02/02/2010
1 million d'accidents par an, dans l'UE, par les piqûres
L'UE VEUT RÉDUIRE LES ACCIDENTS LIÉS AUX PIQÛRES D'AIGUILLE DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ
Les eurodéputés ont donné leur feu vert à un accord-cadre conclu entre professionnels de la santé et les syndicats visant à réduire les risques de blessures provoquées par les piqûres d'aiguilles dans le secteur de la santé.
Un rapport présenté à tous les groupes politiques de la commission de l'Emploi et des Affaires sociales estime à près d'un million le nombre d'accidents provoqués, chaque année, par des piqûres d'aiguille, dans l'Union européenne.
Il s'agit d'un phénomène assez méconnu du grand public. Or, ces blessures peuvent dans certains cas entraîner la transmission de virus potentiellement mortels tels que l'hépatite B, l'hépatite C ou le VIH.
Ces risques doivent être pris très au sérieux. Des accidents seront évités si le personnel en milieu hospitalier est bien formé et s'il dispose d'équipements sûrs.
Les socialistes européens militent déjà depuis plusieurs années en faveur d'une législation européenne. Cet accord-cadre constitue une bonne base de travail pour l'avenir.
08:22 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, santé
27/01/2010
De Vilvorde à Anvers
UNE DÉLÉGATION D'EURODÉPUTÉS SOCIALISTES ET DÉMOCRATES Á LA RENCONTRE DES TRAVAILLEURS DE L'USINE D'OPEL Á ANVERS
Une délégation d'eurodéputés socialistes et démocrates, emmenée par la belge Kathleen Van Brempt se rend aujourd'hui à l'usine d'Opel à Anvers pour y rencontrer les syndicats et travailleurs.
"Nous voulons par ce déplacement marquer notre solidarité avec les travailleurs d'Opel. La fermeture annoncée de l'Usine est un coup dur pour la Flandre, la Belgique mais aussi l'Europe. Face aux restructurations d'entreprises, l'Europe n'est pas totalement démunie et sans pouvoirs. Il faut défendre aujourd'hui la solidarité européenne", a déclaré Kathleen Van Brempt, chef de file de la Délégation des eurodéputés belges.
Cela me rappelle la grande manifestation, à Bruxelles, contre la fermeture de l'usine Renault de Vilvorde. A l'appel de la confédération Européenne des Syndicats. Avec la participation de Lionel Jospin.
Sarkozy, lui, veut que les Français achètent des voitures fabriquées en France.
Ai-je tort de rouler dans une twingo fabriquer en Slovénie ?
Aurais-je du acheter une Toyoto fabriquée dans le Nord ? Mais comment être certain que ma Toyota est assemblée en France ?
Les Belges peuvent-ils espérer rouler dans des voitures fabriquées en Belgique ?
J'ai visité, en Corée, une usine de voitures appartenant à Renault, dirigée par un Français salarié de cette firme. J'ai vu sortir de la chaîne des voitures de trois marques différentes...
08:44 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
26/01/2010
notre voisin moldave
Moldavie : comment sortir de la crise économique ?
Au temps de l'Union soviétique l'économie de tous les pays satellites était tournée vers l'URSS, et chaque pays avait ses spécialités, planifiées.
Au moment de la disparition de ce système les reconversions ont été douloureuses.
Douze de ces pays sont maintenant membres de l'Union européenne, et leurs économies intégrées aux pays membres, malgré leurs retards.
La Moldavie se trouve maintenant dans notre voisinage immédiat. La stabilité du pays est essentielle à la notre.
Mais son économie est encore largement dépendante de la Russie.
Elle dépend aussi de l'Union européenne car la crise a entraîné une baisse substantielle des versements de la diaspora aux familles restées au pays.
Les Investissements Directs Etrangers ont également sensiblement diminués.
Le programme d'aide de l'Union européenne doit passer de 52 à 91 millions d'euros de 2011 à 2014.
Le FMI a accordé un prêt de 590 millions de $.
Il est indispensable que tous les donateurs se concertent.
Un accord de libre échange est en cours de négociations entre l'Union européenne et la Moldavie, pour éliminer les barrières tarifaires.
Mais on sait bien que le libre échange profite surtout aux plus forts...
11:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
20/01/2010
Haïti, les rôles de l'Union européenne
Haïti : actions européennes et regrets
Les Etats-Unis ont pris en main l'aéroport et donc, de facto, la coordination des opérations.
L'aide européenne est obligée de passer par Saint Domingue, avec toutes les complications et les retards que cela implique.
Aux 30 millions d'euros d'aide humanitaire d'urgence de l'Union européenne, s'ajoutent 92 millions venant des Etats membres.
Le Conseil examinera le 25 janvier la réponse à donner à l'ONU qui a lancé un appel de 575 millions de $. Les USA ont annoncé une aide de 100 millions de $.
Les autres instruments non humanitaires de l'Union européenne doivent apporter une aide de 100 millions d'euros aux autorités haïtiennes.
L'Union européenne propose également l'envoi d'experts et l'organisation d'une Conférence internationale avec l'ONU et la Banque Mondiale.
Pour l'aide à la reconstruction, l'aide provenant des divers instruments de l'Union européenne devrait se monter à 200 millions d'euros.
En réponse à une demande de l'ONU, l'Union européenne envisage d'envoyer 150 gendarmes pour aider au maintien de l'ordre lors de la distribution des secours. Cinq pays (France, Italie, Espagne, Pays-Bas, Portugal) participent à la "Force de gendarmerie européenne".
En juin 2008, les socialistes européens avaient proposé la création d'une "Force de réaction rapide", européenne, mobilisant et coordonnant les ressources civiles et militaires des pays membres, afin de réagir immédiatement aux désastres naturels.
Malheureusement notre proposition a été repoussée par 312 voix contre 307, les anti-européens de Gauche votant avec la Droite.
08:54 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, haïti
18/01/2010
Future Commission européenne
Auditions des futurs Commissaires européens : premier bilan
Normalement, le rôle du législatif est de contrôler l'exécutif. Dans de nombreux pays, en particulier la France, le Parlement est très faible face au gouvernement.
Au niveau européen le Parlement exerce son droit de contrôle sur la future Commission européenne.
Il y a cinq ans Berlusconi avait du trouver un autre représentant, après le refus du Parlement européen, et deux Commissaires avaient du changer de "portefeuille" en raison de leurs faiblesses dans les domaines pour lesquels ils avaient été pressentis.
Imaginez, avant la nomination d'un gouvernement dans son ensemble, l'audition, par les commissions spécialisées de l'Assemblée nationale et du Sénat, de chaque candidat(e) ministre. Par exemple, au hasard, trois heures de questions afin de savoir si Rachida Dati était compétente pour être Garde des Sceaux...
Imaginez que le Parlement français accepte Bachelot aux sports mais pas à la santé...
C'est exactement ce que font les élu(e)s que vous avez choisis en juin.
Cette semaine, se sont déroulées les "auditions" des Commissaires désignés par leur pays devant les commissions spécialisées du Parlement européen.
Une centaine d'internautes ont répondu à l'appel du groupe socialiste européen (voir mon billet de lundi dernier) et de nombreuses questions ont été reprises à leur compte par les parlementaires européens.
Premier bilan :
Il y avait une différence nette entre ceux qui maîtrisent les mécanismes européens (Commissaires sortants, parlementaires etc., comme Michel Barnier) et les nouveaux dont certains semblaient tétanisés.
Il y a une différence entre la Gauche et la Droite, et comme les pays européens sont majoritairement gouvernés par la Droite, la majorité des impétrants est de Droite, parfois ouvertement, ce qui ne peut pas être une surprise.
Beaucoup, probablement pour ne fâcher personne, face à des questions précises et concrètes, en ont dit le moins possible, n'ont présenté aucune ligne politique claire, sans "cahier des charges", sans vision pour l'avenir, sans ambition. Sans envie ?
A l'image de son Président Barroso, il est peu probable que cette Commission européenne donne une impulsion à l'Union européenne.
Il est possible de se demander si ce n'est pas volontairement que les gouvernements des Etats membres n'ont, pour la plupart, pas désigné des femmes et des hommes politiques de premier plan : cette Commission ne fera certainement pas de l'ombre au Conseil des ministres, et sera plus dans l'exécution que dans la proposition.
Certain(e)s sont à la limite de la compétence minimum pour remplir leur fonction, et il est possible d'avoir de sérieux doutes sur leurs capacités à remplir leurs fonctions, par exemple le candidat pour être Commissaire chargé de la lutte contre la fraude.
La presse, en particulier française, a souligné la faiblesse de la "Haute représentante" pour les affaires étrangères. Son autorité sur les ministres des Etats membres sera proche de zéro. Mais n'est-ce pas ce qui était recherché dans sa nomination ?
L'autre cas emblématique est la candidate bulgare au poste de Commissaire chargée de l'aide humanitaire. Heureusement pour Haïti qu'elle n'est pas encore nommée : il y a assez de catastrophes comme ça !
Excellente danseuse, je peux en témoigner, malheureusement seulement de visu, elle ne semble pas avoir la moindre idée de ce en quoi consisterait son travail (dame patronnesse ?). Le Premier ministre bulgare, ne comprenant pas les réticences des Parlementaires européens, a répliqué : "Il y en a de pires. C'est moi qui l'ait choisie !".
Les décisions vont être prises cette semaine, mais il est probable que plusieurs devront revenir en "repêchage" avant vote définitif.
Le Parlement européen est manifestement décidé à se faire respecter et à ne pas donner un "chèque en blanc" à la Commission, qui aura ensuite cinq ans pour traduire en actions les engagements pris cette semaine.
08:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe