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07/06/2013

Passé, présent, futur...et Bérénice Béjo

Le passé

 

Prix "Jury œcuménique" Cannes 2013

Prix "MEDIA" de l'Union européenne

 

D'Asghar Farhadi

 

Avec Bérénice Béjo Prix d'interprétation féminine Cannes 2013

Tahar Rahim, Ali Mosafa, Pauline Burlet

 

 

Un couple séparé depuis plusieurs années. A la demande de la future ex-épouse, le futur ex-mari revient d'Iran pour les formalités du divorce. Mais les choses ne sont pas toujours simples entre des personnes qui se sont aimées.

 

Les sentiments sont tenaillés entre le passé et le présent. Chacun connaît un conflit interne d'où la jalousie n'est pas absente.

 

Et, au milieu, il y a des enfants qui souffrent des choix des adultes.

 

Il ne s'agit pas d'un film d'action, mais la recherche des causes du mal être de l'adolescente (Pauline Burlet qui ressemble à Marion Cotillard) se suit comme une intrigue policière, pleine de rebondissements à la recherche de la vérité.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

31/05/2013

une chanson pour Marion

A song for Marion

 

De Paul Andrew Williams

 

Avec Terence Stamp, Vanessa Redgrave, Gemma Arterton

 

 

Je n'aime pas pleurer au cinéma, mais je n'ai pas pu l'éviter !

 

La série des films de vieux continue.

A Durham, dans le nord de l'Angleterre, dans un milieu modeste, Marion (Vanessa Redgrave) et son mari (Terence Stamp) coulent une retraite marquée par la routine.

Lui, bourru,  va jouer aux dominos avec ses copains chaque semaine.

Elle va à la chorale municipale.

Leurs relations avec leur fils, garagiste, sont un peu distantes. Le père et le fils ont du mal à communiquer.

 

Jusqu'au moment où le médecin annonce que la période de rémission est terminée et que l'échéance fatale est proche pour Marion.

Si une telle situation m'arrivait je demande à mon épouse de me faire chaque semaine un "suprême au chocolat", jusqu'à ce que mort s'en suive !

Marion décide de ne rien changer à sa vie et de continuer, plus que jamais, à chanter à la chorale, jusqu'à son décès.

Son mari est, bien entendu, complètement perdu, s'enferme dans son chagrin, dans un premier temps, avant de se rapprocher de son fils et de la chorale, où il finit par prendre la place de son épouse.

Il est vrai que la charmante Gemma Arterton est aussi motivante que motivée.

 

Un film plein de sensibilité. Les trois acteurs font tellement bien passer les émotions qu'il est difficile de ne pas craquer...

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

29/05/2013

60 ans "la fleur de l'âge" ?

La fleur de l'âge

 

De Nick Quinn

 

Avec Jean-Pierre Marielle, Pierre Arditi

Julie Ferrier, Audrey Fleurot

 

 

La crise de la soixantaine est  à la mode.

 

Le personnage de Pierre Arditi y est confronté. Des pannes "qui peuvent arriver à tout le monde", avec sa maîtresse trentenaire (Audrey Fleurot, rousse époustouflante vue dans "Les intouchables") qui "rencontre quelqu'un", mise à l'écart professionnelle, et surtout son père (J.P.Marielle) qui se casse le col du fémur et qu'il doit accueillir chez lui.

Heureusement une aide soignante slovène (Julie Ferrier) apparait.

Les deux hommes sont en concurrence à faire les "coqs" devant la belle, mais se rapprochent inexorablement grâce à ce catalyseur magique.

 

Une comédie sur les relations fils/père au moment de la vieillesse de l'un et du grand âge de l'autre.

Une réflexion sur la place des "aînés", qu'ils aient 60 ou 80 ans.

 

Un film qui vaut surtout par ses acteurs, dominés, sans vouloir mésestimer les deux actrices, par les formidables Marielle et Arditi.

Même si dans le film Arditi a 63 ans, dans la réalité il en a 68, seulement 13 de moins que Marielle, et, malgré leur numéro d'acteurs, il est parfois difficile de les imaginer père et fils.

 

 

13:42 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

24/05/2013

The company you keep

Sous surveillance

 

De et Avec Robert Reddford

Avec Shia Laboeuf, Julie Christie, Susan Sarandon, Nick Nolte

 

 

A la fin des années 60, ils étaient activistes, contre la guerre du Viêt-Nam, ne se contentant plus des actions non violentes.

Un peu plus de 40 ans plus tard, ils ont donné la priorité à leur famille, et vivent "planqués" sous de fausses identités, ce qui n'est pas étonnant.

Ce qui l'est davantage, c'est que le FBI soit, de nouveau, à leurs trousses.

 

Le beau Robert, 76 ans, a du mal à nous faire croire qu'il court vraiment.

 

Un film plein de mélancolie, pour les gens de ma génération. La guerre du Viêt-Nam est terminée depuis longtemps, mais ce pays est toujours aussi loin de la démocratie.

Notre idéalisme a, plus ou moins, survécu...

 

Les personnages du film se retrouvent face aux erreurs de leur passé.

Heureusement que les partisans de la lutte armée étaient ultra-minoritaires !

 

 

08:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/05/2013

Hannah Arendt et la "banalité d'Eichmann"

Hannah Arendt

 

De Margarethe Von Trotta

 

Avec Barbara Sukowa

 

 

En 1961, la philosophe Hannah Arendt, juive allemande,  ayant fui un camp, français, pour se réfugier aux Etats-Unis propose à un grand journal américain de suivre le procès d'Eichmann, haut responsable nazi.

 

Ces articles font scandale dans la communauté juive.

D'une part parce qu'Hannah met en cause l'aveuglement de bien des responsables de communautés juives, qui prônaient la passivité.

D'autre part, elle constate la "banalité" d'Eichmann et échafaude sa fameuse théorie de la "banalité du mal".

Elle a du mal à faire admettre que "chercher à comprendre n'est pas excuser".

 

Pour sa défense,  Eichmann se présente comme un simple rouage, obéissant  à des ordres, sans prise sur des évènements qui le dépassaient.

Dans la réalité,  ce n'était pas tout à fait le cas. Le film ne le dit pas, mais Eichmann est entré dans les SS dès 1932. C'est Heydrich (le cerveau de Himmler, et de l'extermination des Juifs) qui lui a confié l'organisation des convois de la mort. Il n'était donc pas un simple exécutant, mais un acteur,  actif,  majeur, militant,  puis responsable,  d'un parti à l'idéologie raciste.

 

Comment le philosophe Martin Heidegger, professeur de philosophie et amour de jeunesse d'Hannah, a-t-il pu adhérer au parti nazi, et à sa pensée,  si la philosophie sert à apprendre à penser ?

 

Ce film est une magistrale leçon de philosophie, peut-être un peu difficile à traduire en film. "Comment filmer une femme dont l'activité principale est la pensée ?" s'est demandé la réalisatrice Margarethe Von Trotta. Défi difficile à relever...

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma