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21/01/2014

Golden Globe du meilleur film étranger

La grande bellezza

 

De Paolo Sorrentino

 

Avec Toni Servillo

 

 

Jepp fête ses 65 ans, une fête parmi tant d’autres.

Il est désabusé, revenu de tout, et à son âge il n’a pas l’intention de s’obliger à faire des choses dont il n’a pas envie.

 

Comédie du néant, spectacle d’une société décadente. Bourgeois et aristocrates tout autant inutiles.  J’ai pensé à Berlusconi et à Fellini.

Pathétique, y compris dans la recherche d’un amour de jeunesse.

 

Sur ces sujets, la tentation est de vouloir tout dire.

Inconvénient : le film dure 2 heures et vingt minutes.

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

10/01/2014

Yolande Moreau réalisatrice

Henri

 

De et avec Yolande Moreau

 

Avec Pippo Delbono, Miss Mony

Et la participation de Lio et Jacky Berroyer

 

 

"Heureux ceux qui ont l'esprit simple..."

 

Un cafetier restaurateur du Borinage, d'origine italienne, devient subitement veuf.

Pour l'aider, il a recours à l'aide d'une jeune fille des "papillons blancs", institution qui héberge des handicapés mentaux légers.

 

Un film  sensible sur la tolérance et l'ouverture aux autres,  autour d'une jeune fille qui est une montagne de générosité et de gentillesse. N'est-ce pas pour cela qu'elle est "handicapée" ? La question de la "normalité" est sous-jacente, ainsi que celle de la sexualité des handicapés.

 

Un film qui nous apporte un peu de tendresse dans un monde de brute.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

03/01/2014

Enquête policière très politique

Zulu (le film) De Jérôme Salle Avec Forest Whitaker, Orlando Bloom Deux flics, un noir et un blanc, les excellent Forest Whitaker et Orlando Bloom, enquêtent sur l'assassinat sauvage d'une étudiante, fille d'un ancien international de rugby. Particularité qui change tout : l'action se passe au Cap dans l'Afrique du Sud postapartheid. Les relations entre le capitaine noir et son adjoint blanc ne sont donc pas neutres, non plus qu'avec le super-chef qui l'était déjà au temps de la domination blanche. La politique n'est pas seulement à l'arrière-plan de l'enquête policière : elle en est un des éléments essentiels. Le film nous emmène aussi bien dans les luxueuses villas que dans les bidonvilles. Comme l'écrit Caryl Ferey : "l'apartheid aujourd'hui n'est plus politique mais social". Seulement en Afrique du Sud ? En 2009, j'avais parlé dans mon blog du livre de Caryl Ferey dont le film est inspiré. Livre qui avait reçu de nombreux prix, dont celui de "Quai du polar" et le "Grand prix de littérature policière". Les scènes de violences contenues dans le livre deviennent insoutenables à l'écran. Le décès de Nelson Mandela donne une dimension particulière à la problématique de la Vérité et de la Réconciliation...et donc à l'impunité de certaines crapules.

09:23 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/12/2013

Un long chemin vers la liberté

Mandela

De Justin Chatwick

Avec Idris Elba, Naomi Harris et 12.000 figurants

 

Le long chemin d’un homme dans son combat. Un « biopic » tiré de l’autobiographie du symbole de la lutte contre l’apartheid. Toujours difficile de faire un film, même de plus de deux heures,  à partir d’un très gros livre.

J’ai aimé dans ce film la description d’un homme, avec ses forces mais aussi ses faiblesses.

Ce film montre également que le combat n’était pas monolithique et que Mandela n’était pas incontesté au sein de l’organisation, à commencer par son épouse Willie.

Les combats entre l’ANC et les Zoulous ont été particulièrement sanglants et auraient pu dégénérer en guerre civile.

Comme le montrait déjà « Invictus », Mandela a fait le choix de la réconciliation contre la revanche contre les blancs. L’exemple du Zimbabwe montre ce que Mandela a évité.

Souvent imitées, jamais égalées, avec toutes leurs faiblesses, les commissions « Vérité et Réconciliation » supervisées par Desmond Tutu, ont beaucoup contribué à la réconciliation, sinon à la vérité.

Un film pour ne pas oublier que la haine est la pire des conseillères.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/12/2013

François Damiens fait l'acteur plus que le mort

 

Je fais le mort

 

De Jean-Paul Salomé

 

Avec François Damiens, Géraldine Nakache

 

 

 

Je n’ai jamais vu de reconstitution judiciaire, mais je veux bien croire que cela peut ressembler à du théâtre ou du cinéma ; avec une mise en scène et des personnages qui racontent une histoire.

 

François Damiens joue le rôle d’un acteur en mal de rôles qui accepte de « faire le mort » dans une reconstitution de crimes. Son souci du détail va mettre à mal les conclusions officielles de la gendarmerie locale.

 

L’acteur belge sert au cordeau ses répliques qui accentuent son comique gestuel, lui-même bien inséré dans le comique de situation.

 

Géraldine Nakache a plus de mal a être crédible en juge d’instruction.

 

 

 

15:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma