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08/12/2008

changement climatique : le temps des décisions

CHANGEMENT CLIMATIQUE: LE PARLEMENT EUROPEEN NE DONNERA PAS UN CHEQUE EN BLANC A LA PRESIDENCE FRANÇAISE

 

La décision du Conseil des ministres européens de donner le dernier mot aux chefs d'Etats et de Gouvernements n'a pas été des plus intelligentes. Le Parlement ne donnera pas un chèque en blanc : on ne peut bricoler une chose par-ci par là, et après dire au Parlement que c'est à prendre ou à laisser. 

 

Pour bien s'attaquer à la lutte contre le changement climatique, il  faut un financement adéquat. L'Union européenne ne peut pas négocier au niveau international n'ayant en poche que de vagues promesses sur le budget.

 

En ce qui concerne les fonds nécessaires pour parvenir à la durabilité des mesures concernant le changement climatique et pouvoir aider les industries à s'ajuster,  les recettes doivent être destinées à l'adaptation indispensable, servir aux objectifs environnementaux et ne pas retourner dans les poches des ministères des finances. 

 

07/12/2008

Sang royal

Sang royal

 

C.J. Sansom

 

Editions Belfond et "Pocket"

 

1541, York. Quelques années après les évènements décrits dans l'ouvrage précédant de l'auteur : "Dissolution". Thomas Cromwell a été disgracié. L'archevêque Crammer est le chef de l'Eglise anglicane (après le Roi).

 

Pour celles et ceux qui ont vu la série "les Tudor" sur Canal +, l'action se passe quelques années plus tard : Ann Boleyn a été décapitée, la princesse de Clèves répudiée sans que le mariage n'ait été consommé, Jane Seymour est morte en couches, et le roi Henri VIII, vieillissant, est remarié avec une gamine : Catherine Howard, qui ne sera pas  sa dernière épouse.

L'action se passe également quelques années auparavant, au moment de la "guerre des deux roses", entre les York et les Plantagenêt.

La question est de savoir si Edouard IV, grand-père d'Henri VIII, est bien le fils de son père, ou s'il est un batard.

Aujourd'hui l'ADN pourrait nous donner la réponse, mais dans ce temps là, il fallait s'en remettre aux confessions tardives, couchées sur de vieux parchemins dont la détention pouvait valoir la mort.

La question est importante puisque la querelle religieuse n'est pas éteinte, et il faut du "sang royal" (d'où le titre du livre), pour être un monarque de "droit divin", supérieur au Pape sur les questions religieuses, "Chef suprême de l'Eglise d'Angleterre, Défenseur de la Foi et représentant de Dieu en Angleterre", titre que sa Gracieuse Majesté Elisabeth II porte toujours.

 

Matthew Shardlake, l'avocat bossu de "Dissolution" enquête,  au péril de sa vie.

 

 

Extraits :

 

"Tu ne peux pas espérer que la politique soit logique"

"La politique est un jeu cruel".

"Depuis quand la justice est-elle séparée de la politique ?"

"Ceux qui détiennent le pouvoir ne le lâchent pas de bon gré"

"Chaque fois que j'étais malheureux, j'avais toujours pu m'échapper dans le monde des livres"

"La royauté est indispensable, c'est la clé de voûte de l'ordre social ; sans elle tout s'effondrerait" (c'est ce qui se dit en Belgique aujourd'hui...)

"La reine Catherine (d'Aragon) à 40 ans n'avait pas donné de rejeton mâle au roi et ne pouvait plus avoir d'enfants. S'il n'épousait pas une jeune femme susceptible de lui donner un héritier, la dynastie des Tudor s'éteindrait. Le Pape lui même avait suggéré qu'elle se retire dans un couvent, afin que le roi puisse de nouveau convoler en justes noces. Elle a précisément suscité la révolution religieuse qu'elle craignait et honnissait".

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littrature

06/12/2008

millénium 2

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

 

Stieg Larsson

 

Editions Actes Sud

 

 

J'avais beaucoup aimé le premier tome de Millénium, je n'ai pas été déçu par le second, que j'ai terminé avec l'envie de lire le troisième.

 

Il n'y a plus,  dans ce tome,  la dénonciation du "capitalisme casino", plusieurs années avant sa crise, mais l'auteur reprend, en l'amplifiant,  le thème des violences infligées aux femmes, y compris dans le cadre de la prostitution ("c'est un crime d'acheter des services sexuels" ; "tout le commerce du sexe n'est qu'une seule grande violation des droits humains"). En y ajoutant la dénonciation de quelques pratiques psychiatriques d'un autre âge.

Avec également, au passage,  une critique sévère, et justifiée, de l'intervention américaine à La Grenade, en 1983.

 

Un des personnages "allait à la synagogue parce qu'il cherchait la compagnie d'autres personnes. Les catholiques allaient à l'église parce qu'ils voulaient se trouver en paix avec Dieu". Si cela est vrai, cela ne peut être le cas qu'en dehors de l'heure des messes quand "l'église invite au silence et impose que les visiteurs soient laissés tranquilles".

 

"Les innocents, ça n'existe pas. Par contre, il existe différents degrés de responsabilité."

 

Lors d'un interminable transit dans un aéroport lointain, j'étais heureux d'avoir ce livre !

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

05/12/2008

Le premier jour du reste de ta vie

Le premier jour du reste de ta vie

 

De Rémi Besanzon

 

Avec Zabou Breitman et Jacques Gamblin

 

Chronique familiale sur une dizaine d'années.

Les enfants deviennent adolescents puis de jeunes adultes.

Les parents ne savent pas toujours comment s'y prendre avec leurs enfants, qui n'en sont plus, et les relations peuvent être tendues.

Le couple peut être victime de l'usure.

Le grand-père joue également un rôle.

 

Faut-il vraiment qu'un de ses membres se retrouve à l'hôpital ou la morgue pour que la famille se retrouve? 

 

Au moins, dans cette famille là, il n'y a pas de problèmes d'argent...

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma

04/12/2008

Qui souffre le plus de la crise ?

AGIR ENSEMBLE CONTRE LA CRISE POUR UN RÉSULTAT MAXIMUM

 

Il faut redoubler d'efforts pour pousser les Etats membres à coordonner leurs plans de relance nationaux afin de maximaliser leur impact sur la croissance et l'emploi en Europe.

 

Nous sommes tous engagés dans la même galère; pour en sortir, nous devons agir ensemble.

 

Les travailleurs et les entreprises sont les premières victimes collatérales de la crise financière. Après avoir sauvé les banques, les gouvernements de l'UE ont le devoir moral de sauvegarder l'emploi. Tout doit être en mis oeuvre en ce sens.

 

Le plan de relance européen ne peut se réduire à une juxtaposition de plans nationaux. Ces mesures de relance seraient vaines voire contre-productives si elles ne sont pas décidées et mises en oeuvre de manière coordonnée.

 

L'Union européenne doit de son côté mobiliser toutes les ressources disponibles du budget européen pour favoriser la réinsertion rapide des travailleurs dont l'emploi est menacé.  Il faut favoriser l'accès au crédit des PME qui sont créatrices d'emplois et mettre en place un vaste programme d'investissements verts pour soutenir l'activité économique et la création d'emplois durables.

 

Il faut prendre des mesures d'urgence pour soutenir le pouvoir d'achat des plus pauvres et des emplois décents.

 

On s'empresse un peu trop souvent à voler au secours des fleurons de notre économie en oubliant un peu vite ceux qui souffrent le plus de la crise.