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12/08/2012

Quand François 1er faisait venir en France Leonardo da Vinci

Le sang de l’hermine

 

Michèle Barrière

 

Editions JC Lattès

 

 

 

1516 , France et Italie

 

L’historienne de l’alimentation Michèle Barrière, qui s’est fait connaître pour ses intrigues policières liées à la nourriture, nous emmène sur les traces de François 1er, et surtout de Leonard de Vinci, que Quentin du Mesnil, maître d’hôtel à la cour du Roi, et son ami d’enfance, est chargé de ramener en France. Ce qu’il parviendra à faire, non sans péripéties.

Il en profitera pour ramener l’art italien de la table, le raffinement de la renaissance, symbolisé par la fourchette.

 

L’hermine est celle qui accompagne la dame d’un fameux portrait du maître (La dame à l’hermine).

 

Quelques vérités sont rappelées, concernant Marignan (1515) bataille qui n’aurait pas été gagnée sans l’intervention de l’armée vénitienne, « menée par les redoutables cavaliers albanais », en conclusion d’une « expédition hasardeuse ». « 16.000 hommes avaient perdus la vie en quelques heures ».

 

François 1er, « un colosse qui passait plus de temps à la chasse et à courir les filles qu’à étudier les dépêches des ambassadeurs. Mais une volonté farouche de puissance, un sens aigu des opportunités ».

 

Sur Léonard de Vinci, j’ai préféré le livre de Sophie Chauveau.

 

La Renaissance, « grâce à la redécouverte des penseurs et scientifiques de l’Antiquité, il est possible d’exercer son sens critique et battre en brèche les enseignements de Thomas d’Aquin, liant science et foi », c’est également le début de l’imprimerie

 

« L’amour aveugle nait d’un regard »

  

12:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire

11/08/2012

Indridason sans Erlendur

La muraille de lave

 

Arnaldur Indridason

 

Mérailié Noir

 

 

Ce livre, publié cette année en France, est sorti en Islande en 2009, probablement écrit en 2008. L’année du grand krach boursier islandais. L’année où des millions d’économies, d’épargnants islandais ou étrangers, en particulier britanniques, se sont envolés.

 

Cette précision est importante, pour bien comprendre que derrière une enquête policière assez classique, qui entremêle plusieurs intrigues, se trouve la dénonciation d’un système spéculatif qui ne pouvait conduire qu’à la catastrophe, y compris morale : paradis fiscaux,  sociétés écrans, spéculation sur le cours des changes des monnaies, promesses de rendements financiers intenables, financés par le surendettement…

« Les dettes des banques sont douze fois supérieures au Produit National Brut ».

« La muraille de lave », est le surnom donné à la Banque centrale islandaise. La muraille de lave, sur la cote islandaise, est l’endroit de tous les périls.

 

Le thème de la pédophilie est également évoqué.

Celui de l’échangisme ne l’est qu’à titre anecdotique.

 

 

« Il ne supportait pas la prétention des films européens. Les films d’art et d’essai dénués de toute intrigue ».

 

« Moins ils en ont dans le pantalon, plus la bagnole est chère »

 

 

15:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

10/08/2012

De Melun à la gloire

Les Kaïra

De et avec Franck Gastambide

Et J.B. Pocthier, Pom Klementieff

Et les apparitions de Katsumi, Eric Cantona, Elie Semoun, François Damien

 

Après la rédemption par le whisky, proposée par Ken Loach, dans « La part des anges », la sortie des galères, et de la misère affective, par le porno.

Pas plus crédible, mais plus hilarant, même si l’humour n’est pas aussi léger que le scénario.

 La "racaille", celle à qui il est plus facile de proposer le "Karcher" que des emplois.

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

09/08/2012

crise politique de l'UE face à la crise économique et financière

Crise de l'euro: Les  sociaux-démocrates passent à l’attaque

 

LES REMARQUES DE MONTI DOIVENT ABOUTIR Á DE NOUVEAUX MODÈLES DEMOCRATIQUES  

 

Les responsables sociaux-démocrates ont lancé une nouvelle offensive contre la crise de l’euro en appelant à une réponse européenne commune et claire.

 

Cette semaine a été marquée par les appels lancés par lechef de l’opposition allemande Sigmar Gabriel et le chancelier autrichien Werner Faymann en faveur d’une réaction prompte et durable aux attaques en cours contre une série de pays de la zone euro.

 

Leur crainte que ces attaques financières contre les pays du « Sud » affectent également ceux du « Nord » est absolument fondée.

 

Dans ce contexte, les hésitations de certains gouvernements comme celui d’Allemagne mettent en péril le projet européen dans son ensemble. Jusqu’à présent, la chancelière Merkel a traité la crise de la zone euro comme une crise de discipline budgétaire, au lieu d’admettre que les déficits budgétaires étaient le contrecoup de la crise financière mondiale, aggravé par l’absence de croissance et transformé en crise des dettes souveraines à cause de la paralysie politique de l’UE.

 

Le taux de chômage extrêmement élevé, en particulier chez les jeunes, constitue non seulement un problème économique et social, mais aussi un danger politique. Par conséquent, les gouvernements européens doivent agir promptement. Ils doivent moins se préoccuper de leur sort politique intérieur et plus du sort commun de leurs citoyens  Dans cette optique, les prises de position de Sigmar Gabriel et Werner Faymann constituent des signaux importants.

 

 

Une position forte des gouvernements nationaux associée à une coopération étroite entre institutions européennes et nationales en général et parlements en particulier, constituent la condition pour résoudre la crise en cours. Ce n’est que sur cette base que les différentes réactions nationales ne feront pas obstacle aux solutions européennes. 

10:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

08/08/2012

Portugal

Pedrosa

 

Portugal

 

Editions « Aire libre »

 

Prix Angoulême

 

Un dessinateur de BD vit une crise existentielle.

Problèmes avec sa petite amie : pas la même vision d’un avenir qui pourrait être commun, ou non.

Panne d’inspiration.

 

Il part au Portugal, pays dont il est originaire, mais dont il ne sait rien, et dont il ne parle pas la langue.

Mais il n’est pas trop difficile de trouver des Portugais parlant le français, y compris dans sa famille.

 

Pourquoi son grand-père a-t-il quitté le Portugal ? La misère ou la politique ? Pourquoi est-il resté en France alors que son frère repartait s’installer au pays natal ?

 

Ce roman graphique nous parle, avec sensibilité et humour,  de l’identité, mieux que les discours de Sarkozy, Guéant, Besson et Hortefeux réunis.

 Po

12:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd