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26/11/2007

Faire face à la réalité sociale

Le Parlement européen demande à la Commission européenne de faire face à la dure réalité sociale

 

 

A l'initiative du Groupe socialiste, les députés européens, ont demandé à la Commission européenne, de revoir ses objectifs de politique sociale afin de tenir compte des effets néfastes de la globalisation pour le citoyen européen.

 

 

La résolution adoptée par le Parlement européen à une écrasante majorité - 435 voix contre 86 "souligne la nécessité d'assurer et d'améliorer l'intégration et la visibilité de la dimension sociale au cours du prochain cycle de la stratégie de Lisbonne et demande instamment à la Commission de présenter des lignes directrices intégrées réellement actualisées pour 2008-2010".

 

 

Le parlement européen a envoyé un message très clair à la Commission Barroso. Elle devra actualiser les lignes directrices de la stratégie de Lisbonne afin d'assurer la réalisation des objectifs sociaux fondamentaux de l'Union tels que celui de réduire le nombre de travailleurs pauvres, accroître l'accès des emplois de qualité, à l'éducation, aux soins de santé et à la protection sociale.

 

 

Pour nous, Socialistes, Il est urgent de relancer l'Europe sociale, d'augmenter les investissements dans la recherche, l'innovation, l'éducation et la protection de l'environnement et d'adopter une réglementation stricte pour lutter contre l'instabilité des marchés financiers.

 

 

 

 

08:20 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (6)

23/11/2007

Divergences au Parlement européen

BRAS DE FER GAUCHE-DROITE SUR LE RENFORCEMENT DE L'EUROPE SOCIALE

 

 

Le renforcement de la politique sociale de l'Union est l'enjeu d'un "bras de fer" entre les députés socialistes et la droite au Parlement européen.

 

 

Les députés socialistes ont vivement critiqué aujourd'hui l'attitude des députés conservateurs et la Commission qui refusent obstinément de renforcer les objectifs sociaux de la politique économique de l'Union, lors d'un débat organisé sur le défi de la Mondialisation.

 

 

Les Socialistes ont notamment dénoncé les excès de cette mondialisation marquée par la spéculation financière avec des privilégiés qui s'enrichissent et des salariés consommateurs qui s'appauvrissent.

 

 

Il existe un énorme fossé entre ce que pense la droite et le groupe socialiste. La politique économique et financière commune doit s'orienter vers le progrès social.

 

 

L'Europe doit veiller à ce que le progrès économique dans le monde conduise à plus d'équité, d'égalité,  de droits dans le monde. C'est ça une véritable politique sociale.

 

 

Tous les sondages le confirment. Les citoyens veulent davantage de social, plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat et de meilleurs services publics.

 

 

L'économie européenne marque le pas. La Commission révise ses prévisions économiques à la baisse. Mais la politique proposée par la même Commission se contente d'incantations.

 

 

La globalisation est un processus nécessaire notamment pour permettre aux pays les plus pauvres d'accéder aux échanges internationaux et de relever ainsi le niveau de vie de leurs populations.

 

 

Mais ne soyons pas dupes des slogans. Le marché parfait cher aux Libéraux n'existe pas alors que des millions de consommateurs s'enfoncent dans l'endettement.

 

 

La stratégie de Lisbonne a permis d'augmenter la croissance et l'emploi mais tous n'en ont pas profité.

En réalité l'écart s'est creusé entre les salariés formés et ceux n'ayant pas de formation.

 

 

 72 millions de personnes vivent dans la pauvreté qu'il y a en Europe dont 14 millions de pauvres qui travaillent.

 

 

Il faut que la nouvelle génération d'instruments économiques mette l'accent sur l'inclusion sociale et la protection sociale.

 

 

Il faut critiquer également le manque d'ambition de la Commission européenne, un programme social très maigre, très faible et qui ne dit rien de la direction à prendre.

08:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

21/11/2007

Aviation et effet de serre

  L'aviation entre timidement dans la lutte contre l'effet de serre

 

 

Le Parlement européen a adopté,  en première lecture,  un rapport visant à intégrer l'aviation dans le système européen d'échange d'émissions de CO2. Comme pour d'autres rapports (Pesticides, CO2 voitures), la résistance de la droite parlementaire a considérablement édulcoré les ambitions de ce texte par rapport aux objectifs du Protocole de Kyoto et à fortiori à ceux du Grenelle de l'environnement français.

 

 

Aujourd'hui les transports ne sont pas intégrés dans le système européen d'échange d'émissions contrairement à des secteurs tels que l'énergie, la fabrication de cartons, etc. Bien que le secteur de l'aviation ne représente que 3% des émissions de CO2 actuellement, ces émissions ont quasi doublé depuis 1990 et devraient s'accroître fortement d'ici 2020.

 

Ce vote  introduit à partir de 2011 des quotas d'émissions de CO2 à hauteur de 90% des émissions du secteur de l'aviation entre 2004 et 2006. De plus, il instaure que 25% de ces quotas seront mis aux enchères entre compagnies aériennes. 75% seront attribués gratuitement aux compagnies. Espérons qu'elles ne les feront pas payer aux consommateurs, engrangeant ainsi des profits indus.

 

 

Comme dans l'industrie actuellement, une compagnie aérienne "polluante" pourra ainsi acheter des droits d'émissions à des compagnies plus "vertueuses".

 

 

Ce vote a le mérite d'exister mais comment ne pas regretter que le Parlement européen n'ait pas adopté une position plus ambitieuse face au conservatisme du Conseil ?

07:55 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2007

Dissolution du groupe d'extrême droite au parlement européen

 

Le groupe d'extrême droite du parlement européen a été officiellement dissous à Strasbourg. Cinq parlementaires roumains qui avaient permis sa constitution lors de leur arrivée en janvier 2007, ont claqué la porte de la formation composée notamment du Front National (FN).

Les membres du Parti de la grande Roumanie n'ont pas supporté les propos tenus par Alexandra Mussolini, membre italienne du groupe, après une série de crimes imputés à des immigrés roumains en Italie. La petite fille du Duce avait décrit les Roumains comme des "délinquants d'habitude" et demandé l'expulsion de l'ambassadeur roumain à Rome. Le groupe qui comptait 23 membres est donc passé en dessous de la barre des 21 députés qui lui permettait de se constituer en groupe avec les moyens qui y sont associés.

Les Français du Front national en constituaient le noyau avec sept parlementaires, aux côtés de députés belges, roumains, bulgares, italiens, d'un Autrichien et d'un Britannique

18:24 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

L'extrême droite européenne victime des nationalismes

LE GROUPE D'EXTRÊME DROITE DISPARAÎT AU PARLEMENT EUROPEEN SOUS LES APPLAUDISSEMENTS

 

 

Les députés socialistes se sont félicités, aujourd'hui à Strasbourg, de l'annonce officielle de la dissolution du Groupe d'extrême-droite présidé par le français Bruno Gollnisch.

 

 

"Nous nous réjouissons que ce groupe qui n'appartient pas à la démocratie européenne ait été dissous", a déclaré Martin Schulz, le chef de file des Socialistes européens après l'annonce officielle de la dissolution du Groupe Identité-Tradition-Souveraineté, par le président du Parlement européen.

 

 

L'internationale des ultranationalistes n'existe plus et ne pourra plus utiliser l'argent du contribuable européen pour ses campagnes xénophobes et néo-fascistes et c'est une très bonne nouvelle.

 

 

L'annonce de la dissolution de ce groupe,  avec effet immédiat,  a été accueillie par des applaudissements nourris dans l'hémicycle strasbourgeois.

 

 

14:41 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)