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23/05/2014

Nicolas Cage dans l'Amérique profonde

Joe

 

De David Gordon Green

 

Avec Nicolas Cage, Tye Sheridan

 

 

Joe a bon fond, mais Joe est parfois violent, en particulier avec la police, surtout quand il a bu. Joe peut être gentil avec les femmes, mais il ne veut pas s'engager. Joe est contremaître dans une exploitation forestière du Texas profond, et il prend sous sa protection un adolescent qui a besoin de travailler dur pour nourrir sa famille pendant que son père boit.

 

Film social à l'atmosphère de déchéance dans  laquelle l'adolescent apporte une note d'espoir. Tye Sheridan a obtenu, pour ce rôle,  le prix du "Meilleur espoir masculin" à la "Mostra" de Venise. Nicolas Cage prouve, une nouvelle fois son grand talent.

 

 

 

 

07:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/05/2014

Marion Cotillard dans un nouvel emploi

Deux jours, une nuit

 

De Jean-Pierre et Luc Dardenne

 

Avec Marion Cotillard

 

 

Le film repose beaucoup sur le talent de Marion Cotillard. Elle nous fait croire à son personnage, qui relève de plusieurs mois d'absence pour dépression, et a deux jours pour convaincre la majorité de ses collègues de renoncer à leur prime de 1 000 euros pour sauver son emploi.

Suspense garanti, puisque dans le cinéma des frères Dardenne le "happy end" est exclu, mais le pire jamais certain non plus.

 

Belle fable, probablement un peu loin de la réalité du code du travail belge (puisque l'action se passe en Belgique). Je n'ai pas vérifié avec les spécialistes, mais je ne crois pas  qu'il soit si facile de licencier une ouvrière qui revient d'un arrêt maladie.

Je ne crois pas non plus au chantage "si vous voulez une prime, il faut licencier". Tout le monde sait que ce sont les intérimaires qui servent de "variable d'ajustement". Pas besoin de licencier : on ne fait pas appel aux intérimaires...

 

Il s'agit d'une fable, il y a des bons, des méchants et, heureusement, simplement des gens ordinaires, pas méchants, qui ont besoin de l'argent de la prime.

Il y a surtout, et c'est le sens du film, le combat contre la résignation, la fatalité,  l'impuissance.

 

 

 

10:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

21/05/2014

le récit, en BD, d'un ancien enfant-soldat

 

L’étoile d’Arnold

 

Jean-Philippe Stassen

 

Extrait de « Grands reporters »

 

Les Arènes XXI

 

 

 

Avant de partir pour le Kivu, en particulier Goma, à 1 600 kilomètres de la capitale congolaise,  et Bukavu, « perle du lac Kivu »,  Jean-Philippe Stassen nous propose un passage au musée de l’Afrique de Tervuren, puis à Matongé. Le quartier de Bruxelles, pas celui de Kinshasa.

 

Arnold est un ancien enfant soldat, enlevé et entraîné par un groupe dissident financé par le Rwanda voisin.  Stassen met en images son récit.

 

Un récit qui parle des « massacres perpétrés par les troupes de Kagamé ».

 

 

 

« Que Hergé fût raciste, c’est un fait. Que Hergé ignorât lui-même qu’il était raciste est un autre fait. Hergé plaquait les clichés de son époque sur un pays qu’il n’avait jamais visité ».

 

 

 

08:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

20/05/2014

Quelques rappels concernant les négociations sur un projet de Traité commercial transatlantique

 

Faire peur est généralement électoralement payant.

 

Il y a ceux qui font peur avec « l’invasion des immigrés ».

 

Nouvelle version du même mécanisme : faire peur avec la prochaine supposée invasion des poulets à l’eau de javel, des bœufs aux hormones, des OGM et autres joyeusetés.

 

Sauf que tout cela est un mensonge absolu, et les parlementaires européens sortants tels que Jean-Luc Mélanchon, José Bové et Marine Le Pen, ne peuvent l’ignorer, même si leur travail au Parlement européen n’est que relatif.

 

Dans le Parlement européen sortant, un « comité de suivi », où les présidents de toutes les commissions parlementaires, les représentants de tous les groupes politiques, y compris ceux de Mélanchon, Bové et Le Pen,  rencontrait à chaque étape de la négociation les négociateurs européens et pouvaient leur poser toutes les questions.

 

Ils savent donc parfaitement que les élucubrations qu’ils débitent pour faire peur et gagner des suffrages sont totalement exclues des négociations, tout comme les biens culturels, à la demande du gouvernement français.

 

En contrepartie, les Américains ont décidé d’exclure de la négociation tous ce qui touche aux services financiers.

 

Qui souhaitent un accord commercial entre les USA et l’Union européenne ? Tous ceux qui ont, actuellement ou potentiellement, quelque chose à vendre à l’étranger. En particulier ceux qui veulent protéger les « Appellations d’origine protégée », ceux qui veulent que les Américains cessent de dénommer « Champagne » ou « Cognac » des produits de leurs vignes.

 

Combien de temps vont durer les négociations ? Celles avec le Brésil ont commencé il y a vingt ans !

 

Quelle sera la procédure de ratification, en cas de négociations concluantes ? L’unanimité au sein du Conseil représentant les Etats membres. La majorité au Parlement européen qui sera élu dimanche. La majorité dans chacun des Parlements des 28 Etats membres de l’Union.

 

Nous en sommes loin, mais, dès dimanche, pour des raisons d’éthique, je suis bien décidé à ne pas voter pour des politiciens  qui suscitent la peur pour gagner des suffrages, en mentant délibérément.

 

 

 

 

 

20:45 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/05/2014

Un San-A de 1957

 

La tombola des voyous

 

Commissaire San-Antonio

 

 

 

Un des premiers, en 1957. Il y a déjà Béru,  Pinuche et Félicie aussi, avec le style San-Antonio. Ils sont supposés appartenir aux «Services secrets », mais mènent une enquête tout à fait criminelle.

 

Dans ce temps là, aux Halles on vendait de la viande et des tripes. Les hommes buvaient et fumaient en quantité. On achetait ses meubles aux « Galeries Barbès ». Personne n’avait l’idée qu’un jour il y aurait des ceintures de sécurité dans les voitures, et que les femmes porteraient des collants.

 

Les comptes de la collaboration ne finissaient pas de se régler. L’assassinat au pic à glace dans le cœur était déjà inventé.

 

 

 

« Il prend le parti d’en rire, lequel vaut largement celui de Poujade » (Rappel pour les plus jeunes : Jean-Marie Le Pen était alors député du parti de Poujade)

 

« L’amour au cinéma, c’est nécessaire. Mais le cinéma dans l’amour, je trouve ça débecquetant ! S’il est un moment où l’on doit accrocher sa gamberge au même clou que son grimpant, c’est bien celui-là ».

 

« Nous assistons à une évolution du langage, présentement nous en sommes à l’abréviatif ». (1957 !)

 

 

 

11:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature