21/02/2014
Test de fidélité
Belle comme la femme d'un autre
De Catherine Castel
Avec Audrey Fleurot, Zabou Breitman, Olivier Marchal
Elle est juge chargée des divorces (Zabou Breitman). Elle est bien placée pour se poser des questions sur la fidélité masculine. Elle paie les services d'une "testeuse de fidélité" (Audrey Fleurot, la rousse la plus piquante du cinéma français) pour éprouver l'homme qui l'a demandée en mariage (Olivier Marchal, plus nounours qu'ancien flic) qui part en voyage d'affaires.
Cela donne une comédie légère qui ne restera pas dans l'histoire du cinéma, mais qui est plaisante à voir grâce aux trois comédiens, et aux paysages de la Réunion.
08:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
14/02/2014
Judi Dench recherche son fils
De Stephen Frears
Avec Judi Dench, Steeve Coogan
Il ne faisait pas bon "fauter" dans la très catholique Irlande des années 50. Une adolescente l'apprend à ses dépens. Elle se retrouve chez les religieuses, et ne peut empêcher que son enfant soit adopté par de riches Américains, généreux avec l'institution religieuse.
Cinquante ans plus tard, n'ayant jamais cessé de penser au "fruit de sa chair", elle part à sa recherche, avec l'aide d'un journaliste, "spin docteur" sur la touche.
Mon film préféré de ce début d'année, ayant reçu deux prix à la Mostra de Venise, drôle, émouvant, rempli d'une profonde humanité, dénonçant les hypocrisies religieuses (l'Église catholique irlandaise devrait confesser ses péchés...), morales, sociales.
Les deux acteurs principaux sont excellents, même si j'ai un petit problème d'arithmétique avec l'âge de Judi Dench (79 ans), alors que l'héroïne ne devrait pas avoir, si je compte bien, plus de 65 ans (15 ans au moment de l'accouchement + 50 ans) !
08:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
07/02/2014
the wolf of Wall Street
De Martin Scorcese
Avec Leonardo Di Caprio
Jonah Hill, Margot Robbie, Matthew McConaughey
Trois heures de gesticulations pour raconter l'ascension, la chute et la rédemption d'un amoral en quête du rêve américain : la réussite sociale.
Ne riez pas, tout cela est tiré de l'histoire vraie d'un bonimenteur capable de vendre des stylos à qui n'en a pas besoin, et des rêves de fortunes à des infortunés, qu'il est bien décidé à "plumer".
L'argent est plus obscène à lui seul que ce qu'il permet : la débauche par la drogue, l'alcool, le sexe.
Leonardo est un grand acteur. La preuve ? Les spectateurs parviennent à le supporter pendant trois heures, pendant lesquelles il ne quitte pratiquement pas l'écran. Mais j'ai trouvé tout ça bien long quand même !
08:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
30/01/2014
Guillaume Gallienne passe à table
Guillaume et les garçons, à table !
De et avec Guillaume Gallienne
La surprise de ce début d'année : plus de deux millions de spectateurs, donc un phénomène.
Transformation en film d'une pièce de théâtre, ce qui donne un cinéma très écrit, très structuré, sans être théâtral grâce à un humour décalé teinté d'autodérision.
Pas totalement une comédie car la blessure est sensible, comme le personnage.
Difficulté de sortir de la relation œdipienne (Gallienne joue le rôle de Guillaume et celui de sa mère) pour être soi-même.
Il est parfois difficile de ne pas se laisser enfermer dans une catégorie, même si elle ne correspond pas à la réalité.
11:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma
24/01/2014
Amour et crime, deux mots qui vont très bien ensemble ?
De Jean-Marie et Arnaud Larrieu
Avec Mathieu Amalric, Karin Viard, Maïwenn,
Sara Forestier, Denis Podalydes
Un professeur de littérature séduit ses étudiantes. L'une d'entre elles, sa dernière conquête en date disparait.
Il y a une enquête, aux méthodes singulières, mais le film tourne essentiellement autour des intrigues amoureuses de ce Don Juan, ce qui fait que ce "polar" n'en est pas tout à fait un. Il y a des longueurs, puisqu'il n'y a pas de suspens.
Actrices et acteurs sont excellents, malgré leurs personnages improbables.
La beauté des décors, aussi bien intérieurs qu'extérieurs (Savoie et canton de Vaud), contribuent à la sensualité du film qui n'atteint tout de même pas "Peindre ou faire l'amour" des mêmes réalisateurs.
09:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma