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21/07/2008

fête "nationale" belge

Les Belges ne sont pas à la fête !

 

 

 

Hier, grande discussion animé, entre mes voisins de derrière, qui manifestement ne se connaissaient pas cinq minutes plus tôt,  dans le Thalys Paris / Bruxelles, sur les torts respectifs des Wallons et des Flamands, avec un Flamand ne comprenant pas que l'on puisse vouloir travailler à Zaventem (l'aéroport international) sans parler le néerlandais. Tous les passagers alentour profitaient de la conversation et certain(e)s avaient leur mot à dire...

 

 

 

Aujourd'hui, c'est le 21 juillet, le "14 juillet" belge, et il est possible de se demander où va ce pays.

 

Si constituer une Nation c'est avoir la volonté de vivre ensemble sur le même territoire, il est possible de se demander si tel est le cas, tant la communauté flamande insiste pour "marquer" son territoire, dont la délimitation ne date pourtant que d'un peu plus de quarante ans.

 

Quand je vois, à la périphérie de Bruxelles, des communes où la majorité de la population est francophone, et où la majorité des habitants et leurs élus n'ont pas le droit d'utiliser leur langue, je pense au Kosovo et aux Serbes qui expliquent que ce territoire est le berceau inaliénable de leur "Nation".

 

C'est faire peu de cas du droit des peuples à disposer d'eux mêmes.

 

Si ces Belges se sentent Bruxellois plus que Flamands, la ligne séparant le Brabant en 1964 peut-elle les obliger à ressentir un sentiment communautaire ? Ou cherche-t-on simplement à les chasser de ce territoire qui ne serait pas le leur ?

 

 

La volonté des Flamands d'imposer leur langue dans des communes qui ne sont pas majoritairement néerlandophones, va de pair avec une volonté de distanciation et d'autonomie par rapport à la Nation Belge, qui reflète la politique libérale des partis de Droite, majoritaires, et que la solidarité importune.

 

 

 

 

08:32 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, belgique

16/07/2008

mucoviscidose : l'Europe peut faire plus

LA MUCOVISCIDOSE, CEUX QUI L'IGNORENT NE MANQUENT PAS D'AIR

 

 

Il est indispensable que les Institutions Européennes et les États Membres prennent conscience sur la nécessité d'augmenter les moyens de lutte contre la mucoviscidose.

 

 

La mucoviscidose, parfois encore peu connue, est pourtant la maladie génétique mortelle la plus courante en Europe. Bien que la médecine ait fait ces dernières années d'énormes progrès en la matière, la maladie est actuellement toujours incurable et elle implique un traitement à la fois lourd, onéreux et exigeant.

 

 

La mucoviscidose affecte, environ une naissance sur 2500 enfants nés viables. L’Union européenne compte, chaque année, 5 millions de naissances. L’incidence des enfants touchés par la mucoviscidose est d’environ 2000 par an. Au niveau mondial, près de 70000 individus sont atteints de mucoviscidose; la plupart sont diagnostiqués dans les six mois suivant leur naissance. Près d’un individu sur 25, d’origine européenne, est porteur d’une mutation de fibrose cystique.

 

 

Alors qu'il y a encore une vingtaine d'années, l'espérance de vie des patients atteints de mucoviscidose dépassait rarement les 18 ans, d'immenses progrès ont été réalisés par la science ces dernières années et l'espérance de vie des malades a augmenté d'1,2 an par année ces dix dernières années.L'espérance de vie moyenne est maintenant de 39 ans et ce grâce à une prise en charge précoce et à un suivi très régulier des malades.

 

 

C'est pour quoi il faut continuer à soutenir, y compris financièrement,  les patients et associations qui les aident.

07:43 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, santé

13/07/2008

Europe / Méditerranée : Sarkozy a trop voulu tiré la couverture à lui !

L'avenir des Relations Euro-méditerranéennes  

 L'Union pour la Méditerranée doit relancer et innover le partenariat Euro-méditerranéen en lui donnant une nouvelle dynamique et une plus grande dimension.

   L'Union européenne doit constituer le sujet institutionnel et politique central (côté européen) dans  l'élaboration de  l'Union pour la Méditerranée, parce que les relations entre l'Europe et les pays de la Méditerranée concernent toute l'Europe .   Il est évident qu'il faut renforcer la dimension politique. En plus de celui des gouvernements il faut renforcer le rôle des Parlements nationaux et impliquer davantage la société civile. Il est essentiel d'insister sur les partenaires sociaux qui ont un rôle fondamental à jouer.

 La stabilité de l'Europe, en plus de notre action politique-économique-sociale ou autre, dépend également de la réussite du processus euro-méditerranéen.

L'Union pour la Méditerranée peut être une excellente idée si elle confère une approche européenne globale ; les Institutions de l'Union européenne, le budget de l'Union européenne et les Etats membres, doivent être pris en considération dans leur ensemble. La politique euro-méditerranéenne constitue un défi commun, dommage qu'elle soit polluée par les "effets de manches" du Président français qui se sert plus de sa présidence de l'Union européenne qu'il ne la sert .

10/07/2008

Télécoms : trouver le juste équilibre

TROUVER UN JUSTE EQUILIBRE

 

Le nouveau paquet de législation européenne sur les Télécommunications a passé son premier cap au Parlement Européen. 

 

La priorité est de trouver un équilibre entre les différents enjeux qui sont sur la table: la protection des consommateurs, une couverture élargie des réseaux actuels, qu'ils soient filaires -haut et bientôt très haut débit- ou hertziens, la mise en place d'une véritable stratégie d'aménagement du territoire et l'instauration des mesures inscrivant durablement  les industries et leurs employés au coeur du paquet.

 

 

La législation européenne sur les  Telecoms doit être révisée de façon avantageuse pour les consommateurs, mais aussi pour les entreprises.  Si nous arrivons à garantir un bon usage du spectre  - les fréquences utilisées pour la radio, la télévision et les systèmes de téléphonie- nous réussirons à faire en sorte que les télécommunications soient accessibles à tout le monde et qu'elles arrivent dans chaque petit coin de l'UE.

 

 

Il s'agit de fournir les outils nécessaires aux régulateurs nationaux pour favoriser l'accès d'un nombre croissant de citoyens à la Société de l'Information  (Internet, haute définition audiovisuelle, systèmes Wi fi et Wi max, etc).

 

 

Autrement dit, cette législation  Telecom est ouverte à une concurrence juste qui ne fait pas fi des investissements et lance un défi aux entreprises: parier sur les nouvelles technologies et préparer leur avenir.

 

 

En ce qui concerne les questions de vie privée, il faut garantir un plus grand choix pour les consommateurs, tout en garantissant que l'intégrité et la sécurité des réseaux soient assurées.

 

 

Reste la question d'accessibilité universelle de façon à ce qu' un service comme celui du 112 soit garanti partout sur le territoire européen ou qu'un système fondamental pour la protection de l'enfance, comme celui du controle parental, soit accessible gratuitement de n'importe quel poste.

 

 

07:47 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

03/07/2008

Ajouter un protocole social au Traité

Présidence française

 

Une Europe populaire et vraiment sociale

 Le constat est lourd: Il faut mettre l'Europe sur le chemin de l'éthique et des valeurs sociales. Le vote des citoyens irlandais a été révélateur du malaise qui ronge l'Europe.

 Selon John Monks, Président de la Confedération européenne des Syndicats,  "si d'autres pays européens avaient à se prononcer aujourd'hui par référendum sur le Traité de Lisbonne, il est à craindre que le résultat serait le même. Les citoyens européens s'interrogent sur la capacité de l'Europe à les protéger et à corriger les déséquilibres de la mondialisation". La dérégulation sociale que Nicolas Sarkozy est en train d'imposer à la France à marche forcée ne peut se transposer au niveau européen. Il est inconcevable que la France ne propose pas un agenda social fort et ambitieux  pour sa Présidence de l'Union. John Monks  revendique la mise en place d'un protocole social qui serait annexé à un prochain Traité ainsi que la "réanimation" de la clause sociale existante dans le Traité de Lisbonne,  pour que les valeurs fondamentales de l'Union priment sur les règles de droit du marché intérieur.