16/09/2012
nostalgie en noir et blanc
La France d’hier
Vue par les plus grands photographes
Editions Gründ
Huit photographes, dont Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss.
La vie quotidienne, en particulier dans des intérieurs de milieux sociaux différents, en ville ou à la campagne.
Je pourrais être un de ces petits écoliers en blouse grise, sous l’œil attentif d’un maître dont la blouse ne l’était pas moins.
Le métro, les bus avec une petite plate-forme à l’arrière, par laquelle on montait dans l’autobus, et sur laquelle j’aimais rester.
Ces voitures de mon enfance : « 4 chevaux » (Renault, bien entendu !) en particulier.
Les Français qui travaillent, dans les usines et dans les champs. Les moissons avant les moissonneuses-batteuses.
Les petits métiers aujourd’hui disparus, les hommes poussant leurs carrioles le long des rues.
Le petit pot de lait en fer que nous allions faire remplir chez le crémier.
Mais aussi les Français qui s’amusent et qui prennent des vacances.
Le plein de nostalgie en noir et blanc…
09:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
15/09/2012
L'oeuf d'Ambroise, ou la recherche de l'éternelle jeunesse
Associés contre le crime
De Pascal Thomas
Avec Catherine Frot et André Dussolier
Inspiré d’une nouvelle d’Agatha Christie (« Le cas de la femme disparue »), mais l’atmosphère post- victorienne de celle-ci est bien loin et l’intrigue policière n’est qu’un prétexte. Cela se voit un peu trop et il en résulte des baisses de rythme qui rendent le film parfois longuet, même s’il nous sort du quotidien et des productions habituelles. Cela nous laisse le temps d’admirer les superbes paysages suisses.
Il s’agit de retrouver le secret de l’éternelle jeunesse, mythe séculaire. De l’argent à se faire pour une clinique suisse.
Il en résulte une comédie rendue loufoque par les accoutrements et les attitudes des deux principaux protagonistes.
11:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
14/09/2012
crimes sur la cote belge
Les vacances d'un serial killer
Nadine Monfils
Pocket n°14972
Sur la cote belge, il pleut souvent. "Tu peux te balader sans risquer une insolation". Cet été là il pleut des cadavres. Mais pas de policiers à l'horizon.
Les vacances de cette famille tranquille tournent au cauchemar. Le "serial killer" n'est pas seul à troubler la quiétude des vacanciers. Mémé n'est pas la dernière à mettre de l'ambiance, avec sa caravane et sa boule de cristal. "Les femmes, c'est comme le bon vin. Ca doit prendre de l'âge pour devenir buvable".
C'est drôle, et impertinent. La définition de l'humour noir.
Ecrit dans un style aussi enlevé que le rythme de la succession de péripéties.
Saupoudré de belgitude.
Obligatoire pour les Français qui voudraient demander la nationalité belge. Recommandé aux autres. "Comme tous les Belges, elle a le sens de la dérision".
"La mer du Nord va être nationalisée. Paraît que le sable sera aux Wallons et la mer aux Flamands"
"La Flandre est devenue triste avec ses Flamingants qui lui ont écrasé le cœur à coups de bottes de SS".
"On apprend plus avec les cons, mais on s'amuse beaucoup moins."
"Il faut toujours donner aux hommes l'impression que ce sont eux qui dirigent, tout en sachant très bien que ce sont les femmes qui les mènent par le bout du nez".
"Ne buvez plus au volant, buvez au goulot !"
13:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
13/09/2012
Azéri + Arménien + Hongroise...et moi !
Le miracle du Parlement européen est de pouvoir réunir à une même table, un député arménien, ayant combattue l’armée azérie, un député azéri, originaire du Karabach, dont le père a été fait prisonnier quand l’armée arménienne a envahi cette région montagneuse, majoritairement peuplée d’Arméniens. Entre les deux, une députée hongroise, socialiste, un interprète…et moi, chargé d’organiser la rencontre.
Occasion de la rencontre : une histoire à peine croyable :
Il y a huit ans, à l’occasion d’un stage organisé, en Hongrie, par l’OTAN, dans le cadre du programme de « partenariat pour la paix », un jeune officier azéri a massacré son homologue arménien, à coups de hache. Arguments de la défense : le massacré aurait « insulté l’Azerbaïdjan » et la famille du massacreur aurait souffert de la guerre entre les deux pays. Malgré ces arguments, la justice hongroise a condamné le meurtrier à la prison à vie.
Depuis, les autorités azéries demandaient le transfert du prisonnier. Après bien des refus, et huit ans seulement de prison, ce transfert a été accepté. Rentré au pays, l’assassin a été immédiatement traité en héros : paiement de sa solde non perçue pendant les années de prison, promotion. La communauté internationale est choquée et le dit. Les Arméniens sont furieux et suspendent leurs relations diplomatiques avec la Hongrie.
Excuse de la Hongrie : les Azéris avaient promis qu’il continuerait à purger sa peine. Réponse azérie : aucune promesse n’a été faite et la grâce présidentielle est légale. Personne de bon sens ne croit que les Hongrois ne pouvaient pas imaginer ce qui allait se passer.
Je me suis permis de faire remarquer au député azéri que si la décision était légale, elle n’en restait pas moins choquante.
Pour en revenir au déjeuner, la tension du début s’est estompée, avec l’aide d’une bouteille de Pinot noir (nous étions à Strasbourg), mais le dialogue n’est pas sorti du dialogue de sourds : la légalité internationale pour l’Azerbaïdjan, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour l’Arménie, avec, quand même, la répétition de la volonté de continuer le « dialogue » pour la paix. Quand le débat était trop vif, le dialogue était direct, en russe, et l’interprète ne travaillait plus que pour moi. J’ai réalisé alors que l’Azéri, l’Arménien et la Hongroise avait cette langue en commun
19:30 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2012
traverser le Louvre
La traversée du Louvre
David Prudhomme
Editions du Louvre et Futuropolis
Au fusain et au pastel, l'auteur ne cherche pas à reproduire les chefs-d'œuvre du Louvre. Ce n'est pas "Les 1001 peintures du Louvre", où il n'y a pas que des peintures, comme nous le montre cette BD.
Il se concentre sur les gens qui regardent les œuvres. "Toutes les langues du monde se croisent en silence ici." La foule devant la Joconde. Les couples, sur les tableaux, et parmi les visiteurs. Des couples qui se rapprochent, ou s'éloignent, se cherchent, se perdent, se retrouvent, ou non. "On cherche à retenir ce qui ne peut nous appartenir".
"Un peu l'impression de se trouver dans une BD géante. Sur tous les murs il y a des cases. Tous les formats. Tous les styles. Je mettrais bien des bulles !"
Après la visite, le personnage principal prend le métro. "Le choc est brutal !"
09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd