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29/03/2009

Sarko en Afrique

Sarko en Afrique

 

Visitant les deux Congo et le Niger, le Président se recentre sur les pays d'Afrique où son talent de VRP peut briller, loin des considérations intellectuelles choquantes prononcées à Dakar, ou lors des vœux 2009 au corps diplomatique.

 

Le Président Sarkozy s'est rendu à Kinshasa et au Niger pour assurer l'avenir de la filière nucléaire française, et à Brazzaville pour s'assurer que le pétrole congolais continuerait à couler pour Total.

Il n'a pas fait ce voyage "d'amitié" pour régler des problèmes de mauvaises gouvernances ou de droits de l'Homme.

 

La "Françafrique" a encore de beaux jours devant elle !

 

13:19 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : afrique, sarkozy

29/12/2008

Guinée : pas de surprises

Guinée : malheureusement, pas de surprises :

Le décès de Lansana Conté : pas une surprise : elle était attendue depuis des mois, et même quelques années : tout le monde savait qu'il ne dirigeait plus le pays.

La prise du pouvoir par les militaires : pas une surprise, tant, dans tant de pays d'Afrique elle est la force qui a le pouvoir de décider : la Mauritanie était le dernier exemple, récent, le Togo un exemple à peine plus ancien.

Que le nouveau Président soit encore un Soussou : pas une surprise : comme tous les despotes africains, Lansana avait placé les gens de sn ethnie aux postes clés. On a du mal à imaginer ce capitaine Camara en chef d'Etat. Qui tire les ficelles ? Sera-t-il assez roublard pour les "rouler dans la farine ?"

Promesse d'élections dans deux ans : pas étonnant, tant les élections en Afrique sont rarement un premier pas vers la démocratie mais la confirmation 'une situation "ficelée"

 

 

 

15:31 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

20/11/2008

Congo : l'Europe doit agir

 Pour une action européenne rapide et coordonnée

 en faveur de la RDC

 

 

Profonde préoccupation quant à la situation chaotique qui règne actuellement à l'Est de la RDC.

 

L'Union européenne doit renforcer d'urgence son action humanitaire mais aussi participer au renforcement immédiat des troupes onusiennes pour faire cesser l'agression des rebelles.

 

Lla priorité absolue est  de protéger  la population civile, première victime de cette sale guerre, mais aussi de soutenir les efforts de Paix en cours.

 

Les causes profondes de ce conflit sont directement liées à l'exploitation des richesses naturelles de la Région et non pas à des rivalités ethniques comme certains l'affirment pour se dégager de toute responsabilité. Pour avancer vers une paix définitive et durable,  il est indispensable de fermer les mines tant que les autorités démocratiquement élues ne seront pas en mesure de contrôler leur exploitation.

 

Le Groupe socialiste avait soutenu la candidature de l'Abbé Malu Malu pour le Prix Sakharov afin d'alerter l'opinion publique internationale sur ce conflit en cours depuis trop longtemps dans la Région du Kivu.

 

08:00 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : congo, europe

20/08/2008

Zambie : décès d'un Président exemplaire

Le décès du Président Mwanawasa : une perte pour l'Afrique

 

Le Président zambien, Levy Mwanawasa est décédé. Il était hospitalisé en France depuis le mois de juin, à la suite d'une attaque cérébrale.

Il avait 59 ans, donc encore jeune...

Je l'avais rencontré à Lusaka en 2002, tout juste élu,  dans le palais présidentiel.

Il était simple, loin des fastes qu'aiment tant  trop de potentats africains.

 

La Zambie, pays subtropical enclavé,  est constituée des anciennes Rhodésies du Nord-Ouest et du Nord-Est.

Pendant l’apartheid,  et les luttes pour les indépendances,   elle a constitué un pays de la « ligne de front », et/ou un refuge, pour les guérillas des pays voisins.

 

Elle est bordée au Sud par l’ancienne Rhodésie du Sud et donc n’est pas insensible à l’actuelle agitation du Zimbabwe.

 

Au Nord se trouve la République démocratique du Congo (2000kms de frontières) et à l’Est l’Angola.

Il n’est donc pas surprenant qu’à Lusaka  aient été signés des accords de paix concernant chacun de ces pays.

 

A l'époque où Mwanawasa était vice-président, en raison d’une vigoureuse campagne contre le changement de Constitution, y compris au sein du parti présidentiel, le Président Chiluba avait du renoncer à briguer un troisième mandat.

Contrairement à certaines affirmations journalistiques le  Président Mwawasana n’était certainement  pas  une « marionnette » de son prédécesseur qu'il a fait condamner pour corruption.

Comme souvent en politique l’héritier choisi, pour s’affirmer, avait montré sa capacité à prendre ses distances.

L’épouse de l’ancien Président Chiluba, au moment du divorce, avait réclamé 400 millions de $ à son mari, soit la moitié de ce qu’elle considérait comme la fortune d’un homme qui ne possédait rien quand il est entré en politique.

C’est pour protester contre l’indulgence du gouvernement envers la corruption que Levy Mwanawasa avait démissionné de son poste de vice-président de la république. Il a en acquis une image d’homme intègre.

 

Ces dernières années, il s'était distingué en dénonçant, courageusement, les dérives autoritaires de Robert Mugabe, son voisin  et il donnait refuge aux opposants pourchassés et aux fermiers expulsés.

 

 

 

08:37 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

08/08/2008

Maurtanie : inévitable ?

Il y a un peu plus d'un an, je participais à l'observation des élections présidentielles en Mauritanie : les premières incontestables dans ce pays : rine à redire, sauf la différence de moyens.

 

Le candidat vainqueur avait reçu au deuxième tour le soutien de deux importants candidats du premier tour : un ancien gouverneur de la banque centrale, et surtout le candidat de la communauté noire des anciens esclaves.

Le principal opposant avait, avec réticences, reconnu sa défaite.

Un nouveau coup d'état militaire vient de mettre fin à cette expérience démocratique.

Le plus triste est que la seule manifestation a été pour soutenir le pouvoir en place.

Le peuple n'est pas descendu dans la rue pour soutenir le président qu'il avait élu.

Dérive autoritaire de sa part ? Peut-être, mais l'armée ne l'est-elle pas par nature?

Dans un système démocratique le contre pouvoir doit être le parlement et non l'armée.

Mais si la démocratie ne change rien aux conditions de vie du peuple, faut-il s'étonner de l'indifférence du peuple à l'égard de la démocratie ?

 

 

12:21 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique