11/01/2013
Renoir, père et fils
Renoir
De Gilles Bourdos
Avec Michel Bouquet et Christa Theret
Il y a Auguste Renoir, peintre aux mains déformées, qui met toute son énergie restante dans sa peinture. "Quand je ne pourrai plus peindre avec mes mains, je peindrai avec ma queue". Magnifiquement incarné par Michel Bouquet.
Il y a Jean Renoir, futur grand cinéaste, aux relations difficiles avec son père. Qui tombe amoureux du modèle de son père. Elle deviendra son épouse et l'actrice fétiche de ses premiers films. Elle est interprétée par la ravissante Christa Theret, qui jouait la fille rebelle de Sophie Marceau dans LOL.
Contraste entre le velouté de sa peau et la "chair en décomposition" du vieillard artiste.
Il y a également les paysages du sud de la France, avec la vue sur la mer.
Seul problème : malgré l'intérêt psychologique, la réflexion sur la vieillesse, la guerre, l'avenir, le plaisir d'admirer le corps de Christa Theret, il n'y a pas beaucoup d'actions...
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
04/01/2013
Omar Sy policier de cinéma
De l’autre côté du périph
De David Charhon
Avec Omar Sy et Laurent Lafitte
Une comédie d’action dans laquelle l’intrigue a peu d’importance.
L’essentiel se trouve dans l’opposition entre les deux protagonistes : le grand noir de banlieue, joué par Omar Sy, que l’immense succès des « Intouchables » n’avait pas encore promu au statut de star quand le tournage a commencé, associé à un sociétaire de la Comédie française dont le personnage ne connaît de la banlieue qu’Auteuil.
Cela donne une bonne occasion de lutter contre les clichés et les idées préconçues, avec des dialogues qui fusent, écrits par les dialoguistes de l’excellent film d’animation « Les lascars ».
A noter que les scènes supposées se dérouler au siège du patronat ont été tournées dans le navire de béton d’Oscar Niemayer, le siège du PCF…
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
28/12/2012
Tolstoï bien adapté
Anna Karénine
De Joe Wright
Avec Keira Knightley, Jude Law, Alicia Vikander
Le roman de Tolstoï ne peut pas se résumer au triangle amoureux la femme, le mari et l'amant.
Il y a donc l'idéaliste Levine, double de l'écrivain, qui affranchit ses serfs, partage avec eux les travaux des champs, et rencontre, malgré sa maladresse, son âme sœur, interprétée par Alicia Vikander (la reine Caroline Mathilde dans "Royal Affair").
Il y a la dénonciation de l'hypocrisie de la société aristocratique qui excuse les maris volages, mais pas les femmes passionnées à la recherche du bonheur (sublime Keira Knightley). Tout est permis à condition que rien ne soit montré.
Pour mettre en scène cette nouvelle adaptation de plus de deux heures : Joe Wright, connu pour un autre film en costumes : "Orgueil et préjugés". Egalement réalisateur d'un film moins connu mais que j'ai bien aimé : "Le soliste", histoire d'un SDF violoniste.
L'histoire d'Anna Karénine est racontée dans un théâtre. Choix déconcertant mais réussi, grâce à la gestuelle, souvent chorégraphique; et aux effets spéciaux.
Le résultat est un grand spectacle en costumes filmé avec virtuosité.
08:15 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
21/12/2012
Comme le chantaient les Beatles
Love is all we need
De Susanne Blier
Avec Pierce Brosman et Trine Dyrholm
Deux quadragénaires, l'un veuf, l'autre quittée par son mari alors qu'elle se remet difficilement d'un cancer, se retrouvent à Sorrente, en Italie (sud de Naples, en face de Capri) pour le mariage de leur enfant respectif.
C'est une comédie romantique dont la fin est prévisible, même si tout est loin de se passer comme prévu.
Comme son nom ne l'indique pas, Susanne Blier est danoise. Elle a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger pour "Revenge". Danoise également Trine Dyrholm, que l'on aperçoit dans "A royal affair", film danois dont j'ai déjà dit du bien, encore à l'affiche. Elle avait été révélée pour son rôle dans "Festen", film danois que je n'avais pas aimé.
08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
14/12/2012
Dactylo Rock
Populaire
De Régis Roinsard
Avec Romain Duris et Déborah François
1958 : de la Basse Normandie à New-York, l'ascension d'une championne de la vitesse dactylographique, à l'époque où les machines pesaient des tonnes. Une époque que l'on a du mal à imaginer, tellement nous nous sommes habitués aux machines à traitement de textes, et même aux tablettes.
Une époque où le secrétariat pouvait apparaître comme un moyen d'émancipation pour de nombreuses jeunes filles des classes populaires.
Une comédie romantique avec le kitsch des années 50 (robes et coiffures de l'époque), avec le rythme trépidant du clavier, comme une compétition sportive.
Déborah François est craquante. Une autre grande actrice belge révélée par les frères Dardenne...
08:07 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma