Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/08/2009

récession

Récession (1971-1989)

Extraits d'"Après guerre" de Tony Judt

 

"Il n'y a pas d'expropriation plus radicale que celle de son histoire"

 

"Le seul résultat incontestable du terrorisme en Europe est d'avoir totalement dissipé les dernières illusions révolutionnaires"

 

"La prospérité avait détourné l'attention de la production vers la consommation"

 

"L'Europe est un état d'esprit" (Jacques Delors)

 

"A la chute du franquisme, l'Espagne comptait 300 généraux"

 

"Giscard inventèrent la diplomatie des Sommets afin de contourner les entraves d'une encombrante bureaucratie supranationale"

 

"Le cœur de l'"Etat providence" résidait non pas dans le "collectivisme" économique, mais dans les institutions sociales universelles. Ce n'était pas la planification économique, ni la propriété des moyens de production qui comptaient, mais la gratuité de la médecine et de l'enseignement, ainsi que des transports publics subventionnés"

 

"Le bloc soviétique manqua le passage d'une production extensive à une production intensive, de grande valeur, qui transforma les économies occidentales"

 

"Pouvoir,  position et privilèges dépendent plutôt de relations de protection et de clientélisme. Les droits sont remplacés par la flagornerie, dûment récompensée."

 

"Le communisme, c'était une affaire de pouvoir"

 

"Entre 30 et 40% des dépenses soviétiques étaient affectées aux dépenses militaires"

 

"A un moment crucial, tous les régimes autoritaires moribonds hésitent entre répression et compromis"

 

"L'opposé du communisme n'était pas le capitalisme, mais "l'Europe" "L'Europe telle qu'on l'imaginait à l'Est offrait une perspective d'abondance et de sécurité, de liberté et de protection. Ces euros-rêves étaient les signes avant coureurs des déceptions à venir"

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

08/08/2009

Un trader ne meurt jamais

Un trader ne meurt jamais

Marc Fiorentino

Editions Robert Laffont

Un "thriller" sans meurtre, sinon celui de l'économie réelle, et de la morale.

L'auteur est un journaliste spécialisé, qui nous fait profiter de sa connaissance des mécanismes de ce monde fou basé sur la spéculation, où se gagnent et se perdent des millions (milliards) d'euros, sans liens très forts avec l'économie productive.

Mais s'il était si fort, il serait multi milliardaire...

"Nous, financiers, ne pouvons nous enrichir qu'en créant des bulles et en les faisant exploser"

"Les plus grandes banques ont risqué des milliards sur des investissements quasi fictifs."

"La finance se nourrit des excès des imbéciles à l'optismisme béat"

"La finance est un repaire d'arnaqueurs, et les victimes sont toutes consentantes"

"Sur les marchés financiers on peut vendre ce que l'on ne possède pas"

"Cela ne sert à rien de se lamenter sur les occasions manquées, mais il faut comprendre pourquoi  on les a manquées, en tirer les enseignements et vite tourner la page"

09:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, finances

06/08/2009

Malaise dans la prospérité

Malaise dans la prospérité (1953-1971)

Extraits d'"après guerre" de Tony Judt

 

"Les Traités sont comme les jeunes filles et les roses : ça dure ce que ça dure" (Charles de Gaulle)

 

"L'Européen qui rêve de puissance mondiale doit tomber dans le désespoir ou le ridicule"

 

"L'URSS était une Haute-Volta avec des missiles"

 

"Dans la vie politique, la corruption est largement un sous produit de l'opportunité"

 

"La crise de Suez coïncida, à l'heure près, avec l'occupation soviétique de la Hongrie"

 

"Le Traité de Rome était, pour l'essentiel, une déclaration de bonnes intentions"

 

"Les Français rejetèrent le poids de leur système de garanties rurales sur le dos des autres pays de la CEE"

 

"La CEE était un condominium franco-allemand dans lequel Bonn garantissait les fiances tandis que paris dictait ses politiques"

 

"Avec la disparition de la politique cléricale, l'anticléricalisme politique perdit sa raison d'être"

 

"Mélange tragicomique de planification centralisée et de corruption locale"

07:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

02/08/2009

69, année érotique

N° spécial de Pilote, le journal qui va et vient

L'année dernière les éditions Dargaud nous avaient gratifiés d'un numéro anniversaire de 68. Elles récidivent cette année avec un n° spécial 69, avec une superbe couverture de Varenne, 150 pages, 40 histoires avec Manara, Veyron, Moebius, Druillet, Cabu, Wolinski, Tardi, Le Floch, Crumb, etc.Et un hommage à Lauzier qui se moquait, déjà, de ceux que l'on appelait pas encore les "bobos". Et des filles aussi, avec Bretecher et Florence Cestac en première ligne, comme d'habitude. Et un article sur les filles et la BD érotique, et un autre sur la manga connexion.

Bref, un n° collector, quasi obligatoire pour notre génération de l'amour libéré d'après la pillule et d'avant le sida. l'écart entre les fantasmes et la réalité y est souligné avec l'humour habituel...

 

11:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bandes dessinées

01/08/2009

cadavre d'Etat

Cadavre d'Etat
Claude Marker

éditions "carnets nord"

Un vrai roman policier, avec des rebondissements jusqu'à la fin.

Avec un parti-pris : tous les politiques, et celles et ceux qui les entourent sont des pervers amoraux qui ont perdu le sens de la morale , au nom d'une "raison d'Etat" définie par eux seuls.

Bien entendu les hierarchies policières et judiciaires seraient totalement asservies à ces castes, et parties prenantes d'un système totalement fou qui ne serait accepté par le peuple que par lacheté.

L'éditeur affirme que le manuscrit lui a été remis avant le déclanchement de l'affaire "clearstream", mais un complot opposant le premier ministre et son ministre de l'intérieur, en vue d'une candidature à la présidentielle, ce n'est pas du roman.

Des circuits financiers opaques pour financer des partis : il n'y a pas besoin d'une grande imagination.

Mais passer des caisses noires aux homicides ?

Dans la vraie vie, combien de meurtres réels, non symboliques ?

C'est là que l'auteur est à la limite de la crédibilité...

 

 

 

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature