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25/04/2013

Cohn-Bendit prépare sa nouvelle vie

Pour supprimer les partis politiques ! ?

 

Réflexions d'un apatride sans parti

 

Daniel Cohn-Bendit

 

Editions "Indigène", collection "Ceux qui marchent contre le vent"

 

 

Chez Dany, il y a d'abord l'aspect humain. Il raconte le parcours de ses parents, réfugiés en France pendant la guerre,  puis le sien, né à Montauban, reparti en Allemagne, choisissant de devenir Allemand pour ne pas avoir à faire son service militaire, revenu en France pour faire ses études supérieures.

Pacifiste dans l'âme, il se heurtera au courant pacifiste allemand au moment de la guerre d'éclatement de la Yougoslavie : il demande alors que les soldats allemands soient "aux avant-postes de la protection de ceux qui se font massacrer ou jeter dans des camps de concentration."

 

Il raconte son itinéraire politique, teinté de pensée libertaire, "dans une opposition à tout concept d'autorité qui s'imposerait autrement que par une volonté collective autonome", dans la ligne antitotalitaire et autogestionnaire de "Socialisme et barbarie". "Contre la dictature du prolétariat et contre la dictature du capitalisme".

 

Quand il s'engage dans un parti, les Verts allemands, il choisit le courant "écolo-réformiste". "La grande leçon de la perestroïka, c'est que le réformisme peut être subversif."

"Dans la radicalité, il y a un danger majeur : le refus de l'autre, son déni, la volonté de l'anéantir". "Le rassemblement se fera non pas sur la position la plus radicale, mais sur des intérêts, des intuitions, des émotions et des désirs différents."

 

S'il a raison de dire qu'"un parti capte une grande partie de l'énergie des militants pour régler des problèmes internes", son appel à créer une "Coopérative politique" laisse plus sceptique.

 

Il prône le "réformisme subversif" constitué en "force de propositions".

 

Ce soixante-huitard assumé veut se "réinventer à l'aune de (ses) 68 ans" : "lecture, cinéma, football et rock'n'roll...autant de parades contre l'obscurantisme de la politique."

 

08:37 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

24/04/2013

Patagonie de 1888 à2009

Chère Patagonie

 

Jorge Gonzalez

 

Editions "Aire Libre"

 

 

Une fresque épique, violente et poétique.

La Patagonie en 1888, 1915, 1926, 1939, 1973, 2002, 2009.

 

Le génocide des Indiens par des mercenaires à la solde des grands propriétaires anglais. Pour les moutons, et donc la laine.

 

Les Indiens exhibés comme des bêtes curieuses à l'Exposition universelle de Paris de 1889.

 

Les relations entre les Indiens et les colons, partageant la même vie rude au contact d'une nature souvent hostile. L'opposition récurrente entre la ville (Buenos-Aires), et la pampa.

 

La grande grève des ouvriers agricoles, qui se solde par 15.000 fusillés.

 

Les camps patagons où une dictature militaire enferme les militants de gauche et les péronistes.

 

Les tentatives de récupération des territoires mapuches (nom devenu générique pour la plupart des Indiens du Sud), contre Benetton et ses 900.000 hectares.

 

 

"Personne n'est coupable de ce qu'il doit vivre"

 

Une BD sombre dans son propos et ses couleurs.

 

 

08:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

23/04/2013

République centrafricaine : besoin d'aide

Rencontre avec le Premier ministre centrafricain

 

 

Nicolas Tiangaye, ancien Bâtonnier du Barreau de Bangui était un défenseur des Droits de l'Homme, donc plutôt en opposition avec l'ancien Président Bozizé.

Il n'a pas été nommé Premier ministre par les rebelles vainqueurs de la Seleka, mais imposé par le Sommet des Chefs d'Etats des pays d'Afrique centrale, à Libreville en janvier, confirmé par la même instance en avril.

 

La description qu'il fait de la situation de son pays est affligeante : pillages et destructions, fuite de la population. Les troupes rebelles sont toujours l'élément perturbateur qui empêche le rétablissement de l'ordre public.

 

Il est venu demander l'aide de l'Union européenne, principal bailleur de fonds du pays.

Il a besoin d'une aide d'urgence pour assurer les arriérés de salaires et permettre à l'Etat d'assurer ses obligations régaliennes.

Un Comité National de Transition a été nommé pour assurer les responsabilités législatives et préparer une nouvelle Constitution, mais il n'a pas un sou pour le faire fonctionner.

 

Pour assurer la sécurité, et permettre aux réfugiés et déplacés de rentrer chez eux, le dernier Sommet de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale a décidé de quadrupler la FOMAC, la force de paix régionale. Mais qui va payer ?

 

La République Centrafricaine bénéfice d'un sous-sol très riche. Tout le monde se souvient des diamants offerts par Bokassa à Giscard. Mais c'est un des pays les plus pauvres du monde...

 

 

10:29 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

22/04/2013

2013 : année des citoyens

Confrontés à la montée dans toute l’Europe du populisme, de la xénophobie et de la discrimination, nous devons prendre d’urgence des initiatives en faveur d’une Europe qui favorise l'intégration fondée sur la solidarité et l’égalité des droits pour tous.

2013 a été déclarée Année des Citoyens. Dans cette optique, le moment est venu de replacer au premier rang des priorités notre appel pour une Europe du mieux vivre ensemble. 

En effet, des millions d’Européens vivant aujourd’hui dans différents pays de l’UE ne bénéficient pas des mêmes droits que leurs concitoyens, alors que leurs familles sont établies depuis deux ou trois générations dans leurs pays d’accueil ou qu’ils y ont grandi. Cela doit changer et nous devons faire en sorte qu’ils se sentent de vrais Européens et de vrais citoyens, et parties prenantes au projet européen. 

 

 Pour que les droits fondamentaux, le bien-être social, la solidarité et la justice redeviennent le noyau dur des préoccupations de l’Union européenne, nous devons prendre trois types d’initiatives : élargir l’accès à la citoyenneté, réviser la politique de l’UE en matière d’immigration et pratiquer la tolérance zéro à l'égard de la discrimination. 

 Les immigrants ne doivent pas être considérés comme des travailleurs étrangers, ils doivent bénéficier des mêmes droits que les autres et en particulier des droits fondamentaux au travail et des droits sociaux. L’accès à l'emploi, à l’éducation, à la santé et aux autres services sociaux est crucial pour une intégration optimale et l’obtention, à long terme, des meilleurs résultats pour les économies de nos pays. 

Par ailleurs, nous devons accorder le droit de vote aux élections locales aux ressortissants étrangers résidant à long terme dans un Etat membre. En outre, ils devraient pouvoir opter pour la double nationalité.

 Enfin, nous devons prendre des mesures  ciblées pour lutter contre  toutes les formes de  discrimination. L’UE dispose de règles claires interdisant toute forme de discrimination à caractère raciste, national ou fondée sur l'origine ethnique. Nous devons pouvoir sanctionner toute violation de ce principe. 

 

Au moment où la crise économique frappe le plus durement les personnes vulnérables, les migrants sont les premières  victimes des discriminations car ils appartiennent à des cultures différentes et sont souvent traités comme des citoyens de deuxième classe.  Nous, sociaux-démocrates, pensons que des changements sont nécessaires et doivent rapidement être traduits en actes.

 

Nos priorités pour promouvoir l'intégration concerne l'économique et le social: l'accès à l'éducation et aux services publics non-discriminatoires (santé, logement, transport) et la lutte contre le chômage sont de la plus haute importance pour aider à combattre les divisions sociales.  C'est pourquoi nous devons adopter d'urgence la directive anti-discrimination qui  est bloquée par le Conseil de l'Union européenne depuis 2009.  

 

 Les défis économiques et le manque de réponses politiques génèrent une frustration croissante et font le lit du populisme et des extrémismes. Notre réponse à l'extrême droite, à 'intolérance et aux fondamentalismes religieux c'est davantage de solidarité, de justice et de cohésion sociale. 

 

 Nous plaidons pour une société ouverte, pluraliste, riche de tous ses membres, dans laquelle chacun ait sa place, qu'elles que soient son origine, sa culture ou ses croyances religieuses.

 

14:01 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

21/04/2013

Quand la publicité utilise l'Histoire de France

L'histoire de France racontée par la publicité

 

Exposition à l'Hôtel de Sens, rue du Figuier, Paris 4ème

Catalogue de l'exposition aux éditions des bibliothèques de Paris

 

 

 

Le titre devrait être : comment la publicité exploite l'Histoire de France.

 

Tous les grands personnages sont utilisés, de Vercingétorix aux Présidents de la République, souvent pour vanter les mérites supposés d'alcool ou de tabac (avant les lois Evin).

Napoléon arrive en tête du peloton, mais Louis XIV et Henri IV sont bien placés.

La France se reconnaît dans ses héros intemporels, après la défaite de 1870 comme face à la mondialisation.

A la fin du XIXe et au début du XXe, la publicité utilise l'image virile du soldat pour vanter apéritifs et tabacs, et l'image de Marianne pour tous les produits. Après la royauté et l'Empire,  la République est  mise à contribution.

 

L'humour est souvent présent pour attirer l'attention.

Au delà des personnages historiques, les affichistes sont de réels artistes.

 

Une exposition que j'ai beaucoup aimée. J'ai acheté le catalogue pour prolonger et renouveler le plaisir.

 

08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : exposition