14/04/2008
à propos des incinérateurs soit disant "écologiques"
La Commission de l'Environnement du Parlement Européen a soutenu hier la proposition de la députée socialiste autrichienne, Karin SCHEELE, assurant la transparence et le contrôle dans la prétendue reclassification des installations d'incinération en tant qu'installations de "récupération", plutôt que comme moyen d'élimination, dans le domaine du traitement des déchets.
Une alliance entre la gauche et les verts a permis d'éviter la reclassification définitive des incinérateurs promue par la droite dans le rapport et qui, d'après le Groupe Socialiste, "aurait envoyé un mauvais message, à savoir que l'incinération est écologique". "Bien au contraire -affirment les socialistes- dans le cadre de la hiérarchie des déchets, il fallait privilégier la réutilisation et le recyclage".
La stratégie menée par la droite consistait à utiliser le taux d'efficacité énergétique proposé par la Commission, afin de permettre la reclassification des incinérateurs lorsqu'un certain seuil d'efficacité énergétique serait atteint. Mais pour les socialistes, "la formule proposée par la Commission est inadmissible puisque, au moment du choix, ce coefficient pourrait privilégier et donner des avantages à l'incinération avant que à d'autres systèmes de traitement des déchets, lorsque le rapport entre énergie consommée et énergie produite le justifierait".
La commission de l'Environnement du Parlement européen a donc soutenu l'amendement socialiste demandant á la Commission Européenne de réexaminer cette formule deux ans après l'entrée en vigueur de la Directive pour déterminer si l'effet escompté a été obtenu et si une telle initiative a constitué une incitation décisive en faveur du recyclage. En particulier, le rapport de la Commission Européenne doit indiquer pour chaque incinérateur quelle quantité d'énergie extérieure est utilisée et quelle quantité d'énergie, et sous quelle forme (électrique et thermique), est produite.
Les socialistes européens se sont montrés très satisfaits par l'inclusion d'objectifs pour le recyclage et la réutilisation (que le Conseil avait refusé), ainsi que par l'inclusion de la "réduction" des déchets au même niveau que la "prévention" dans l'article sur la hiérarchie des déchets.
07:51 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe, environnement
10/04/2008
"Actions de groupe"
Les députés de droite du Parlement européen sont opposés au projet des Socialistes d'inclure "les actions de groupe" dans les orientations stratégiques de la politique des consommateurs pour la période 2007-2013.
La droite n'est pas prête à reconnaître au citoyen européen les droits légitimes qui leur sont dus pour acheter en toute sécurité des biens dans l'Union européenne.
Pour la Droite, l'économie et l'industrie priment. En tant que socialistes, nous estimons que la politique économique doit aussi être au service du consommateur.
Nous voulons que les citoyens de l'Union européenne aient la possibilité de se regrouper et d'intenter des recours collectifs en justice contre des opérateurs indélicats. Il ne s'agit pas d'introduire des actions de groupe à l'américaine qui déboucheraient sur des indemnités astronomiques.
08:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, défense des consommateurs
09/04/2008
mettre des règles au marchés financiers
La crise bancaire américaine, et surtout ses répercussions en Europe montrent qu'il n'est pas possible d'avoir une confiance aveugle dans le marché. Certains gagnent gros au jeu de l'économie "casino", mais la majorité y perd l'essentiel de ses économies. Avec des répercussions négatives sur la croissance et les emplois.
La supervision des marchés financiers est donc indispensable. Il faut des règles plus strictes de contrôle des fluctuations de capitaux, par les autorités politiques. Et cela ne peut être fait qu'à l'échelle de la Communauté européenne, en particulier dans la zone "euro".
Il n'est pas possible d'attendre que la crise s'aggrave, ou qu'une nouvelle crise apparaisse. La Communauté européenne doit mettre en place au plus vite des instruments de protection.
08:33 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, finances
03/04/2008
lutter contre les discriminations
En dépit de l'opposition des députés de droite, la commission de l'Emploi et des Affaires sociales du Parlement européen s'est prononcée aujourd'hui en faveur d'une législation horizontale pour lutter contre toutes les formes de discrimination en Europe.
L'un des projets les plus importants de ces cinq dernières années et qui concerne le bien-être de nos citoyens, est menacé par l'intransigeance de la droite au Parlement européen.
Nous avons besoin d'une législation cadre qui interdirait toutes les formes de discrimination.
Nos citoyens peuvent circuler librement dans toute l'Union européenne, il est inacceptable qu'ils soient victimes de discrimination, pour l'une ou l'autre raison, en Europe.
Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous communs à tous les pays de l'UE.
Les sondages le montrent, une majorité de nos citoyens considère que leur pays ne fait pas assez d'efforts pour lutter contre les discriminations.
Il existe dans tous nos pays de multiples cas où des personnes n'ont pas accès au logement, à l'assurance maladie ou à d'autres services en raison de la couleur de leur peau, de leur âge ou de leur orientation sexuelle.
C'est pourquoi les socialistes européens demandent à la Commission européenne d'agir. Le Preésident de la Commission européenne, M. Barroso a indiqué qu'il était favorable à une législation spécifique en faveur des personnes handicapées. Il ne faut pas être sélectif mais, au contraire, tenir compte de toutes les formes de discrimination.
08:03 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2008
Lutter contre la pauvreté
Le Groupe socialiste au Parlement européen propose une série de mesures concrètes afin de lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale en Europe.
Parmi les mesures figurent l'introduction d'un salaire minimum pour tous en Europe et l'adoption par les Vingt-Sept d'une directive-cadre pour les services publics.
L'Europe traverse une grave crise sociale. Nous avons dans nos pays, de plus en plus de travailleurs pauvres, de plus en plus de personnes qui occupent des emplois précaires et qui n'ont pas accès à une formation qui sécurise leur parcours professionnel.
Les citoyens attendent de l'Europe qu'elle agisse. Ces revendications sont la feuille de route proposée par les Socialistes pour construire un nouveau projet européen, d'une nouvelle Europe sociale.
Dans cette contribution intitulée "Une Europe de l'inclusion, une Europe pour tous", le Groupe socialiste revendique une Europe plus sociale, plus juste, et qui respecte des normes et conditions de travail décent.
L'une des mesures emblématiques est l'introduction d'un salaire minimum. Il ne s'agit pas d'avoir le même niveau de salaire partout même s'il est désirable à terme d'aboutir à une certaine convergence.
Chaque pays fixerait le taux en fonction de ses traditions nationales, loi ou système de conventions collectives et surtout de sa richesse.
Ce projet pour une nouvelle Europe sociale s'appuie sur cinq piliers: la création d'emplois plus nombreux et de qualité, la sécurisation des parcours professionnels notamment pour les travailleurs occupant des emplois précaires, la lutte contre les discriminations et la mise en oeuvre d'une politique commune de l'immigration; une meilleure gestion des effets de la mondialisation et la mise en place d'une véritable économie sociale de marché.
08:17 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)