14/11/2007
Dissolution du groupe d'extrême droite au parlement européen
Le groupe d'extrême droite du parlement européen a été officiellement dissous à Strasbourg. Cinq parlementaires roumains qui avaient permis sa constitution lors de leur arrivée en janvier 2007, ont claqué la porte de la formation composée notamment du Front National (FN).
Les membres du Parti de la grande Roumanie n'ont pas supporté les propos tenus par Alexandra Mussolini, membre italienne du groupe, après une série de crimes imputés à des immigrés roumains en Italie. La petite fille du Duce avait décrit les Roumains comme des "délinquants d'habitude" et demandé l'expulsion de l'ambassadeur roumain à Rome. Le groupe qui comptait 23 membres est donc passé en dessous de la barre des 21 députés qui lui permettait de se constituer en groupe avec les moyens qui y sont associés.
Les Français du Front national en constituaient le noyau avec sept parlementaires, aux côtés de députés belges, roumains, bulgares, italiens, d'un Autrichien et d'un Britannique
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L'extrême droite européenne victime des nationalismes
Les députés socialistes se sont félicités, aujourd'hui à Strasbourg, de l'annonce officielle de la dissolution du Groupe d'extrême-droite présidé par le français Bruno Gollnisch.
"Nous nous réjouissons que ce groupe qui n'appartient pas à la démocratie européenne ait été dissous", a déclaré Martin Schulz, le chef de file des Socialistes européens après l'annonce officielle de la dissolution du Groupe Identité-Tradition-Souveraineté, par le président du Parlement européen.
L'internationale des ultranationalistes n'existe plus et ne pourra plus utiliser l'argent du contribuable européen pour ses campagnes xénophobes et néo-fascistes et c'est une très bonne nouvelle.
L'annonce de la dissolution de ce groupe, avec effet immédiat, a été accueillie par des applaudissements nourris dans l'hémicycle strasbourgeois.
14:41 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
13/11/2007
Sarko au Parlement européen
Le président français s'est exprimé devant tous les députés européens réunis en session plénière à Strasbourg et a déçu dans les rangs socialistes en ne disant pas un mot sur l'Europe sociale.
Visiblement, nous ne partageons pas les mêmes priorités que M. Sarkozy. Le Président français n'a pas employé une seule fois le mot "social" dans son discours.
Il n'a pas évoqué la protection des services publics, qui est l'un de nos chevaux de bataille, ni la lutte contre le crime organisé.
Cela nous inquiète beaucoup dans la perspective de la future présidence française.
15:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)
concilier flexibilité et sécurité
Au coeur du débat, il s'agit de voir comment nous gérons nos sociétés et l'équilibre dans les relations entre employeurs et travailleurs dans une économie mondialisée.
Aujourd'hui la confiance n'existe pas à l'égard de la flexicurité dans de nombreux pays d'Europe, car les travailleurs voient la flexibilité mais pas la sécurisation des parcours professionnels. Si les employeurs bénéficient de plus de souplesse, il faut de nouveaux droits garantis en contrepartie pour le travailleur quelque soit son type de contrat.
Les pays nordiques sont parvenus à mettre en place un modèle de flexicurité, grâce au dialogue social et à la négociation de conventions collectives. Par conséquent, il est impératif que les Etats membres laissent aux partenaires sociaux le soin de créer le bon équilibre entre flexibilité et sécurité, seuls capables d'y parvenir.
Ce modèle nordique ne peut pas être exporté tel quel dans le reste de l'Europe mais on peut s'en inspirer. C'est ce que les socialistes européenss ont essayé de faire en identifiant sept principes communs pouvant répondre aux nouveaux besoins de l'économie européenne et servir de référence aux Etats membres.
Ces principes sont les suivants:
- Une main d'œuvre qualifiée et capable de s'adapter notamment grâce à l'apprentissage tout au long de la vie,
- Mesures contre le travail précaire et les pratiques d'emploi abusives
- Mettre fin à la segmentation du marché du travail
- Dialogue avec les syndicats notamment par la promotion d'un syndicalisme vigoureux et la négociation de conventions collectives
- Egalité hommes/femmes, ce qui suppose des mesures pour concilier vie professionnelle et vie familiale
-Un cadre macro-économique pour la croissance et l'emploi par une meilleur coordination des politiques macro-économiques et budgétaires des Etats membres
- Intégration des stratégies nationales de flexicurité dans les programmes nationaux de la stratégie de Lisbonne (Europe de la connaissance).
08:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2007
Relancer l'Europe sociale
Il n'y aura pas d'adhésion des citoyens au projet européen sans de nouveaux progrès de l'Europe sociale.
Un certain nombre de changements dans le contexte économique et politiquejustifient une modification des priorités et par dessus tout un renforcement de la dimension sociale.
Il faut envoyer un message important aux citoyens européens sur la capacité et la volonté de l'Union européenne de les protéger en ces temps d'incertitudes.
Le concept de flexicurité a permis dans les pays nordiques de concilier les besoins d'une économie dynamique tout en sécurisant les parcours professionnels des travailleurs.
Aux yeux des Socialistes, ce modèle peut servir de référence mais Il existe un risque au niveau de l'UE que la flexicurité devienne essentiellement une force dérégulatrice.
Les politiques qui encouragent l'emploi à court terme et le travail précaire ne répondent pas aux besoins d'une économie dynamique et innovante et font courir le risque de réduire au lieu d'augmenter la flexibilité des entreprises.
Pour nous, sociaux-démocrates "la flexicurité" doit faire l'objet d'une approche intégrée et ne peut être considérée comme un menu à la carte.
Outre, la mise en place d'une nouvelle Europe sociale, les Socialistes européens prônent une meilleure coordination des politiques macro-économiques, une coordination accrue des politiques de recherche, d'innovation et d'éducation, un renforcement de la dimension sociale et environnementale du marché intérieur, une meilleure gouvernance de la stratégie de Lisbonne et un renforcement de la surveillance des marchés financiers.
08:35 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)