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22/03/2013

le paumé et le charlatan

The Master

 

De Paul Thomas Anderson (Prix de la mise en scène, Mostra de Venise)

 

Avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman (Prix commun d'interprétation masculine à la Mostra de Venise ; Prix du meilleur acteur à J. Phoenix à Los Angeles)

 

 

Scientologie, ou pas ?

Aucune importance car le film montre peu le mécanisme sectaire. Et cela a constitué ma principale déception.

 

L'action se passe après la guerre. Un marin alcoolique et violent est "adopté" par un gourou entouré de quelques fidèles, dont quelques riches.

Tout est dans la psychologie de la relation bizarre entre ces deux hommes, le paumé et le charlatan. 

 

Les critiques sont généralement élogieuses. Les acteurs ont été récompensés, surtout Joaquin Phoenix que j'ai pourtant trouvé horripilant,  tellement il en rajoute tout au long de ce film de plus de deux heures, que j'ai trouvé interminable.

 

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

16/03/2013

Dujardin, Russe ? lui aussi ?

 

Möbius

 

D’Eric Rochant

 

Avec Jean Dujardin et Cécile de France

 

 

 

Une histoire d’amour sur fond d’espionnage. A moins que cela soit l’inverse.

 

Une histoire d’espionnage très contemporaine, sur fond de placements financiers, de blanchiment d’argent sale, de liens entre le pouvoir russe et les oligarques, du poids de l’ex KGB dans l’Etat russe. Bref, de luttes obscures pour les pouvoirs politiques et économiques.

 

Une histoire d’amour très romantique, donc peu crédible dans ces milieux de la finance et de l’espionnage.

 

Une histoire d’amour très sensuelle grâce à Cécile de France. J’adore quand elle a les cheveux très courts. Pour la première fois, elle les a mi-longs. Je veux bien faire une exception. Je ne suis pas certain qu’Audrey Tautou, pressentie, aurait donnée cette sensualité.

 

Beaucoup de gens iront probablement voir ce film pour Jean Dujardin. Qui peut croire que Dujardin est russe ayant appris le français peut croire le reste.

 

C’est d’abord pour la petite Belge qu’il faut aller voir ce film !

 

 

 

11:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

09/03/2013

il y avait trois vautours...

Trois vautours

 

Henry Trujillo

 

Actes Sud / Actes noirs

 

 

Une histoire de paumés entre l'Uruguay et la Bolivie.

Une voiture volée qui passe la frontière, prétexte à un "road movie".

Des règlements de comptes sanglants au sein d'une famille mafieuse.

 

Un petit livre qui se lit vite et bien.

 

 

"Pourquoi ajouter encore des mots à tous ceux qui encombrent le monde."

 

"Les histoires se ressemblent toutes. Sauf dans les détails."

 

"- Tu sais pourquoi c'est si difficile de prendre des décisions ?

- Parce que nous avons une conscience. C'est ce qui nous rend lâches."

 

"Chez beaucoup de peuples, les garçons doivent entreprendre un voyage en solitaire pour pouvoir être considérés comme des adultes"

 

"Hamlet ne cherchait pas à venger son père, mais à vaincre sa peur de vieillir"

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

01/03/2013

Django unchained

Django

 

Sans ses chaines

 

De Quentin Tarentino

 

Avec Jami Foxx, Christophe Walz, Leonardo di Caprio

 

 

Django a reçu, fort justement, l'Oscar du meilleur scénario, mais pas l'Oscar du meilleur film (attribué à "Argo", que j'ai beaucoup aimé).

La différence entre le meilleur scénario et le meilleur film ?

Ce que les fans de Tarantino adorent, et que je n'aime pas, au point d'avoir hésité à aller voir ce film de 2 heures 45 minutes : ce besoin de montrer des gerbes de sang, de souligner, de façon appuyée, et non allusive, la violence sanglante.

 

Film classé dans la catégorie "western", puisque les héros sont chasseurs de primes et tirent "plus vite que leur ombre".

 

Les acteurs manifestement s'amusent, et nous souvent avec eux, car cet humour, dans les situations et les dialogues, nous permet de prendre au deuxième degré cet aspect "cow-boy".

 

Surtout grand film politique contre l'esclavage, presque autant que "Lincoln", qui prouve une nouvelle fois la capacité du cinéma américain à avoir un regard très critique sur l'histoire du pays.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/02/2013

Gambit

Arnaque à l’anglaise

De Michaël Hoffman

Avec Colin Firth, Cameron Diaz, Alan Rickman

 

Cette comédie est basée sur deux ressorts comiques bien connus et souvent exploités au cinéma :

-      L’opposition d’appartenance sociale ;

-      Les différences entre les cultures anglaise et américaine.

Bien entendu, c’est l’Américaine, Cameron Diaz, décevante,  qui sort de sa caravane, dans un trou de son Texas natal, et qui se retrouve au Savoy, maline,  le plus bel hôtel de Londres, dans le style traditionnel. Je n’y ai jamais dormi, mais on m’y a quelques fois donné rendez-vous pour des réunions de travail. L’endroit le plus snob d’Angleterre pour prendre le thé.

Colin Firth joue le rôle de l’Anglais snob, maladroit et naïf, habituellement dévolu à Hugh Grant. Alan Rickman en rajoute une couche dans le style « so british ».

Le scénario est des frères Coen, qui ne se sont pas beaucoup fatigués. Seule la fin réserve une surprise qui explique le titre du film (« Gambit »). Tout le reste sent le « déjà vu ». Les gags, dans la veine de « La panthère rose » sont incroyablement prévisibles.

Dans le jeu d’échecs, un « gambit » consiste à sacrifier volontairement un pion en vue d’un gain plus important.

11:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma