sont directs et les gratifications uniquement par personne interposée.

 

Même si le personnage de Niels Arestup (un "éléphant" du parti dirait-on s'il était socialiste) déclare qu'il faut avoir des "couilles de mammouth", ce n'est pas une question de sexe puisque Golda Meir, Margaret Tatcher...et Ségolène Royal ont prouvé "qu'elles en avaient" !

 

Yvan Attal raconte également qu'il a rencontré François Hollande à plusieurs reprises pour s'en inspiré pour composer le personnage.

 

Mais Yvan Attal a manqué quelque chose qui fait perdre de la crédibilité à son personnage : un homme politique, pour être élu, pour arriver au deuxième tour de l'élection présidentielle doit impérativement sourire.

 

Un air préoccupé en permanence est rédhibitoire !

 

On peut également, malheureusement,  se demander si un discours pacifiste permet de gagner le moindre point dans les sondages.

 

Si c'était vrai, nous le remarquerions en ce moment, idéal pour voir ce film...

 

 

13:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2007

Good bye Bafana

Good bye Bafana

 

 

De Billie August

 

Avec Joseph Fiennes et Diane Krüger

 

 

 

 La vie de prison de Nelson Mandela, d'après les mémoires de son geôlier ("le regard de l'antilope", que j'avoue ne pas avoir lues).

 

C'est avec émotion que j'ai revu Robben island (que j'ai visité deux fois...après sa fermeture comme prison).

 

C'est un film que certains peuvent trouver trop lacrymal. (J'ai pleuré plusieurs fois, mais je ne suis pas un bon critère).

 

Joseph Fiennes est parfait dans le rôle du blanc qui a été contact du peuple noir, qui accepte d'être un "mouchard" des services de sécurité mais qui se pose des questions de conscience, au point de voir la punition divine dans ses propres malheurs, et qui évolue au contact de la personnalité,  hors du commun,  de Mandela, tout simplement parce qu'ils sont des êtres humains.

 

On peut trouver le film misogyne car Diane Krüger y joue le rôle d'une épouse raciste,  préoccupée prioritairement, sinon exclusivement, par ses problèmes domestiques.

 

Comme toutes les "bonnes femmes" ? (j'avoue que c'est une basse provocation pour vous faire réagir !)

 

L'acteur qui joue Mandela est bon,  sauf que, physiquement, quand on a approché "Mandiba" on a du mal à y croire. Un peu comme si on avait fait jouer le rôle de Piaf par Sandrine Kimberlain...

 

14:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

14/04/2007

Ensemble, c'est tout

Ensemble, c'est tout

 

 

De Claude Berri

 

Avec Audrey Tautou, Guillaume Canet, Hélène Surgère et Laurent Stocker (de la "Comédie française")

 

 

 

C'est une comédie romantique de notre temps, qui pose les problèmes de notre temps : la difficulté de vivre en couple, et même simplement de se parler pour révéler ses sentiments, de peur de "prendre une gifle", l'angoisse d'une personne âgée (Hélène Surgère excellente dans le rôle de la grand-mère) non pas devant la mort mais devant la nécessité de quitter son cadre de vie et ses animaux familiers, le sentiment de culpabilité du petit fils (Guillaume Canet impeccable) qui essaie de tout concilier, sa vie, son travail, son affection réelle pour sa grand-mère,  son refus de l'ingratitude.

 

Bien sûr le film a des baisses de rythme, et il faut une bonne heure avant que Guillaume Canet et Audrey Tautou (avec un personnage plus proche d'Amélie Poulain que de la call-girl de "Hors de prix") couchent ensemble et tout le film pour une "happy end" sans surprise. L'essentiel n'est pas dans l'histoire mais dans ces personnages attachants, y compris celui du "copain", Laurent Stocker, de la "Comédie française", que je ne crois pas avoir vu auparavant au cinéma et qui est époustouflant.

 

 

16:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

24/03/2007

Dreamgirls

Dreamgirls

 

De Bill Condon

 

Avec Jamie Foxx, Beyonce Knowles et Eddie Murphy

 

 

 

C'est une comédie musicale américaine.

 

Et comme c'est musical, tout dépend du genre de musique que vous aimez.

 

J'ai adoré tout le début : soul, R&B etc.

 

Au point que Catherine a menacé de changer de place tellement je remuais, avec l'envie de danser.

 

Ensuite,  le film raconte l'histoire d'une dérive vers le commercial, le disco, la "daube", sous l'impulsion d'un manager, ancien vendeur de voitures,  qui considère que chansons, chanteurs et chanteuses ne sont que des "produits", et j'ai beaucoup moins aimé, même si les chorégraphies sont spectaculaires. Le temps m'a même paru parfois longuet.

 

C'est américain, c'est à dire baigné dans l'idéologie américaine : tout le monde peut réussir avec du talent et du travail, les méchants sont toujours punis et les gentils récompensés.

 

Malheureusement la vie réelle est différente, même (surtout ?) aux USA...

 

 

13:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)

17/03/2007

L'assassinat de Robert Kennedy

 

 

 

 

 

 

 

 

Bobby

 

D'Emilio Estevez

 

Avec Anthony Hopkins, Harry Bellafonte,  Demi Moore, Sharon Stone...

 

 

 

Ce film n'est pas une biographie de Robert (Bobby) Kennedy.

 

Il évoque le dernier jour de celui-ci, le jour de son assassinat, alors que le vote des "primaires" démocrates devait faire de lui le candidat favori à l'élection présidentielle.

 

Aucun acteur ne joue  Bobby, sinon une silhouette, mais le film est entrecoupé de bandes d'actualités de l'époque qui montre le frère de John en train de faire campagne, et l'on est stupéfait par l'actualité de ses propos, quarante ans après, sur le rôle des USA. L'Irak a remplacé le Vietnam mais l'analyse n'a rien perdu de sa pertinence : W. n'est pas Bobby !

 

 

On voit également que la lutte contre la discrimination raciale bat son plein (Martin Luther King vient juste d'être assassiné).

 

 

Les personnes secondaires, même joués par de grands acteurs et de grandes actrices, restent secondaires.

 

 

Ceux qui ont connu la fin des années 60 retrouveront avec plaisir la musique américaine de l'époque, leurs enfants pourront constater que les vêtements qui reviennent à la mode aujourd'hui évoquent furieusement cette période...

 

 

 

 

 

 

15:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)