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21/12/2012

Comme le chantaient les Beatles

Love is all we need

 

De Susanne Blier

 

Avec Pierce Brosman et Trine Dyrholm

 

 

Deux quadragénaires, l'un veuf, l'autre quittée par son mari alors qu'elle se remet difficilement d'un cancer, se retrouvent à Sorrente,  en Italie (sud de Naples, en face de Capri) pour le mariage de leur enfant respectif.

 

C'est une comédie romantique dont la fin est prévisible, même si tout est loin de se passer comme prévu.

 

Comme son nom ne l'indique pas, Susanne Blier est danoise. Elle a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger pour "Revenge". Danoise également Trine Dyrholm, que l'on aperçoit dans "A royal affair", film danois dont j'ai déjà dit du bien, encore à l'affiche. Elle avait été révélée pour son rôle dans "Festen", film danois que je n'avais pas aimé.

 

 

 

08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

14/12/2012

Dactylo Rock

Populaire

 

De Régis Roinsard

 

Avec Romain Duris et Déborah François

 

 

1958 : de la Basse Normandie à New-York, l'ascension d'une championne de la vitesse dactylographique, à l'époque où les machines pesaient des tonnes. Une époque que l'on a du mal à imaginer,  tellement nous nous sommes habitués aux machines à traitement de textes, et même aux tablettes.

 

Une époque où le secrétariat pouvait apparaître comme un moyen d'émancipation pour de nombreuses jeunes filles des classes populaires.

 

Une comédie romantique avec le kitsch des années 50 (robes et coiffures de l'époque), avec le rythme trépidant du clavier, comme une compétition sportive.

 

Déborah François est craquante. Une autre grande actrice belge révélée par les frères Dardenne...

 

 

 

 

 

 

08:07 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

06/12/2012

Costa-Gavras plus militant, et plus cinéaste que jamais

Le capital

 

De Costa-Gavras

 

Avec Gad Elmaleh et Natacha Régnier

 

Le capital a bien changé depuis Marx. Il ne s'agit plus d'un capitalisme industriel, mais d'un capitalisme financier.

A la fin du film, un vieux monsieur, encore plus âgé que moi, s'est penché vers moi pour me dire : "c'est vrai tout ce qu'il dit..." Oui tout est vrai : les licenciements, malgré les bénéfices, pour faire remonter le cours des actions, les actionnaires qui réclament des profits toujours plus élevés, les salaires mirobolants de certains, auxquels s'ajoutent primes et stock-options, etc.

 

La force du film de Costa-Gavras est de ne pas faire de grands discours. Tout est clairement dit en quelques répliques.

 

Le choix de Gad Elmaleh est judicieux. Il donne une humanité sympathique, distancié,  à ce personnage tellement cynique qu'il serait possible de se demander s'il n'est pas un salaud absolu, si on ne le sentait capable de basculer du côté des justiciers. Robin des bois,  il aurait pu être. Il préfère prendre aux pauvres pour donner aux riches, qui le lui rendent bien. L'argent est son maître, parce que l'argent achète le respect.

Natacha Régnier est parfaite en épouse qui profite des facilités de l'argent, mais qui refuse de faire de celui-ci le maître de leur vie.

 

Un bon moment de cinéma intelligent. Comme toujours avec Costa-Gavras.

 

12:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

23/11/2012

Amour et politique

A Royal Affair

 

De Nikolaj Arcel

 

Avec Mads Mikelsen, Alicia Vikander

 

Ours d'argent du meilleur scénario au Festival de Berlin

 

 

Scénario inspiré d'une page authentique de l'histoire danoise.

Christian VII est un roi faible et instable, mais il pressent que son royaume a besoin de réformes.

 

Son médecin personnel, le comte Johan von Strumsee, marqué par "les Lumières" du siècle, réformateur convaincu, devient son principal conseiller.

Trop "libre penseur", il commettra la faute irréparable en devenant l'amant de la Reine Caroline-Mathilde, également réformatrice et délaissée par son mari.

Sous l'influence de son conseiller et de la reine, le roi abolira le servage, ce qui lui vaudra la haine des nobles. Il abolit également l'usage de la torture et la prison pour dette.

Le haut clergé se sent autant menacé que la noblesse par ces "libertins".

 

Je ne raconte pas la fin, afin de ne pas vous priver du suspens, mais sachez qu'après la fin du film la marche des réformes reprendra sa progression, ce qui évitera à la Suède de vivre une Révolution.

C'est probablement pour cela que la Suède est toujours un royaume constitutionnel.

 

En résumé : un excellent film en costumes, avec une belle histoire d'amour impossible et d'un intérêt historique certain, avec dans le principal rôle masculin, Mads Mikelsen, prix d'interprétation à Cannes pour "La chasse".

 

 

08:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma

15/11/2012

Hollywood au secours de la CIA

Argo

 

De et avec Ben Affleck

 

 

1979 : les "gardiens de la révolution" iranienne, prennent 52 personnes en otage à l'ambassade américaine de Téhéran. Six parviennent à s'échapper et se réfugient à l'ambassade du Canada. Un agent de la CIA est chargé de les "exfiltrer". Avec la complicité d'un producteur d'Hollywood, il invente le tournage d'un film. Les fugitifs se feront passer pour l'équipe technique du film.

 

Si un bon film, c'est d'abord une bonne histoire, celui-ci est excellent, inspirée d'une histoire vraie,  "déclassifiée" des archives de la CIA en 1997, bien racontée, avec une tension permanente, jusqu'au dénouement.

Les relations humaines entre les personnages confrontées à la peur sont bien décrites.

 

Ce que le film ne raconte pas, c'est que cette prise d'otages a coûté à Jimmy Carter sa réélection et a permis celle de Ronald Reagan...

 

08:32 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma