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13/12/2013

Marion Cotillard à New-York...en 1921

The immigrant

 

De James Grey

 

Avec Marion Cotillard, Joaquim Phoenix, Jeremy Renner

 

 

Un "mélo" de deux heures qui nous raconte l'arrivée, en 1921, d'une jeune Polonaise qui arrive à New-York et est obligée de se prostituer, non seulement pour subvenir à ses besoins, mais aussi pour payer les soins de sa sœur tuberculeuse...

 

Comme d'habitude Joaquim Phoenix en fait "des tonnes".

Pour essayer d'être crédible, Marion Cotillard va même jusqu'à parler phonétiquement le polonais.

 

 

07:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

06/12/2013

Crise de la soixantaine

Avant l'hiver

 

De Philippe Claudel

 

Avec Daniel Auteuil, Kristin Scott Thomas

Leila Bekhti, Richard Berry

 

 

La crise de la soixantaine chez les bourgeois.

"Ne suis-je pas passé à côté de ma vie ?"

Que faire "après" ? Canevas ou club échangiste ? La question avait déjà été posée dans un film autrement plus vivant,  "Peindre ou faire l'amour ?"

La tentation de séduire une ravissante affabulatrice ?

 

Longue dissertation sur l'amour et l'amitié, sur la vie de couple. Madame s'ennuie en jardinant pendant que Monsieur, chirurgien, sauve les vies, ce qui ne l'empêche pas d'être inadapté à la vie quotidienne. Le meilleur ami fantasme sur la femme du copain.

 

Tous les personnages traînent leur mélancolie...

 

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/12/2013

Polanski adapte, avec brio, Sacher-Masoch

La vénus à la fourrure

De Roman Polanski

Avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric

D’après le roman de Léopold Sacher-Masoch

 

Aucune attirance pour le masochisme ? Ce film est pour vous, car il traite le sujet avec un deuxième degré qui en fait une comédie intelligente sur les rapports de couple.

Emmanuelle Seigner est époustouflante, jouant sur tous les registres, se dédoublant à volonté,  et Mathieu Amalric lui donne la réplique avec tout son talent dans un dialogue percutant.

Manipulatrice, elle retourne à son avantage les rapports de domination. Elle n’est pas seulement anti-maso, elle est anti-macho, dans ce huis-clos jamais étouffant.

Un très bon film !

 

12:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/11/2013

Quai d'Orsay

De Bertrand Tavernier Avec Thierry Lhermitte, Rapahaël Personnaz, Niels Arestrup, Julie Gayet, Anais Demoustier J'avais beaucoup aimé la bande dessinée. Bien que connaissant l'histoire, j'ai vu le film avec plaisir. L'histoire est simple : un jeune et brillant intellectuel, plutôt de gauche, est embauché au cabinet du ministre des affaires étrangères pour préparer ses "éléments de langage". En français normal : les discours. Marie de Gandt avait raconté une expérience similaire, dans plusieurs cabinets ministériels dans "Sous la plume". Tout est trop convergent pour ne pas avoir un fond de vérité. Mais à la fin, il faut reconnaître que le discours de Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité de l'ONU est un morceau d'anthologie. Un film drôle et qui donne à réfléchir en nous montrant un peu du travail des petites mains pour ceux qui occupent le devant de la scène. En directeur de cabinet qui en a tant vu, Niels Arestrup est tout simplement prodigieux. Sans avoir le premier rôle, c'est lui que l'on voit.

14:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/11/2013

la famille Bruni et son château

Un château en Italie

 

De et avec Valeria Bruni-Tedeschi

 

Avec Louis Garel, Marisa Bonini, Filipo Timi, Xavier Beauvois

 

 

L'actrice-réalisatrice insiste sur le fait que son film n'est pas autobiographique, mais seulement inspiré de faits réels et de situations vécues.

Mais quand même : son film est dédié à son frère, mort du sida, comme son frère de cinéma, sa maman joue le rôle dramatique qui a été le sien (une actrice qui joue le rôle d'une mère qui perd son enfant peut-elle être une mère qui a perdu son enfant ?), Louis Garel a été son compagnon à la ville comme il l'est à l'écran (être au cinéma et avoir été dans la vie), il ne manque qu'une sœur mannequin, ou chanteuse. Et le château en Italie a vraiment appartenu à la famille Bruni. Les psy devraient se régaler...On espère que Valéria Bruni-Tedeschi, qui semble si douce,  est moins hystérique dans la vie que son personnage.

 

Un film qui nous parle de la vie et de la mort.

La vie avec le désir obsessionnel de maternité du personnage principal. La scène dans laquelle elle tente d'expliquer à une vieille religieuse la fécondation in-vitro est une des meilleures du film.

La mort, non seulement celle du fils, mais aussi celle de toute la famille, encore riche par héritage, mais en voie de délitement. Pour que nous comprenions bien, le marronnier centenaire est abattu à la fin du film.

 

Un mot encore pour parler de Xavier Beauvois, dont j'adore tous les films, mais que je trouve moins convaincant comme acteur. Aurais-je osé le dire à sa maman, mon amie Gaby, malheureusement aujourd'hui disparue ? Une pensée émue pour elle...

 

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma