Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/05/2013

la crise de la soixantaine, côté féminin

Le démon du soir

 

Ou la ménopause héroïque

 

Florence Cestac

 

 

De Florence Cestac, j'avais beaucoup aimé son "Démon du midi" ("changement d'herbage réjouit les veaux"), dans lequel elle se moquait de la "crise de la quarantaine", des hommes. Il n'y avait pas encore de "cougards".

J'ai manqué celui de la cinquantaine.

Celui de la soixantaine, vu côté féminin est à ne pas manquer.

 

L'âge de la mammographie inquiétante.

L'âge où le mari a faim à heures fixes (je confirme), préoccupé prioritairement par la télé, le foot, le foot à la télé, et les voitures (je nie).

L'âge où, au travail, vous êtes considéré(e)s comme un dinosaure.

L'âge où vos enfants considèrent que vous n'avez rien d'autre à faire que de vous occuper des petits enfants, ainsi que de leur chien !

L'âge où les parents âgés posent problèmes.

 

Bref, de quoi accentuer les bouffées de chaleur de la ménopause, de donner envie de prendre sa retraite, de partir loin pour commencer une nouvelle vie, de faire mentir le dicton "c'est la biche fécondable qui fait bander le cerf".

Bref, de faire le "papillon".

 

Les pages concernant la restauration d'un mas, avec les relations avec les artisans locaux, ont peu à voir avec le thème central mais peuvent faire sourire, jaune, les amateurs de vieilles pierres rurales (lire sur ce thème "Vous plaisantez Mr Tanner".

 

13:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

27/05/2013

Syrie : au moins aider les réfugiés !

L'aide Européenne aux réfugiés syriens est vitale

 

 

Face à la situation alarmante des réfugiés syriens, il est indispensable d'établir et appliquer une "feuille de route" pour gérer ce drame humain.  Il faut que l'Union européenne contribue de manière active, financièrement et logistiquement,  pour que la situation alarmante des réfugiés syriens soit gérée au mieux, dans  l'attente de l'indispensable compromis politique pour mettre fin aux tueries.

 

 

 

Après la mort de plus de 75.000 personnes, la fuite de plus d’un million de réfugiés dans les pays voisins et la misère de millions de Syriens ayant dû fuir leurs maisons pour se retrouver réfugiés dans leur propre pays, envoyer plus d’armes en Syrie n'est pas la solution.

 

Alors que la ville de Qousseir s’apprête à repasser aux mains de l’armée de Bachar Al Assad, alors que des milliers de civils, en majorité des enfants, sont pris au piège, alors que la guerre s’internationalise et que des acteurs étrangers s’affichent clairement aux côtés des belligérants, il ne s'agit pas d’ignorer ce tournant tragique, mais de se pencher sur l'un des versants les moins visibles du conflit, à savoir le sort des réfugiés.  Ils sont plus d’un million et demi, massés dans des camps ou accueillis dans des familles, dans les pays limitrophes de la Syrie, au Liban, en Jordanie, en Turquie.  Leur situation est dramatique, malgré l’héroïsme des travailleurs humanitaires sur le terrain et malgré l’aide de l’Union européenne. 

 

Dramatique, car

-          des contraintes financières empêchent de délivrer une aide humanitaire de base suffisante

-          des émeutes éclatent dans des camps, à cause des conditions de vie difficiles des réfugiés, comme dans le camp jordanien de ZAATARI, qui héberge 170.000 réfugiés

-          la violence sexuelle y sévit, les femmes et les enfants sont victimes de viols, de faux mariages masquent une prostitution rampante

-          les familles qui accueillent au Liban les réfugiés sont des familles pauvres, qui ne parviennent plus à supporter ce poids supplémentaire

-          des conflits politiques et confessionnels risquent de faire imploser les pays les plus vulnérables comme le Liban ou la Jordanie, mais provoquent aussi des incidents sévères comme en Turquie.

-          les Etats-membres répugnent à accepter des réfugiés syriens, y compris des déserteurs de l’armée de Bachar qui auraient droit au statut de demandeur d’asile.

 

De 1,5 à 2 millions de personnes aujourd’hui, à la périphérie de la Syrie et en Afrique du Nord dépendent exclusivement de l’aide internationale,  mais l'élan de solidarité est très insuffisant. Toute nouvelle escalade de la violence viendrait aggraver encore cette situation explosive.  En attendant les résultats hypothétiques de la conférence de Genève 2, le Parlement européen lance aujourd’hui un cri d’alarme à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de l’ampleur de ce drame et assume ses responsabilités. Car cette tragédie humanitaire pourrait être la grenade dégoupillée qui embraserait toute la région.

 

18:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : syrie

26/05/2013

Mamans, c'est votre fête !

Le livre qui t'explique enfin tout sur les parents

 

(Pourquoi ils te font manger des légumes et tout le reste)

 

Françoize Boucher

 

Editions Nathan

 

 

Le livre parfait pour lire en famille en ce jour de la Fête des Mères.

Probablement seuls les grands-parents peuvent profiter de leur position pour se permettre de l'offrir à leurs enfants et petits-enfants.

 

Assurément d'autant plus amusant qu'il traite de situations que la plupart d'entre nous ont traversées, comme enfants puis comme parents,  dans la vie quotidienne.

 

Il y a une soixantaine d'années ma mère m'affirmait déjà que tout ce qu'elle me faisait subir était "pour mon bien", pour que je sois "bien élevé".

L'amour maternel est un excellent alibi pour nous obliger à manger des épinards, faire nos devoirs,  et ranger notre chambre.

Octogénaire ma mère déclarait encore avec fierté : "je n'ai jamais fait de compliments de mes enfants". Aujourd'hui, nonagénaire,  elle est plus modérée.

 

Les parents, et surtout les mamans, ont une mentalité très particulière et ce livre le démontre, en leur donnant raison.

 

 

 

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête des mères

25/05/2013

le roman policier de G. Moustaki

Georges Moustaki

Petite rue des bouchers

Livre de poche n°15366

 

Tout le monde connait les grands succès de Georges Moustaki. Ses romans sont moins connus. Il a même écrit, il y a dix ans,  un roman policier qui s’inspire de ses années bruxelloises, bien avant l’immense succès du « métèque ».

L’enquête policière est accessoire, mais constitue un excellent prétexte pour parler de la « petite rue de bouchers », avant qu’elle ne soit l’actuel passage obligé de « hordes de touristes ».

Est-ce pour « nettoyer la place » de ce « quartier interlope », spéculation foncière à la clé,  que s’enchaînent disparitions et morts suspectes, menaces et apparition des mafias italienne et yougoslave ?

C’était un temps où il était possible de rencontrer, au fond d’un estaminet, un chanteur idéaliste,  à grandes dents, prénommé Jacques et surnommé « l’abbé », parlant toujours de lui à la troisième personne ». « On ne peut pas ne pas l’aimer ».

« Ca bouge dans les bouges, comme dit Jacques dans sa chanson ».

Rien à voir avec « le haut de la ville » et la très cossue avenue Louise.

Il y a même un protagoniste qui habite « en plein cœur de Woluwe » !

 

« Bruxelles est une ville au féminin et au pluriel. C’est une mère, une sœur, une amante, une houri, une prostituée, une jeune fille. Elle se donne facilement et personne ne la possède. » « Sa situation géographique en fait le centre névralgique de tous les trafics. »

 

13:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moustaki, littérature

24/05/2013

The company you keep

Sous surveillance

 

De et Avec Robert Reddford

Avec Shia Laboeuf, Julie Christie, Susan Sarandon, Nick Nolte

 

 

A la fin des années 60, ils étaient activistes, contre la guerre du Viêt-Nam, ne se contentant plus des actions non violentes.

Un peu plus de 40 ans plus tard, ils ont donné la priorité à leur famille, et vivent "planqués" sous de fausses identités, ce qui n'est pas étonnant.

Ce qui l'est davantage, c'est que le FBI soit, de nouveau, à leurs trousses.

 

Le beau Robert, 76 ans, a du mal à nous faire croire qu'il court vraiment.

 

Un film plein de mélancolie, pour les gens de ma génération. La guerre du Viêt-Nam est terminée depuis longtemps, mais ce pays est toujours aussi loin de la démocratie.

Notre idéalisme a, plus ou moins, survécu...

 

Les personnages du film se retrouvent face aux erreurs de leur passé.

Heureusement que les partisans de la lutte armée étaient ultra-minoritaires !

 

 

08:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma