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22/03/2012

l'impact de la chute de Kadhafi sur le Mali

Mali : l'onde de choc du soulèvement démocratique libyen

 

 

Depuis 1991, le Mali était donné en exemple pour sa vie démocratique pluraliste.

Un petit groupe d'officiers vient d'y perpétrer un Coup d'Etat.

Ces officiers se plaignent principalement du manque de moyens dont ils disposaient pour lutter contre une rébellion touarègue, dans le nord du pays.

 

Des centaines d'hommes lourdement armés, qui servaient dans les forces armées de Kadhafi, ont quitté le territoire libyen pour rejoindre le Mali.

Ils se sont livrés à des atrocités contre les populations civiles et ont assassiné froidement 70 soldats maliens qui s'étaient rendus.

Alors que les armes proliféraient déjà dans la zone sahélo-saharienne, ces mercenaires de Kadhafi ont récupéré d'importants stocks d'armes, ce qui a décuplé leur pouvoir de nuisance.   

Leurs actions sont condamnables.

Le Coup d'Etat ne l'est pas moins.

Dans les deux cas, la stabilité régionale est mise à mal.

La bande sahélo-saharienne constitue un enjeu de sécurité essentiel à la fois pour l'Afrique et l'Europe.

Sans développement économique de cette zone, l'option militaire est vouée à l'échec.

 

Il est donc indispensable que l'Union européenne accentue son action en faveur des populations, en particulier en leur fournissant un meilleur accès à l'eau et aux  services publics d'éducation et de santé, ainsi que de meilleures infrastructures pour désenclaver la région.

Le Coup d'Etat va rendre les choses plus compliquées, car il faudrait faire cela sans cautionner les militaires qui ont pris le pouvoir.

 

17:39 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mali

12/09/2011

dirigeants français et africains

Sarkozy reçoit un dictateur criminel

 

 

En la personne de Kagamé, Sarkozy reçoit, au nom de la France, le Président rwandais.

Ce n'est pas la première fois que Sarkozy reçoit un dictateur criminel. Peut-être un jour, comme pour Kadhafi, enverra-t-il les hélicoptères de l'armée française "protéger les populations civiles".

 

Kagamé est un dictateur : ne peuvent être candidat(e)s aux élections que les partis appartenant  à la mouvance présidentielle. Toute critique est interdite. Les opposants sont réduits au silence, en prison, en exil, éventuellement victimes de tentatives d'assassinat.

J'ai lu aujourd'hui dans Libération un de ses ministres expliquant que "la démocratie n'est pas un médicament que l'on peut prescrire aux enfants".

Au moins le pouvoir que Kagamé a renversé par les armes avait été élu.

 

Car Kagamé est arrivé au pouvoir par les armes, venant d'un pays voisin (l'Ouganda, qui n'est pas une démocratie non plus), armé par des pays riches qui ont une lourde responsabilité dans la tragique guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts.

Kagamé a une responsabilité directe dans le génocide qui est le fruit de la guerre civile qu'il a déclenché.

Il a une responsabilité plus directe encore dans le contre-génocide, poursuivi jusqu'à Kinshasa.

 

Si la France doit demander pardon au peuple rwandais, c'est de ne pas avoir été capable de le protéger de Kagamé.

Si la France doit demander pardon aux peuples africains, c'est de s'en tenir à une politique d'influence, cynique,  de défenses des intérêts de ses entrepreneurs.

Demander pardon pour ces mallettes de billets, pour lesquelles il n'y a pas de preuves, mais dont tant de gens connaissaient l'existence, symboles des relations malsaines entre certains dirigeants français et africains.

 

17:10 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, afrique

22/08/2011

Quelques réflexions sur l'Afrique (fin)

    Environnement

 

Indispensables énergies

 

Le continent africain possède un potentiel énorme, aussi bien en énergies fossiles que renouvelables. Elles sont gaspillées, sous-exploitées ou exportées sous forme brute.

1/3 seulement des Africains ont accès à l'énergie électrique, alors que 7% seulement des capacités hydrauliques et 1% des capacités géothermiques sont utilisées, sans parler des énergies solaires et éoliennes.

Le bois représente 40% de la consommation d'énergie. Huit Africains sur dix cuisinent au feu de bois, ou de charbon de bois,  provoquant dans certaines zones une déforestation dramatique.

 

L'Afrique, compte-tenu de ses ressources exceptionnelles, pourrait devenir, avec l'aide de l'Union européenne,  le continent à la pointe de l'utilisation des énergies renouvelables.

 

 

L'eau

 

L'Afrique est le continent le plus exposé au risque hydrique. L'excès d'eau pose souvent plus de problème que sa pénurie. Même lorsque l'eau abonde, l'eau potable manque.

Un Africain sur deux n'a pas d'accès à l'eau potable,  premier facteur de mortalité, et près de deux sur trois n'ont pas accès aux services d'assainissement, ce qui amène à parler de "péril fécal",  car moins de 2% des eaux usées sont traitées.

La nappe phréatique aquifère représente plus de 60% de l'eau douce disponible en Algérie, 95% en Libye. Y avoir accès suppose des moyens que tous les pays n'ont pas.

L'urbanisation accroît le problème de l'eau et de l'assainissement.

"Fabriquer" de l'eau potable coûte de plus en plus cher, en raison de la multiplication des pollutions et des besoins urbains croissants. Sa distribution est handicapée par le mauvais état, ou l'inexistence,  des réseaux de distribution, ce qui provoque un important gaspillage.

 

La faillite des opérateurs publics responsables de la production et de la distribution d'eau potable est à déplorer. Les "plans d'ajustement structurels" ont entraîné leur privatisation et celle-ci a provoqué un recentrage sur la partie solvable de la population urbaine, provoquant une éviction de fait des plus pauvres.

Les pauvres consomment dix à vingt fois moins d'eau que les riches, car ils la paient plus cher en raison des difficultés d'accès.

La revendication pour un droit à l'eau potable est vitale.

 

 

La lutte contre la déforestation et pour la biodiversité

 

Face aux menaces de déforestations, considérant que les forêts ont été "construites" au fil du temps par les sociétés humaines,  l'agroforesterie doit être contrôlée et durable et donc soucieuse du renouvellement des forêts.

 

Comment ne pas être particulièrement soucieux de la préservation de la biodiversité en Afrique qui est une richesse : 50.000 espèces de plantes répertoriées, 1.500 espèces d'oiseaux, 1.000 espèces de mammifères ?

 

08:24 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)

08/08/2011

quelques réflexions sur l'Afrique (suite)

   Économie

 

Éradiquer la pauvreté

 

"Réduire l'extrême pauvreté et la faim de moitié" était le premier des "Objectifs du Millénaire.

Le Nord du continent représente à lui seul 40% du PIB de l'Afrique.

L'Afrique subsaharienne ne représente que 1% du PIB mondial.

La moitié des habitants du continent gagne moins d'un dollar par jour, ce qui les classe dans la catégorie "pauvreté absolue". 37 pays africains sont les plus mal classés à l'"Indice de développement humain" du PNUD.

L'Afrique subsaharienne est la seule région du monde dont le PNB par habitant et en dollar constant ait diminué depuis 1980.

 

 

Richesse des ressources,  économie de prédation

 

L'Afrique, qui recèle 30% des réserves mondiales en minéraux,  est la preuve, malheureuse, que les richesses naturelles ne provoquent aucun développement automatique.

Pire : l'exploitation des ressources naturelles a, trop souvent,  conduit à l'exacerbation des conflits, à la corruption, à des désastres écologiques et en aucun cas à l'amélioration des conditions de vie des populations.

L'économie africaine repose trop sur l'exportation de matières premières (90% de ses exportations), au bénéfice d'immenses fortunes d'une oligarchie prédatrice, généralement liée aux entreprises,  non africaines,  exploitant les richesses,  minières ou agricoles,  non transformées, donc sans valeur ajoutée.

80% des revenus du pétrole nigérian ne bénéficient qu'à 1% de la population...

 

Si elle n'est pas suffisante, la transparence des transactions financières est indispensable.

 

Le développement repose sur des investissements humains et financiers, en particulier dans le domaine de la Recherche, ce qui permet une amélioration de la productivité et donc de la compétitivité, aujourd'hui infime, dans une économie mondiale globalisée, au sein de laquelle l'économie africaine occupe peu de place, en dehors de la production de pétrole.

 

 

Le développement par le commerce ? Les APE ?

 

"Trade not aid" : ce slogan américain (Ronald Reagan) a trouvé des échos en Europe, en particulier au sein de la Commission européenne.

 

Aucune région d'Afrique n'a accepté d'"Accord de Partenariat Economique" proposé depuis dix ans par la Commission européenne.

 

Le droit au protectionnisme des économies africaines, sans réciprocité doit être reconnu.

 

 

Agriculture

 

L'agriculture emploie encore plus de la moitié de la population.

Alors que l'Afrique était, à son accession à l'indépendance, autosuffisante sur le plan alimentaire, 44 des 48 pays subsahariens souffrent de malnutrition chronique.  Le déficit alimentaire augmente.  L'Afrique reçoit 32% de l'aide alimentaire mondiale, moins de 10% de cette aide vient d'Afrique.

L'agriculture doit redevenir prioritaire, alors que le retrait de l'Etat a caractérisé les plans d'"ajustement structurel". Le désengagement de l'Etat, l'abandon des systèmes de stabilisation des prix ont freiné le développement de l'agriculture. Le budget alloué à l'agriculture ne dépassant pas 1%, la rend non compétitive face aux importations de produits agricoles européens subventionnés.

 

Parce qu'il est essentiel de donner du pouvoir d'achat aux paysans africains, et donc de les rémunérer correctement pour leurs récoltes,  il faut mettre fin aux subventions européennes en faveur des exportations en direction de l'Afrique, ainsi que celles qui contribuent à un effet de "dumping" rendant les produits agricoles africains non compétitifs en Afrique et souhaite que les centres de recherche agronomique, européens et africains,  aient les moyens d'intensifier leurs recherches sur les plantes nourricières africaines (igname, sorghos, mils, etc.).

 

 

Quelles politiques d'aide au développement ?

 

Le défi du développement singularise l'Afrique subsaharienne plus que toute autre région au monde, défi à relever par elle même et solidairement par le reste du monde.

L'Afrique, "continent riche peuplé de pauvres",  est la partie du monde la plus aidée. Une aide qui dépasse les 10% de son PIB. Sans résultats probants, sauf l'enrichissement de ceux qui sont bien placés pour la capter. Le bilan de trois décennies d'aide au développement est sévère.  Ce qui lasse les donateurs. Certains économistes vont même jusqu'à considérer l'aide publique, dans sa forme actuelle, comme un facteur d'aggravation.  Aucun pays dans le monde n'est sorti du sous-développement grâce à l'aide extérieure. Les Etats-Unis, en proie à leur déficit budgétaire, refusent toute idée d'un "Plan Marshall".

Ne peut-on pas paraphraser ce que disait le Président Cardoso à propos du Brésil : "Ce n'est pas un continent sous-développé, c'est un continent injuste !" ?

 

Ni l'aide ni le marché ne soutiennent à eux seuls un développement productif autonome suffisant pour éradiquer la pauvreté. Il est essentiel que les plus values dégagées en Afrique soient réinvesties en Afrique et non dans des dépenses somptuaires, en particulier hors du continent. Cela constituerait un signe encourageant pour les "Investissements Directs Etrangers", l'Afrique n'en attirant qu'1%,  dirigé quasi exclusivement vers le domaine pétrolier.

 

08:23 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2011

Quelques réflexions sur l'Afrique (suite)

    Politique

 

 

Droits de l'Homme et Etat de droit

 

Les pays d'Afrique, malheureusement, font souvent l'objet de résolutions votées au Parlement européen concernant les atteintes aux droits de l'Homme et à l'Etat de droit.

Depuis les indépendances, une centaine de coups de force réussis a entraîné un changement politique sans que les populations ne soient appelées à se prononcer.

Les chefs d'Etat quittant pacifiquement le pouvoir sont trop peu nombreux.

 

Les droits de l'Homme tels que reconnus par l'ONU sont universels.

Les mécanismes démocratiques sont tout aussi universels et généraux dans leurs principes : légalisation des partis d'opposition ainsi que des organisations syndicales indépendantes, organisation d'élections libres et justes avec des médias libres et pluralistes.

 

Mais il n'est pas possible de se contenter des apparences formelles de la démocratie, car celle-ci implique un respect quotidien des droits de l'Homme.

En l'absence d'une vie démocratique, les rendez-vous électoraux peuvent devenir la source de tous les dangers, constituer des problèmes plus que des solutions, provoquer une instabilité et des heurts conduisant à de graves violations des droits de l'Homme, à des violences, à des déplacements massifs de populations.

 

Tous les Etats membres de l'Union africaine devraient ratifier la "Charte de l'Union africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance".

 

La pauvreté et les inégalités constituent un défi essentiel à la stabilité politique de l'Etat de droit.

 

 

Religions et droits de l'Homme

 

La liberté religieuse ainsi qu'à l'égard des religions est un des droits de l'Homme.

Le respect des croyances religieuses ne peut en aucun cas, pas plus que les héritages culturels traditionnels, se situer au-dessus des droits humains fondamentaux.

C'est pourquoi il faut poursuivre la lutte contre les mutilations sexuelles féminines et contre les meurtres d'enfants qui sont supposés avoir des pouvoirs surnaturels.

Si certaines appartenances religieuses ont pu constituer une affirmation identitaire face à la colonisation, la multiplication de nouvelles Eglises, ou sectes, souvent financées de l'étranger, reflète principalement un grand désarroi des populations qui se sentent abandonnées.

Il est inacceptable que des dirigeants politiques se considèrent comme des "élus de Dieu" et non du peuple.

 

 

Le rôle de l'armée dans les transitions vers la démocratie (exemples du Niger et de la Guinée)

 

En Guinée, une junte militaire a pris le pouvoir au moment du décès du président en place. Le chef de cette junte avait manifestement l'intention de se maintenir au pouvoir. Il a été remplacé et la transition a pu se terminer par des élections libres et non contestées.

Au Niger, une junte militaire a pris le pouvoir en renversant un président qui avait opéré un "coup d'Etat institutionnel" pour se maintenir en place.

La junte militaire a assuré une transition sans heurt vers des élections libres et dont le résultat n'a pas été contesté.

 

Il est à noter que dans les deux cas, ces transitions, non organisées par des pouvoirs en place,  se sont soldées par la victoire du candidat se réclamant du socialisme démocratique.

 

Les militaires assurant des transitions vers la démocratie ne doivent pas pouvoir être candidats aux premières élections démocratiques concluant ces transitions.

 

 

(Re)construire les Etats détruits par le libéralisme

 

Passés sous la coupe des "plans d'ajustement structurel", les Etats se sont d'autant plus trouvés dépourvus de moyens pour assurer leurs fonctions régaliennes qu'ils souffraient de disfonctionnements liés au manque de contrôle démocratique. Il en est résulté une grave perte de légitimité de l'Etat aux yeux de la population.

Crise accentuée par la prise en charge de secteurs importants des services par des ONG dont la puissance affaiblit la légitimité de l'Etat.

 

Le renforcement des capacités des Etats est indispensable dans les secteurs clés, en particulier l'éducation, la santé, la sécurité, ce qui n'est pas incompatible avec la décentralisation de certaines actions et ce qui doit aller de pair avec un fonctionnement démocratique et une bonne gouvernance.

Sans une prothèse étatique efficace, le développement autonome a peu de chance de se réaliser.

 

 

Bonne gouvernance : la lutte contre la corruption

 

La corruption est un phénomène malheureusement universel.

Elle doit être évitée par des mécanismes de contre pouvoirs, à commencer par des pouvoirs parlementaires et judiciaires indépendants des exécutifs et par des "Cour des comptes" s'appuyant sur des fonctionnaires correctement formés.

Si des cas de "biens mal acquis" sont avérés, ces crimes ne doivent pas rester impunis et que les richesses doivent être restituées aux Etats spoliés par leurs dirigeants.

 

 

Aspirations à la liberté (les exemples venus du nord du continent)

 

Les manifestations des peuples du nord du continent, à commencer par le peuple tunisien, ont clairement exprimé leurs aspirations légitimes à des réformes démocratiques.

Ces soulèvements démocratiques sont largement motivés par la répartition inégale des richesses, par l'absence de libertés, par la corruption et le népotisme.

Ces aspirations légitimes que partagent tous les peuples du continent qui souhaitent croissance économique,  respect d'eux mêmes et des valeurs démocratiques, ainsi que bien être social méritent d'être soutenues.

 

 

Prévention et résolution des conflits

 

Selon OXFAM, les conflits armés coûtent environ 18 milliards de dollars par an à l'Afrique et participent à l'appauvrissement général. Les pertes humaines de la dernière décennie se chiffrent par millions.

Les conflits frontaliers sont exceptionnels, la grande majorité des conflits armés étant des conflits internes aux pays.

L'affaiblissement de l'Etat est une des raisons de l'existence de groupes rebelles.

 

La guerre n'est pas plus une fatalité en Afrique qu'ailleurs. Il est indispensable de contrôler la vente des armes légères qui sont en Afrique des armes de destruction massive,  et prendre des sanctions à l'égard des pays qui ne respectent pas les embargos sur les armes décrétés par l'ONU.

 

L'aide européenne apportée à l'Union africaine, à ses instances, en particulier le "Conseil de paix et de sécurité" ainsi qu'à ses organisations régionales pour prévenir et résoudre les conflits, y compris la mise en place programmée d'une "brigade de soldats de la paix" dans chacune des cinq grandes régions du continent est décisive.

L'aide européenne apportée, dans le cadre de la PESD, à la formation et à l'équipement de ces "soldats de la paix" ne l'est pas moins. En attendant que cette force de paix africaine soit opérationnelle,  toutes les opérations de paix menées dans le cadre de la PESD, avec un mandat de l'ONU doivent être soutenues.

 

Le "Processus de Kimberley" et toutes les mesures visant à lutter contre la contrebande de minerais à haute valeur spécifique qui permet de financer des parties prenantes dans des conflits doit être renforcé.

Il ne peut y avoir d'impunité pour les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, même pour trouver une solution de sortie de crise.

Il faut appuyer  résolument l'action de la CPI.

 

 

Les rôles de l'Union Africaine et de l'ONU

 

Des solutions africaines doivent prioritairement être recherchées pour les problèmes africains, éventuellement avec l'aide, y compris financière, de l'UE.

Aucune solution ne doit être imposée de manière unilatérale et chaque action ne peut être entreprise qu'avec un mandat de l'ONU.

Les questions liées aux forces de paix de l'ONU : leurs mandats, leurs formations, leurs financements...méritent d'être débattues au niveau international.

 

 

Les luttes contre les terrorismes, contre les trafics de drogues et d'êtres humains

 

L'Afrique est redevenue un enjeu géopolitique stratégique dans le cadre de la lutte contre les trafics de drogue et d'êtres humains, ainsi que dans le cadre de la lutte contre les terrorismes.

Les espaces non contrôlés sont propices à servir de sanctuaires à des entreprises terroristes pratiquant également les enlèvements contre rançons et les trafics de drogues et d'êtres humains.

Dans un univers de misère, tous les trafics fleurissent.

L'Afrique est, malheureusement,  mieux insérée dans les grands circuits de la criminalité mondiale que dans l'économie productive globale.

 

Une politique de coopération internationale de lutte contre le terrorisme et la criminalité est indispensable, mais la solution ne peut être exclusivement militaire et doit s'accompagner d'une politique de développement prioritaire pour les zones concernées.

 

08:21 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)