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03/02/2010

au bout de combien de temps une élection est-elle légitime ?

Des élections légitimes ?

 

 

L'Union européenne vient de décider de reprendre des relations normalisées avec la Mauritanie, considérant que les dernières élections sont "légitimes".

On ne parle plus de "Coup d'Etat" mais de "changement politique non conforme à la Constitution", ce qui est beaucoup plus élégant.

 

Je me suis rendu deux fois en Mauritanie pour y observer les élections : rien à redire !

Et deux fois en cinq ans les présidents élus,  sous le contrôle de la communauté internationale, ont été renversés par des coups d'Etat militaires.

La première fois,  le chef de la junte militaire a respecté son engagement de ne pas être candidat.

Ce n'est pas le cas pour l'actuel chef de l'Etat : il a pris le pouvoir  en tant que chef de l'armée, il a attendu que l'indignation de l'Union européenne et de l'Union africaine s'estompe, que le Président français cesse de soutenir le Président renversé,  et quand il a eu la situation bien en main, il a organisé des élections qu'il a gagné, sans surprise !

 

Quel exemple pour les apprentis putschistes d'Afrique et d'ailleurs ?

 

Il suffit donc, après avoir pris le pouvoir par la force, de se faire légitimer par une élection gagnée d'avance ?

 

Le seul exemple d'un militaire, ayant pris le pouvoir par un putsch,  battu à une élection organisée par lui,  est la Côte d'Ivoire en octobre 2000. Le vainqueur l'a payé d'une tentative de Coup d'Etat deux ans plus tard, coupant le pays en deux.

 

Combien de mois, de semaines, avant de considérer comme "légitimes" l'élection présidentielle au Honduras  qui a suivi le coup d'Etat chassant le Président élu ?

Pendant combien de temps l'Union européenne va-t-elle maintenir sa position de ne pas considérer comme "légitimes" les élections au Niger ?

Et si le putschiste malgache, qui vient de faire un tour à Paris pour chercher le soutien de la France, organise des élections, comme il l'a annoncé,  l'Union européenne va-t-elle les considérer comme "légitimes" ?

La même question aurait pu se poser pour le putschiste guinéen s'il n'avait pas été victime de son garde du corps !

 

La Mauritanie est une pièce essentielle du dispositif de lutte contre le terrorisme et contre tous les trafics illégaux qui prospèrent dans un Sahara impossible à contrôler, ses eaux sont poissonneuses. L'Union européenne, et les USA, ne pouvaient bouder trop longtemps le général-président. Il était donc temps de le considérer comme "légitime".

 

11:38 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, afrique

11/01/2010

Cabinda : un peu d'Histoire

Cabinda

 

La tragique agression contre le car de l'équipe nationale togolaise de foot ("les éperviers") vient de remettre en lumière la revendication indépendantiste de ce territoire.

Pourquoi Cabinda fait-il partie de l'Angola alors qu'il n'y a pas de continuité territoriale ?

Comme partout en Afrique la réponse est : héritage colonial et accord entre puissances européennes !

 

En 1884 le Portugal et la Grande-Bretagne signent un Traité reconnaissant, entre autres points, la souveraineté portugaise sur les deux rives de l'estuaire du Congo, alors considéré comme "le Danube de l'Afrique".

Motivation britannique ? Comme souvent en Afrique à cette époque : contrecarrer l'influence française, qui se développe de Pointe-Noire à Brazzaville.

C'est un des 249 traités signés par le Portugal et la Grande-Bretagne entre 1882 et 1905.

La même année 1884 se réunit la Conférence de Berlin ayant pour but essentiel la reconnaissance internationale de "l'Association Internationale du Congo", propriété du Roi des Belges, Léopold, qui obtint le soutien de Bismarck.

La Grande-Bretagne laisse tomber son appui au Portugal en échange de la promesse de la liberté commerciale sur le territoire congolais.

Léopold, qui tient à ce que "son" Congo ait un débouché maritime propose au Portugal d'échanger  l'estuaire du fleuve contre d'autres territoires...qui s'avèreront diamantifères !

Début 1885, la Conférence de Berlin s'éternisait. Les puissances en avaient assez des atermoiements du Portugal, et elles l'obligèrent à abandonner la rive droite du Congo...à l'exception de Cabinda, coupé du reste de l'Angola par l'embouchure du fleuve, sous contrôle belge.

 

Depuis 50 ans le principe absolu en Afrique a été de ne pas remettre en cause les frontières héritées de la colonisation, car cela présenterait le risque d'une explosion générale (Casamance, Katanga, Biafra,  etc.).

 

Comme l'a prouvé le règlement du contentieux entre le Nigéria et la Cameroun sur la péninsule de Bakassi, les Africains préfèrent s'en remettent à la cour internationale de justice de La Haye, et celle-ci base ses jugements sur les traités coloniaux.

 

Le "Front pour la  Libération de l'Enclave de Cabinda" (F.L.E.C.) a été très actif dans les années 90, aidé et armé, plus ou moins ouvertement, comme l'Unita de Sawimbi, contre le gouvernement "socialiste" angolais, multipliant les incursions sanglantes depuis le Zaïre, parfois enlevant des étrangers contre rançon.

Aujourd'hui la "guerre froide" est terminée. Les compagnies pétrolières, y compris américaines, souhaite la paix et la stabilité de la région. 60% du pétrole angolais sont exploiter off-shore dans les eaux territoriales angolaises, au large de Cabinda, et le FLEC semblait en sommeil.

 

L'essentiel du territoire de Cabinda est couvert par la forêt équatoriale de Mayombe.

Il est possible de comprendre que les 200.000 Cabindais puissent souhaiter être les seuls bénéficiaires de la manne pétrolière. Et tout aussi facile de comprendre que le gouvernement angolais n'est pas prêt d'y renoncer.

Depuis plusieurs années celui-ci a accordé une large autonomie aux élus de Cabinda et a fait de réels efforts d'investissements, en particulier dans les infrastructures et le secteur social.

La Coupe d'Afrique des Nations, et le stade, flambant neuf,  construit par les Chinois, sont des symboles forts, voulus par le gouvernement angolais. Il n'est pas étonnant qu'une des nombreuses branches dissidentes du FLEC s'y soit attaquée.

Comme l'a dit leur porte-parole après l'attaque meurtrière : "Nous nous battons pour la terre que Dieu nous a donnée"...

15:24 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, can

10/12/2009

la chinafrique

La Chinafrique

 

Pékin à la conquête du continent noir

 

Serge Michel et Michel Beuret

Photos de Paolo Woods

 

 

 

Ce livre est écrit dans l'esprit des écrivains (journalistes) voyageurs. Il nous emmène du Soudan à l'Angola, de l'Algérie à l'Ethiopie, en posant les problèmes de fond à partir d'expériences concrètes vécues.

 

Les anciens colonisateurs ne sont plus seuls en Afrique. Les Chinois y sont de plus en plus présents. Pourquoi ?

1) La Banque Mondiale conditionne ses prêts à des appels d'offre...remportés, quasiment à tous les coups,  par les Chinois, nettement moins chers : leurs ouvriers se contentent, logés et nourris,  d'un salaire de 500$, versé directement en Chine ; leurs cadres et agents de maîtrise ne demandent pas à être logés, avec leur famille, dans des hôtels de luxe ou des villas de rêve, avec domesticité. "Le Blanc est condescendant, le Chinois reste humble et discret".

2) Les Chinois prêtent des milliards, en contrepartie de chantiers géants,   en les gageant sur le pétrole et autres matières premières,  dont la Chine a besoin. Une réinvention moderne du troc.

3) La Chine ne pose pas de conditions de démocratie et de droits de l'Homme, ni de protection de la nature.

4) Le gouvernement chinois croit au capitalisme, mais aussi à sa régulation par l'Etat qui n'hésite pas à intervenir et à favoriser, à s'appuyer sur la diaspora chinoise en place.

5) La Chine délivre des milliers de bourses d'études chaque année.

6) "La carte des investissements chinois recoupe presque parfaitement celle des pays producteurs de pétrole", mais les Chinois n'ont pas peur de se diversifier, y compris par de petits investissements (télécoms, tourisme, textile, industrie alimentaire, bois).

 

Mais il ne faut pas non plus exagérer : 1 million de Chinois (estimation la plus haute), cela ne fait qu'1/1000e face au milliard d'Africains, et pas plus de 1% de la diaspora chinoise dans le monde.

Un millier d'entreprises chinoises sur le sol africain, c'est beaucoup, parce que nouveau,  mais peu à la fois.

Est-ce "un basculement des équilibres internationaux" ?

 

Les auteurs donnent comme exemple d'"essouflement" chinois l'Angola. Depuis l'écriture du livre un second souffle a été trouvé : les Chinois construisent une ville nouvelle à proximité de Luanda, et tous les stades pour la Coupe d'Afrique des Nations !

 

 

"Le Président Lansana Conté a traité la plupart de ses ministres de "voleurs" et fustigé les Blancs "qui n'ont jamais cessé de se comporter en colons"

 

"L'Afrique n'a survécu que grâce au sentiment de culpabilité des Occidentaux, qu'elle a fini par décourager, en faisant échouer tous les programmes de développement."

 

"Pendant les 40 ans qui ont suivi les indépendances, les gouvernants africains se sont montrés incapables de développer leur propre savoir-faire et ont assisté, insouciants et cyniques, à  la déliquescence des infrastructures coloniales. Aujourd'hui, ils ont sous-traité aux Chinois leurs responsabilités étatiques : construire des routes et des chemins de fer, des logements, des réseaux d'eau et d'électricité, des hôpitaux et des écoles."

 

"La cascade d'échecs des recettes libérales du "consensus de Washington" a grandement facilité l'entrée de la Chine qui n'a eu qu'à se baisser pour ramasser"

 

"Autrefois, si un Etat voulait étendre son empire, il devait s'emparer d'un territoire. Aujourd'hui, plus besoin de colonies. Il suffit d'avoir des biens compétitifs à vendre."

 

"La Chine ne vend pas toujours ses armes. Il lui arrive de les troquer"

 

"Les Sud-Africains s'efforcent de faire oublier qu'ils furent les alliés de l'UNITA" (Sauf que les Angolais du MPLA, au pouvoir, font bien la différence entre les Sud-Africains de l'apartheid, alliés de l'UNITA et les Sud-Africains de l'ANC, actuellement au pouvoir,  qui se battaient à leurs côtés.)

 

"Jamais l'Occident ne s'est autant intéressé à l'Afrique que depuis que la Chine est partie à sa conquête. La balle est dans le camp des dirigeants africains. Seront-ils à la hauteur, pour utiliser ces fonds pour développer leur pays plutôt que pour doubler la taille de leur parc immobilier ?"

 

07:58 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

03/12/2009

Un pays uni et en mouvement

"Un Pays uni et en mouvement", tel est le slogan qui s'affiche massivement en Angola.

Moins de 10 ans après la fin de la guerre dont les civils étaient les victimes, cette volonté d'unité n'est pas surprenante. Mais comment unir cette Nation enfin réconciliée ? Par le foot, bien entendu ! Le compte à rebours est commencé : dans à peine plus d'un mois commencera ici la "Coupe d'Afrique des Nations", et les stades ont été rénovés en conséquence.

Mais tout n'est pas réglé et les esprits risquent de s'échauffer parmi les sportifs, les dirigeants et les supporters...sans que le foot n'ait rien à y voir.

4 heures ont été nécessaires entre le moment où l'avion a atteri et le moment où j'ai pu entrer dans ma chambre. Tous les collègues participant à la même réunion ont subi le même traitement, bien qu'arrivant à des heures différentes, du fait des lenteurs bureaucratiques.

Autre problème : il n'y a pas de taxi dans ce pays ! Pour se déplacer, tout le monde est, et sera pendant la Coupe d'Afrique, tributaire des transports "organisés". Une attende d'une demi-heure sur l'horaire prévu est un moindre mal : au moins il y a un bus et, à la fin, enfin, il part.

Les rues sont totalement embouteillées, et les voitures, surtout japonaises et coréennes,  ne sont pas des "poubelles". Il va être difficile de circuler pendant la Coupe, les soirs de matchs.

A part ces désagréments, le pays est réellement en développement. Je n'y étais pas revenu depuis la mort de Savimbi. Les immeubles poussent comme des champigons (début des travaux à 6 heures : c'est ce que le Africains appellent "l'esclavagisme chinois", et pas besoin de réveil à l'hotel !).

Je profite de l'occasion pour saluer, depuis l'Angola,  toutes celles et tous ceux qui, en novembre, ont rendu 2.410 visites à ce modeste blog.

08:32 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

02/12/2009

et maintenant l'Angola !

Résumé succinct de l'Histoire récente de l'Angola

 

 

Les tentatives indépendantistes des années 1920 ont été brisées par la dictature de Salazar.

 

Plusieurs centaines de milliers de Portugais vivaient en Angola, attirés par des richesses agricoles et minières exceptionnelles.

 

1957 = Création du Front National de Libération de l'Angola (FNLA)

1962 = Fondation du Mouvement Populaire de Libération de l'Angola (MPLA, actuellement au pouvoir, et membre de l'Internationale Socialiste)

1966 : Scission du FNLA = naissance de l'Union Nationale pour l'Indépendance Totale de l'Angola (UNITA) dirigée par Jonas Savimbi. (Réunification en 2004)

 

1974 = La "Révolution des œillets" à Lisbonne ouvre la voie de l'indépendance.

 

1975 = Proclamation de l'indépendance

 

Les trois mouvements de libération se combattent. Le FNLA est soutenu par le Zaïre de Mobutu,  et certains pays occidentaux. L'UNITA bénéficie du soutien, y compris militaire,  de l'Afrique du Sud (y compris l'envoi de commandos de sabotage des installations pétrolières) et de la Namibie (au temps du régime d'apartheid), ainsi que du soutien convergent des USA (y compris livraisons de missiles) et de la Chine.  Le MPLA peut compter sur l'aide de l'URSS (matériel militaire et jusqu'à 1.500 "conseillers"), de la RDA (jusqu'à 2.500 "conseillers"),  et de soldats cubains,  de 1976 à 1988 qui surveillent, en particulier,  l'enclave de Cabinda, riche en pétrole.

Savimbi est reçu au Parlement européen, à Strasbourg,  en 1986.

En plus des aides extérieures, l'UNITA se finance par l'exploitation des diamants et le MPLA par celle du pétrole.

 

Avec la disparition du communisme en Europe de l'Est les USA éprouveront moins le besoin de s'opposer au MPLA au pouvoir et plus l'envie de défendre leurs intérêts pétroliers, alors que les annonces de nouvelles importantes découvertes de gisements se succèdent.

La disparition du régime d'apartheid sud-africain, l'indépendance de la Namibie, la disparition de gouvernement amis à Brazzaville et à Kinshasa, affaiblissent également sensiblement l'UNITA.

Le MPLA, comme l'ANC et la SWAPO,  demande alors son adhésion à l'Internationale Socialiste.

 

1991 = cessez-le-feu,  et accord de paix négocié par un secrétaire d'Etat portugais nommé José Manuel Durao Barroso ; opération de l'ONU ; mise en place d'un comité tripartite USA/ Russie/ Portugal ; préparation d'élections libres. Le Président Dos Santos annonce la restitution de tous les biens ecclésiastiques saisis depuis l'indépendance.

 

1992 = élections,  présidentielle et législatives, déclarées "libres et justes" par les observateurs de l'ONU. Entre les deux tours de l'élection présidentielle, Savimbi refuse les résultats et reprend la lutte armée. Le deuxième tour n'aura jamais lieu, mais la communauté internationale, y compris les Etats-Unis,  reconnaît comme légitimes le Président, le Parlement et le gouvernement angolais issus des élections.

 

1994 = nouvel accord de paix, signé à Lusaka, accepté par une fraction de l'UNITA.

 

1997 = les députés de l'UNITA, élus en 1992, acceptent de siéger au Parlement. Des membres de l'UNITA entrent au gouvernement d'"unité et de réconciliation nationale"

Le Conseil de sécurité de l'ONU est incapable de faire appliquer les sanctions votées contre Savimbi, déclaré "criminel de guerre" par la SADC.

 

 

Les combats entre l'UNITA, qui contrôlera jusqu'à 1/3 du pays,  et le MPLA ne cesseront qu'avec la mort de Savimbi en 2002.

L'armée gouvernementale peut alors concentrer ses forces contre les indépendantistes de Cabinda, qui ne bénéficient plus de l'aide congolaise.  Le gouvernement refuse toute idée de référendum d'autodétermination.

 

Cette guerre interne,  de presque trente ans, aura fait des dizaines de milliers de morts (l'ONU a parlé de 1.000 morts par jour), les populations soumises au pillage, à l'enrôlement forcé, à la terreur, plus de quatre million de déplacés (jusqu'à 1/3 de la population affectée à un moment ou un autre), et 450.000 réfugiés dans les pays voisins,  dépendants de l'aide humanitaire,   une destruction quasi totale des infrastructures, une désorganisation complète de l'économie et de la société.

La présence de milliers de mines antipersonnel empêchait l'exploitation de l'énorme potentiel agricole.

 

Pour réaliser la reconstruction,  le gouvernement a emprunté des milliards, gagés sur le pétrole,  y compris aux banques américaines, européennes et chinoises.

La croissance économique, entre 15 et 30% par an depuis dix ans,  est directement liée aux fluctuations du prix du pétrole.

Les revenus du diamant se sont plus accaparés par l'UNITA.

Les investissements étrangers sont nombreux dans de nombreux secteurs.

Des accusations de corruption sont portées contre les dirigeants angolais, en particulier contre le Président et son entourage, en raison de l'opacité des comptes publics. "Transparency International" classe l'Angola comme un des pays les plus corrompus au monde. Le Président a lancé comme mot d'ordre pour le prochain Congrès du parti "tolérance zéro contre la corruption", proposant une autocritique collective.

Afin de resserrer les liens avec les USA, le gouvernement angolais a soutenu la guerre en Irak et signé un accord de coopération militaire.

 

Des centaines de milliers d'Angolais vivent encore de l'aide humanitaire internationale.

Les ONG "Human Rights Watch" et "SOS Habitat" ont dénoncé les opérations d'expulsions, sans relogement,  de milliers d'habitants pauvres de Luanda. 3.000 "maisons" ont ainsi été détruites pour faire place à des projets gouvernementaux.

 

2008 : Après un recensement électoral étalé sur dix mois, premières élections législatives depuis 1992, sous observation internationale : le MPLA remporte 81% des suffrages et 191 des 220 sièges, l'UNITA 10% et 16 sièges. Tout le monde reconnaît les résultats, malgré les critiques concernant le manque de liberté de la presse (un journaliste, Mr Lello, a même été emprisonné). Le MPLA a clairement touché "les dividendes de la paix", même si, en son sein, d'anciens hauts responsables du parti critiquent l'absence de démocratie interne.

 Les prochaines élections législatives auront lieu en 2012, et, probablement en même temps, se tiendra, enfin,  l'élection présidentielle. Dos Santos est Président depuis 1979.

08:45 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique