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07/11/2014

Jersey Boys

De Clint Eastwood

 

Ayant eu la chance de voir la comédie musicale à Broadway, j'ai eu le désir de voir le film, qui vient de sortir en DVD et VOD, étant resté très peu à l'affiche, d'autant que le film est signé par Clint Eastwood.

Vous n'avez aucune idée de qui pouvait être Frankie Valli et les "Four Seasons" ? Moi non plus ! La comédie musicale commence par un tube inoubliable de Claude François "Cette année là", qui plus est joué de façon rap. Un moment qui parle aux Français. Malheureusement non repris par le film.

A part ça le film colle à la comédie musicale, y compris dans les dialogues et les scènes "extérieures".

L'histoire va un peu plus loin que le "rêve américain", tout le monde, même des enfants de pauvres émigrants, peut réussir avec du talent et du travail, car elle montre les liens avec la mafia et tous les aspects peu glorieux de l'industrie de la variété. En posant en plus une question qui taraude les Américains : la réussite professionnelle doit-elle se faire au détriment de la vie familiale ?

16:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

06/11/2014

Welcome to New-York

D'Abel Ferrara

Avec Gérard Depardieu, Jacqueline Bisset

 

Un film vu, non pas à New-York d'où je reviens, mais en VOD, sur mon téléviseur.

Un film plein d'invraisemblances. Mais toute cette histoire ne l'est-elle pas ?

Un film qui commence, avec un partouze,  comme un porno "light", et qui justifie amplement son interdiction aux moins de 16 ans.

Un film précédé d'un entretien avec Depardieu qui explique qu'il hait les hommes politiques et qu'il adore interpréter des personnages qu'il hait.

Ce que Ferrara fait dire à son personnage : DSK n'avait aucune envie de devenir Président de la République. C'est son épouse qui avait l'ambition pour deux. Il ne supportait plus son argent, même si, ou parce que, cet argent lui était indispensable.  La frénésie de sexe permet au sexagénaire de se sentir jeune.

Sur le fond de l'affaire, le film en dit moins que ce que les médias ont pu en dire.

Depardieu ne manque pas de courage, ou d'inconscience, pour se mettre nu et exposer son corps difforme.

 

16:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, politique

24/10/2014

Les mamans sont-elles toujours coupables ?

Mommy

De Xavier Dolan

Prix du Jury, Cannes 2014

Avec Anne Dorval, Antoine-Olivier Pilon, Suzanne Clément

 

Les relations compliquées entre une mère, veuve et pas très équilibrée, et son fils unique qui souffre de TDAH, ce qui le rend impulsif et même parfois violent, d'abord dans le langage,  incapable de se contrôler.

Un film dur, perturbant qui serait mélodramatique si les acteurs n'étaient excellents. L'émotion est toujours présente.

Un film à aller voir avec ses adolescent(e)s ?

 

07:52 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

21/10/2014

Au bord de la mer des Barents

Léviathan

D'Andreï Zviaguintsov

Prix du scénario, Cannes 2014

 

Prix du scénario, et pourtant quelques invraisemblances.

Un film de 2heures 20 pour dire des choses simples : la société russe est totalement corrompue : la politique, la police, la justice, l'Eglise ; l'Amour ne peut pas résister à tout cela, et encore moins à des conditions de vie et de travail qui donnent envie de se noyer dans la vodka, ou de se noyer tout simplement dans cette mer de l'extrême Nord, où les paysages sont pourtant magnifiques.

Un film cruel qui souligne les raisons de désespérer de la nature humaine.

 

07:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/10/2014

Luchini et Flaubert

Gemma Bovery

D'Anne Fontaine

Avec Gemma Arterton, Fabrice Luchini

 

Dans la vraie vie, Luchini a été coiffeur. Son personnage est boulanger, mais, comme Luchini, il aime les mots, il aime la littérature.

La jeune anglaise qui débarque dans son village normand, avec son mari, se nomme Gemma Bovery. Assez pour que l'imagination s'enflamme. Mais elle n'est pas Emma Bovary, et elle n'a jamais lu Flaubert. Elle est une jeune femme d'aujourd'hui qui vit, librement, sa vie, au risque de décevoir les fantasmes du boulanger littéraire.

De Gemma Arterton, la réalisatrice Anne Fontaine dit justement : "on ne peut pas ne pas l'aimer".

Détournement malicieux et ironique d'un archétype littéraire féminin. Le film aurait pourtant gagné a être "élagué" tant il n'est pas possible de ressentir quelques longueurs.

 

08:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma