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08/01/2020

Julia et Alphonse dans l'Essonne

Alphonse Daudet entre Gard et Essonne

Association pour la protection et la mise en valeur de Calvisson et de la Vaunage

Cercle littéraire et historique de Draveil

 

Alphonse Daudet est né à Nîmes. Il n'a jamais été un "petit chose" et n'a jamais habité dans un moulin. Il est le descendant de riches soyeux, riches surtout du côté de sa mère. Mais à la fin du XIXe siècle, les affaires des soyeux périclitent.

Après de courts séjours à Alès et Lyon, il "monte" à Paris où il rencontre et séduit Julia Allard, avec qui il se marie. Ses témoins sont Paul Dalloz, directeur du "Moniteur universel" et Frédéric Mistral. Julia apporte en dot une petite fortune qui permettra à Alphonse de ne travailler à rien d'autre qu'à ses livres. Il a 37 ans quand le succès arrive enfin. La vie de la famille se partage entre Paris, dans un appartement de l'Hôtel Lamoignon, puis place des Vosges, et leur maison de Champrosay, qui était alors dans le département de Seine et Oise, aujourd'hui disparu. Les Daudet y reçoivent volontiers leurs amis écrivains et peintres, Frédéric Mistral, Edmond de Goncourt, Pierre Loti, Edouard Manet, Claude Monet, Auguste Renoir.

Leurs promenades les amènent aux bords de la Seine ou dans la forêt de Sénart.

Après la disparition de Julia et d'Alphonse, leurs légataires découvriront qu'une grande partie des brouillons, en particulier ceux des "Lettres de mon moulin" était rédigée de la main de Julia...

 

08:41 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire

02/01/2020

Histoires franco-allemandes

Notre histoire

1922/1945

Hélie de Saint Marc et August von Kageneck

"J'ai lu" 7357

Tout pourrait opposer Hélie de Saint Marc, ancien résistant (à 19 ans) déporté à Buchenwald,  et August von Kageneck, officier de "panzers".

Ils dialoguent et se racontent leurs parcours. Tous les deux nés en 1922 , avec des noms à particule, dans des familles nombreuses très catholiques, scolarisés chez les Jésuites avant d'embrasser une carrière militaire d'officier. "J'ai chercher à Saint-Cyr, puis à la Légion étrangère, la fraternité que j'avais connue dans la Résistance et à Buchenwald" (HMS).

"La déportation m'a décapé de mes préjugés. J'ai appris à douter. J'ai découvert l'infini des hommes, sans distinction de race ou de culture." (HSM)

"J'ai toujours été fasciné de voir à quel point des êtres sensés, parfois d'une grande intelligence, en arrivent à tenir des propos ignobles et absurdes comme si l'antisémitisme était une maladie de la raison" (HSM)

"Après la guerre, j'ai découvert que la Wehrmacht fut non seulement complice mais parfois coupable des crimes commis au nom de l'idéologie nazie." (AK)

"L'Histoire ne juge jamais que les vaincus." "L'Histoire est un remède au totalitarisme. Elle enseigne qu'il n'y a pas d'actes isolés, seulement des enchaînements. Un pays sans Histoire ne serait pas un pays sans malheurs, mais un pays sans valeurs" (HSM)

"Il y a, de façon permanente, près de trente conflits sur la surface du globe. Il faudra bien que des hommes et des femmes continuent à consacrer leur vie à la défense d'une collectivité nationale." (HSM)

"Je suis évidemment très favorable à une Europe unissant les destins de pays voisins. Construire une communauté dotée d'un pouvoir fort, et notamment une vraie politique de sécurité, me semble tout à fait normal et même inéluctable. Ce qui importe, c'est d'encourager le sentiment que nos deux pays sont liés par une communauté de destins." (AK)

 

 

08:44 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

30/12/2019

le beau Philippe

Philippe le Bel

Scénario : Mathieu Gabella

Historiens : Etienne Anheim et Valérie Theis

Dessin : Christophe Regnault

Les grands personnages de l'histoire en bandes dessinées

Le Monde / Glénat / Fayard

 

Quand il est question de Philippe le Bel, la première chose qui vient généralement à l'esprit est sa décision d'éliminer les Templiers. Dans cet album, cela ne prend qu'une page.

Par contre il est beaucoup question de son affrontement avec le Pape Boniface VIII, avec en arrière plan cette grande controverse également soulevée par Frédéric Barberousse, Empereur germanique : du Pape ou du Roi, qui doit avoir la prépondérance ? Henri VIII d'Angleterre a tranché de manière radicale en créant sa propre Eglise.

En geste d'apaisement le Pape a fait du grand-père de Philippe, Louis IX, un Saint.

Une autre grande affaire de son règne fut la défaite contre les Flamands qui encore aujourd'hui fêtent cette "bataille des éperons d'or", éperons des nobles français, encore pendus dans la cathédrale de Courtrai.

Philippe s'appuie sur un cercle de fidèles issus de la petite noblesse, mais compétents dans les domaines juridiques et financier. Ce qui était important car le roi était toujours en quête de ressources.

"En essayant d'étendre et de développer le pouvoir de la monarchie Philippe le Bel s'était engagé dans un processus de construction de l'Etat royal dont il avait sous-estimé le coût, un coût que personne n'était prêt à assumer."

"La tâche de l'historien n'est pas de ressusciter le passé, mais de le rendre intelligible"

 

18:38 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

06/12/2019

Rectitude de la foi

Saladin

Scénario : Mathieu Mariolle

Historien : Julien Loiseau

Dessin : Roberto "Dakar" Meli

Couleurs : studio Arancia

Les grands personnages de l'histoire en bandes dessinées

Le Monde / Glénat / Fayard

 

Saladin, de son vrai nom Salah al-Din (rectitude de la foi) était sunnite, et Kurde, né à Tikrit, aujourd'hui en Irak (ville de naissance de Sadam Hussein).

Son but était d'unifier les musulmans, en commençant par les sunnites, afin de chasser les "infidèles", en particulier leur reprendre Jérusalem.

Mais le Calife chiite d'Egypte passe une alliance avec Baudouin, roi de Jérusalem. Ce qui amène Saladin a passer alliance avec l'empereur, chrétien, de Byzance.

L'histoire ne se résume donc pas à une lutte entre Musulmans et Chrétiens.

"L'abolition du califat fatimide ramène Le Caire dans le domaine syrien, et apporte un immense prestige dans tout l'Orient à Saladin". Et Baudouin est très affaibli par la peste.

A son apogée, l'empire de Saladin regroupe l'Egypte, "grenier à blé" et la Syrie, en passant par Jérusalem. Mais pas Tikrit et Bagdad.

L'album s'ouvre sur la victoire de Hattin contre les Francs, en 1187. Et se termine par sa mort et la division de l'empire entre ses fils. "Saladin a créé un empire guerrier, pas un Etat."

 

 

17:18 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

22/11/2019

Pourquoi ont-ils tué Jaurès

Jean Jaurès

Scénario : Jean-David Morvan et Frédérique Voulysé

Historien : Vincent Duclert (Secrétaire de la Société des étude jaurésiennes)

Dessin : Rey Macutay

Couleurs : Walter

"Les grands personnages de l'histoire en bandes dessinées

"Le Monde", Glénat, Fayard

 

L'album commence en juin 1914 par l'assassinat de l'archiduc Franz Ferdinand à Sarajevo, et se termine en juillet par l'assassinat de Jaurès à Paris.

Avec quelques "flash back" : 1905 la loi de séparation des Eglises et de l'Etat ; 1904 : la fondation de l'"L'Humanité", "le journal des dix-sept agrégés." ; 1898 : Jaurès devient "Dreyfusard" ; 1892 : le soutien aux grévistes de Carmaux ; 1805 : son enfance dans le Tarn. Rien de linéaire donc !

Jaurès espérait beaucoup dans la coordination des socialistes, surtout allemands et français, pouvant s'opposer à la guerre par la grève générale. Chacun sait que cet espoir était vain.

L'Histoire ne peut pas être réécrite, surtout pas par les historiens, et donc les questions restent posées :

- quelle aurait été la réaction de Jaurès face à l'invasion du Luxembourg, de la Belgique, et de l'Est de la France par l'armée allemande, avec le bombardement de la cathédrale de Reims ?

- quelle aurait été la position de Jaurès au Congrès de Tours en 1920 ? Je ne l'imagine pas acceptant les conditions posées pour adhérer à l'Internationale communiste...

 

"L'histoire se rit des prophètes désarmés" (Machiavel cité par Jaurès)

"La violence ne peut pas être la règle" (Jaurès)

 

 

 

 

16:17 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire