09/10/2013
Dans la rue
Le monsieur de la rue
Maximilien Le Roy
Extrait de « Grands reporters, 20 histoires vraies »
Editions « Les Arènes XXI »
Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire des reportages poignants.
Maximilien Le Roy nous raconte l’histoire d’un « monsieur de la rue », que l’on appelait « clochard » quand j’étais jeune, et aujourd’hui SDF.
Titulaire d’un CAP de plomberie, et d’un CAP de cuisine, Hosni sombre dans l’alcool après une rupture amoureuse qu’il attribue au racisme. Hosni est Lyonnais, de nationalité française, mais son père est venu de Tunis travailler en France, avant de repartir, son usine ayant été « délocalisée ». Hosni ne se sent pas Tunisien, car il ne connait pas le pays de ses parents, mais il sent bien que les Français ne le considèrent pas comme étant des leurs, même au sein de l’armée de son pays, même après la victoire de l’équipe « black/blanc/beur ». Zidane est Français, pas lui !
Dans la rue, « la bouteille est le seul compagnon fidèle » ; « Il ne faut pas imaginer les sans-le-sou solidaires » ; « Le peu que tu as est toujours trop pour qui a encore moins ».
Hosni va de ville en ville, de Paris (la pire) à Pau (la meilleure).
Trois SDF sur dix ont un boulot, avec toutes les difficultés pour se présenter au travail quand les gestes quotidiens sont autant de difficultés.
Jospin (battu) et Sarko (élu) avaient promis, avec beaucoup de sincérité, l’éradication d’un phénomène qui ne va pas disparaitre de si tôt, et dont Maximilien Le Roy nous montre une dimension humaine.
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
08/10/2013
la fumée des "vapoteurs" ne doit pas cacher les dangers du tabac
15:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, tabac
07/10/2013
Lampedusa : en attendant la prochaine fois...
Lampedusa : aller au delà de la compassion
Ils étaient 500. Combien sont arrivés au port ? Combien sont morts noyés ? Combien meurent noyés chaque semaine, chaque mois, chaque année, moins visibles parce que moins nombreux à périr ensemble, mais au destin tout autant tragique.
Notre conscience est interpellée. Pas celle de chacun d'entre nous. Mon attention a été attirée par les réactions, sur internet, des lecteurs du "Corriere de la serra". La tonalité générale était digne des Le Pen : "ils n'ont qu'à rester chez eux, nous ne voulons pas d'eux chez nous". Repli xénophobe aggravé en période de crise. La dernière élection de Brignoles le montre bien.
Tout cela va de pair, bien entendu, avec une nouvelle mise en cause de l'Union européenne.
Tout le monde semble découvrir que les frontières maritimes du sud de l'Union européenne sont les frontières de tous, et que la solidarité européenne doit jouer, car les effets se font sentir dans toute l'Europe.
Sauf que le budget européen pour la politique de l'immigration a été diminué, en particulier le budget de "Frontex" qui organise les patrouilles maritimes au large des côtes européennes.
Des instruments communs existent, il faut leur donner les moyens d'être efficaces.
Resserrer la surveillance, au départ, en route et à l'arrivée ne réglera pas le problème de fond. Depuis la préhistoire les hommes ont migré à la recherche d'une vie meilleure. Ils migrent massivement au sein du continent africain avant, pour les plus courageux, de tenter l'aventure de l'exil vers l'Europe.
Le problème de base est donc l'amélioration des conditions de vie dans les pays de départ.
Quoiqu'en dise l'extrême droite, l'Europe a eu, a, et aura besoin de l'apport des migrants dans les pays vieillissant. Il faut pour cela organiser des canaux plus fluides de migration légale.
18:39 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lampedusa, europe
06/10/2013
Reporters sans frontières avec AI WEI WEI
100 photos
De AI WEI WEI
Pour la liberté de la presse
Reporters sans frontières
Je me garderai bien de porter un jugement artistique sur les photos de AI WEI WEI, encore moins sur l’ensemble de son travail d’artiste. AI WEI WEI est un dissident, victime de la répression du système chinois. Cela suffit à le soutenir.
Toute une partie de ces 100 photos est consacrée à la surveillance policière, directe ou par l’intermédiaire de caméras, dont il est l’objet.
Une autre partie est consacrée à ses « installations ».
La photo de couverture est une exception. Chez nous, cette image de jeune fille soulevant sa jupe pour montrer sa petite culotte blanche serait qualifiée de « coquine ». En Chine, avec le portrait du Président Mao en arrière plan, sur la place Tien An Men, elle constitue une transgression impensable.
Reporters sans frontière aide les journalistes chinois emprisonnés, il faut donc aider Reporters sans frontières, même si son ancien Secrétaire général se présente à Béziers à la tête d’une liste composée par le Front National et le Bloc identitaire.
Re
13:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
05/10/2013
Sexe, argent, politique...
Bonita Avenue
Peter Buwalda
Actes Sud
Bonita avenue, était l’adresse de Sigérius quand il enseignait dans une prestigieuse université californienne.
Mais l’essentiel du roman se déroulent aux Pays-Bas où Sigérius est recteur d’une grande université, pressenti pour devenir ministre dans un gouvernement de gauche. Sigérius, médaille « Field », l’équivalent du Nobel pour les mathématiques, mais également champion de judo. Un homme solide, donc, dans tous les sens du terme.
Mais, bien entendu, Sigérius a une faille : sa libido défaillante qui l’amène à surfer sur Internet pour regarder des sites érotiques, ou même pornos.
Cette créature de rêve qui l’accroche particulièrement ne serait-elle pas Joni, la fille, d’un premier mariage, de son épouse, sa fille adoptive ? "Qu'est-ce uqe ça sait, un père ?"
A partir de là, tout dérape, jusqu’à l’explosion finale.
"Si être amoureux revient à friser la psychose, se mettre en ménage, c'est plonger dedans".
08:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature