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01/03/2013

Django unchained

Django

 

Sans ses chaines

 

De Quentin Tarentino

 

Avec Jami Foxx, Christophe Walz, Leonardo di Caprio

 

 

Django a reçu, fort justement, l'Oscar du meilleur scénario, mais pas l'Oscar du meilleur film (attribué à "Argo", que j'ai beaucoup aimé).

La différence entre le meilleur scénario et le meilleur film ?

Ce que les fans de Tarantino adorent, et que je n'aime pas, au point d'avoir hésité à aller voir ce film de 2 heures 45 minutes : ce besoin de montrer des gerbes de sang, de souligner, de façon appuyée, et non allusive, la violence sanglante.

 

Film classé dans la catégorie "western", puisque les héros sont chasseurs de primes et tirent "plus vite que leur ombre".

 

Les acteurs manifestement s'amusent, et nous souvent avec eux, car cet humour, dans les situations et les dialogues, nous permet de prendre au deuxième degré cet aspect "cow-boy".

 

Surtout grand film politique contre l'esclavage, presque autant que "Lincoln", qui prouve une nouvelle fois la capacité du cinéma américain à avoir un regard très critique sur l'histoire du pays.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/02/2013

Gambit

Arnaque à l’anglaise

De Michaël Hoffman

Avec Colin Firth, Cameron Diaz, Alan Rickman

 

Cette comédie est basée sur deux ressorts comiques bien connus et souvent exploités au cinéma :

-      L’opposition d’appartenance sociale ;

-      Les différences entre les cultures anglaise et américaine.

Bien entendu, c’est l’Américaine, Cameron Diaz, décevante,  qui sort de sa caravane, dans un trou de son Texas natal, et qui se retrouve au Savoy, maline,  le plus bel hôtel de Londres, dans le style traditionnel. Je n’y ai jamais dormi, mais on m’y a quelques fois donné rendez-vous pour des réunions de travail. L’endroit le plus snob d’Angleterre pour prendre le thé.

Colin Firth joue le rôle de l’Anglais snob, maladroit et naïf, habituellement dévolu à Hugh Grant. Alan Rickman en rajoute une couche dans le style « so british ».

Le scénario est des frères Coen, qui ne se sont pas beaucoup fatigués. Seule la fin réserve une surprise qui explique le titre du film (« Gambit »). Tout le reste sent le « déjà vu ». Les gags, dans la veine de « La panthère rose » sont incroyablement prévisibles.

Dans le jeu d’échecs, un « gambit » consiste à sacrifier volontairement un pion en vue d’un gain plus important.

11:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/02/2013

Quand Hitchcock tournait Psychose

Hitchcock

 

De Sacha Gervasi

 

Avec Anthony Hopkins, Helen Miren, Scarlett Johansson

 

 

 

Depuis "La nuit américaine", de Truffaut, j'adore les films qui racontent le tournage d'un film.

 

Celui-ci est plus un "making of", celui de "Psychose",  qu'un "biopic" sur la vie du célèbre réalisateur, puisqu'il se limite à l'année 1960, lors du tournage d'un film auquel personne ne croyait, même pas sa femme.

Mais elle croyait en lui.

Ancienne monteuse, donc professionnelle du cinéma, lui apportant une aide décisive, superbement incarnée par Helen Miren qui apporte toute sa malice, et donc l'essentiel de l'humour du film. Les relations au sein du couple tiennent une place importante.

 

Scarlett Johansson est l'autre rayon de soleil du film.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

10/02/2013

la fille de mon pote

Amitiés sincères

De Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie

Avec Gérard Lanvin, Ana Girardot,

Jean-Hughes Anglade, Zabou Breitman

 

Les films de copains ne manquent pas dans le cinéma français. Copains trentenaires ou quadragénéraires, ou même sexagénéraires (« Si nous vivions tous ensemble ? »). Voici donc la tranche intermédiaire.

Séduire la fille de son meilleur copain a déjà été montré (« Un moment d’égarement »).

Le film montre qu’en matière d’amitié il n’est pas toujours facile d’accorder les beaux grands principes et la réalité. Rien de neuf non plus…

Et pourtant ce film est agréable à regarder.

Parce que c’est une belle histoire d’amour réciproque.

Surtout parce que le « casting » est formidable.

Lanvin est le « commandatore » qui veut tout régenter. Grande gueule, grand cœur. Généreux mais insupportable. Il ne lui manque d’un ballon de rugby dans les mains.

Ana Girardot est lumineuse. Bien plus que la fille de son père Hippolyte.

Anglade est impeccable en écrivain retrouvant l’amour et son inspiration, et Zabou tout en finesse, à l’inverse de Lanvin.

Je connais mal le XIVe  arrondissement de Paris, où l’action est supposée se dérouler, mais je ne reconnaissais pas Paris. Normal, le film a été tourné à La Rochelle, et à l’île de Ré (comme Alceste à bicyclette).

08:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/02/2013

Lincoln, la guerre et l'abolition de l'esclavage

Lincoln

 

De Steven Spielberg

 

Avec Daniel Day-Lewis, Sally Field, Tommy Lee Jones

 

 

Ce film ne raconte pas la vie du Président Lincoln,  mais seulement les quatre derniers mois. Brillamment réélu il cherche à la Chambre des députés une majorité des 2/3 pour faire adopter le 13e amendement à la Constitution américaine, celui qui abolira l'esclavage.

 

Beaucoup, à commencer par sa femme, jouée par Sally Field  méconnaissable, cherchent à le dissuader d'écorner sa popularité en engageant un tel combat.

Y renoncer permettrait de mettre fin à quatre années de guerre civile entre le nord et le sud, avec ses centaines de milliers de morts, dont un de ses fils.

 

Pour parvenir à cette majorité, les discours humanistes ne suffisent pas. Tous les coups, les chantages, les corruptions, sont permis.

Tommy Lee-Jones est remarquable en politicien idéaliste et pragmatique acceptant de mesurer ses propos et d'échelonner son combat pour franchir la première étape, la fin de l'esclavage, avant de passer, plus tard, à l'égalité raciale et au droit de vote, même pour les femmes.

 

Le film, malheureusement souvent trop bavard, montre bien qu'il y a des progressistes, plus ou moins "radicaux", des conservateurs et des réactionnaires. Sans parler des opportunistes, des faibles et des corrompus.

 

Seul problème : 2 heures 30 c'est un peu long, et le film pourrait être allégé d'une bonne demi-heure sans perdre de sa pertinence.

 

Daniel Day-Lewis a obtenu,  pour ce rôle,  le "Golden Globe", il obtiendra probablement l'Oscar. Il sera difficile dorénavant, d'imaginer Lincoln sous d'autres traits que les siens.

08:16 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma