20/02/2008
Améliorer la qualité de la vie
Les socialistes européens exigent que plus d'attention soit consacrée aux dimensions territoriale et urbaine des politiques européennes, notamment par le biais de plans de développement intégrés et une meilleure coopération entre régions urbaines et périphériques.
Les éléments les plus importants du rapport sont les suivants:
• Nécessité de créer des indicateurs concrets et mesurables des objectifs à atteindre lors de l'élaboration du programme d'action, permettant ainsi d'évaluer objectivement le développement territorial de l'UE.
• Nécessité de l'élaboration d'un cadre européen cohérent pour les études d'impact territorial
• Nécessité d'une réelle interconnexion des transports, de l'amélioration des infrastructures pour les cyclistes et les piétons et de création de réseaux de transport intégrés.
• Rôle important des villes dans la réalisation des objectifs communautaires en matière de protection climatique: nécessité d'investissement dans les technologies soucieuses de l'environnement
• Nécessité d'une meilleure intégration des quartiers défavorisés afin de mettre en place une réelle politique d'intégration sociale pour prévenir les exclusions sociales
• Nécessité d'accorder une attention particulière au logement décent et abordable et à la qualité de l'espace public
Il est avant tout primordial de rendre les zones rurales plus attractives et surtout plus compétitives afin de remédier aux problèmes que pose l'exode rural.
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18/02/2008
Démographie : à propos du vieillissement de la population
La population européenne est vieillissante et le taux de natalité moyen en Europe est de 1,5 enfant. Sauf à agir dès aujourd'hui, la moyenne d'âge pourrait passer de 39 ans en 2004 à 49 ans d'ici 2050.
Certes, ces projections constituent de sérieuses alertes, mais elles ne sont pas des prévisions irréversibles. Il convient dès lors d'apporter des réponses qui permettent demain, de maintenir la compétitivité, une économie durable, la cohésion sociale, la solidarité entre générations et le modèle social européen.
Les problèmes que cette tendance démographique peut entraîner, sont une diminution du nombre de personnes en âge de travailler et une augmentation de la demande de soins liés à l'âge. Cela représente un défi pour les finances publiques et le dynamisme général de l'Union européenne. Mais il reste des marges d’action, notamment par l'objectif de plein emploi. Nous pouvons aussi favoriser un meilleur taux de natalité comme nous l'avons fait en France.
En effet, la baisse du taux de natalité jusqu'à 1,2 enfant dans certains Etats membres est un vrai problème mais se pose en préalable la maîtrise par les femmes de leur fécondité et leur participation accrue à la vie active, résultat de leur émancipation qui doit être considérée comme des acquis irréversibles pour l'humanité. Il est essentiel d'agir rapidement pour améliorer les politiques en faveur de la petite enfance et la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale.
L'idée dominante des libéraux est de prolonger la durée de la vie active. Le chômage des jeunes et des plus de 50 ans limite la vie active à 25 ou 30 ans. Que l'on garantisse d'abord que tout le monde ait ses 40 ans de vie active !
Si on veut être l'économie la plus compétitive au monde, il faut une vraie politique de gestion de la ressource humaine avec de la formation, des reconversions qualifiées, des plans de carrières valorisés, l’organisation d’itinéraires professionnels sécurisés tout au long du cycle de vie active.
Actuellement, le taux d’emploi des actifs âgés est faible parce que les entreprises préfèrent des jeunes et ne forment pas suffisamment leurs salariés. C’est un mauvais calcul : il faut que les entreprises anticipent leurs besoins de compétences et intègrent la formation dans leurs dépenses d'investissements. Elles vont de toute façon très vite s'apercevoir qu'il y a une pénurie de main-d'œuvre, qui ne pourra pas être uniquement résolue par de l'immigration choisie.
L'immigration doit être considérée comme un élément positif de la composition de la population européenne. Le solde positif net de 2 millions d'immigrés en 2004-2005 contribuant à ralentir la baisse de la population en âge de travailler devra être au minimum maintenu si l'Union ne veut pas voir sa population en âge de travailler diminuer fortement dès 2017.
On ne peut pas avoir une approche purement économique et quantitative de l'immigration dite choisie. En fait, c'est une immigration jetable! Nous devons aux immigrés la légalité, la dignité et la possibilité de s'intégrer et de rester en Europe.
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13/02/2008
Cerveaux sans frontières
Le Parlement Européen s’est prononce en faveur d’un véritable Espace Européen de la Recherche (EER), qui devrait fonctionner avec une grande efficacité afin d’attirer les chercheurs les plus compétents et stopper la « fuite des cerveaux ».
Le moment de fonder un véritable Espace Européen de la Recherche est bel et bien arrivé . Dans un contexte de mondialisation où la science et la technologie deviennent si importantes, il ne serait pas très malin de laisser passer la chance de renforcer l’Espace Commun Européen de la Recherche, et de l’ouvrir au reste du monde .
Pour construire un vrai Espace Européen de la Recherche, il est essentiel de créer un marche unique de chercheurs, où il y aurait les mêmes exigences et les mêmes conditions requises pour tout le monde afin de garantir l’égalité de chances .
Un seul modèle de formation en Recherche servirait à harmoniser les accréditations (mêmes conditions d’engagement pour tous), à l’harmonisation des diplômes, à l’ouverture et la transparence dans les processus de sélection, ainsi qu’à l’élimination des barrières juridiques et administratives qui empêchent la mobilité. Il faudrait également promouvoir une plus grande participation des femmes dans le domaine de la recherche à travers de l’adoption de mesures de conciliation entre la vie professionnel et la vie privée.
Les trois autres piliers fondamentaux de l’Espace Européen de la Recherche devraient être constitués par le renforcement des institutions de recherche et la participation des petites et moyennes entreprises en innovation et développement, par une plus grande coordination avec les programmes nationaux et régionaux ainsi que plus de synergie avec les autres programmes européens, et par une plus grande coopération internationale.
L’Espace Européen de la Recherche doit servir à la promotion d’initiatives multilatérales afin de donner réponse aux défis mondiaux . Dans ce sens là, la construction et les échanges pour l’usage des infrastructures avec les autres zones du monde ou la collaboration en projets de coopération scientifique pour le développement font partie des exemples possibles.
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04/02/2008
Changements climatiques : ne pas oublier les travailleurs !
LE PAQUET ÉNERGIE NE REUSSIRA QUE PAR UNE VRAIE ALLIANCE ENTRE L'INDUSTRIE, LES TRAVAILLEURS ET L'ENVIRONNEMENT
Le Parlement Européen s'est réuni en séance extraordinaire afin d'examiner les nouvelles propositions que la Commission vient tout juste d'adopter en matière d’énergie et de changement climatique.
La seule façon de faire réussir le paquet de mesures proposées passe par une vrai alliance entre ses trois piliers fondamentaux : les entreprises, les travailleurs et l'écologie elle même. "En Europe, il nous faut une industrie propre, mais également efficace sur ces trois axes.
Il serait préférable de dépasser l'objectif du 20%[1], mais, par rapport aux pays en dehors de l'UE, il ne sert à rien d'avancer si les autres ne nous suivent pas. Les accords internationaux sont indispensables, nous ne pouvons pas nous permettre d'être à la traine et, c'est pour cette raison que nous ne pouvons pas donner l'impression d'être hésitants au moment d'avancer au delà des mesures aujourd'hui proposés.
Il faut se battre en permanence pour que les aspects économiques et écologiques soient en tout moment pris en considération, pax exemple, à travers de notre volonté d'exporter les nouvelles technologies pour créer des nouveaux emplois.
L' Union Européenne se confirme en "chef de file" tant par le rôle joué à Bali que par l'adoption de ce paquet énergétique, mais, si elle a pris de tels engagements, elle doit aller au prochain sommet de Copenhague les mains pleines de faits accomplis. Et, puisque les délais sont assez courts, ne perdons plus de temps".
La Commission européenne n'a pas pris suffisamment en considération la question des emplois. C'est énormément important d'avoir des industries propres, mails il l'est également d'empêcher toute délocalisation de l'emploi. C'est dommage de devoir constater la manque d'effort en faveur de l'innovation dans les prévisions budgétaires présentées par de la Commission européenne.
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28/01/2008
La zone Euro doit se protéger de la récession
LA ZONE EURO DOIT SE PROTÉGER CONTRE LES RISQUES DE RÉCESSION
La zone euro est bien armée mais la monnaie unique européenne n'est pas suffisante pour protéger l'Europe contre les retombées d'une récession économique aux Etats-Unis ou les risques de krach boursier.
La banque centrale européennne a été aux avants postes au moment de la crise des "subprimes cet été aux Etats-Unis et a joué pleinement son rôle. Toutefois, l'économie européenne ne peut s'appuyer seulement sur une politique monétaire aussi efficace soit elle. L'Union a besoin d'une réaction coordonnée des ministres des Finances de la zone euro pour relancer la demande intérieure.
L'administration Bush a fait preuve d'une réactivité indispensable en proposant un plan de relance de 140 milliards dollars pour doper la croissance américaine. Quelque soit l'appréciation critique que l'on peut porter sur son contenu, ce plan ne suffit manifestement pas à rassurer les marchés.
Nous ne disposons pas d'outils équivalents dans l'Union européenne.
A côté des politiques à moyen et long terme dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, l'Europe devrait disposer d'une capacité de réaction comparable à celle des Etats-Unis.
A l'occasion des 10 ans de l'Union économique et monétaire, l'Union doit réfléchir aux instruments qui lui manquent pour renforcer la zone euro notamment une coordination accrue des stratégies fiscales et d'investissement des Etats membres.
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