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03/07/2014

Sarkozy victime ?

Berlusconi sans les « Bunga-Bunga »

 

Sarkozy est-il coupable d’avoir enfreint les lois ? La justice le dira un jour, peut-être.

Il a bénéficié d’un « non-lieu » dans l’affaire Bettencourt, par manque de preuves « suffisantes ». Il n’est pas dit qu’il n’a pas touché d’argent de la vieille dame, mais les juges n’étaient pas certains qu’il ait « abusé d’un état de faiblesse ».

Difficile de croire qu’il ne savait rien du financement des fausses factures et des dépassements du financement de sa campagne électorale. Qui va être condamné à sa place, comme Juppé l’avait été pour Chirac ? Le Parlement européen lèvera sans doute l’immunité parlementaire de Lavrilleux.

Concernant sa récente « mise en examen », puisque l’on ne dit plus « inculpation » sa défense se base sur la contestation de la procédure. Paul Bismuth a-t-il, oui ou non, cherché à avoir des informations sur une affaire concernant Nicolas Sarkozy ? On peut contester la méthode des juges et des policiers, mais a-t-il dit, oui ou non, ce qu’ils ont entendu ?

L’ancien Président a adopté la même stratégie que Berlusconi, relayée par Morano et autres proches : attaquer les juges « rouges », dénoncer un complot politique contre lui, attaquer la procédure, jurer de son innocence…jusqu’à la condamnation et surtout l’inéligibilité.

Comme pour Berlusconi, son parti est pris en otage : il est obligé d’être solidaire, face à la « victimisation » !

Comme pour Berlusconi, il est probable que les électeurs resteront fidèles à la « victime »…jusqu’à l’inéligibilité. Après l’UMP risque de subir le même sort que « Forza Italia ».

 

 

 

13/05/2014

Comprendre François Hollande

Charles n°8

 

Comme dans les autres numéros du trimestriel Charles, un dossier central. Cette fois-ci consacré au Président de la République.

Pour mieux le comprendre,  des  regards croisés :

Celui de son chauffeur quand il était Premier Secrétaire du PS, pendant plus de dix ans (un record !).

Le témoignage le plus consistant est celui de Jean-Pierre Mignard, avocat, parrain de deux des enfants, complice des "transcourants" et de "Démocratie 2000".

"Hollande pense que la constitution d'une puissance publique européenne nous permettra de retrouver, au niveau européen, des leviers de puissance que chaque pays a perdus au niveau national."

 Le secrétaire de la section socialiste de Tulle raconte la lente conquête de la Corrèze, à partir de Tulle.

Conquête racontée également par Raymond-Max Aubert, camarade de promotion de l'ENA, chiraquien, l'ayant parfois battu dans les confrontations électorales :

"Il est soutenu  par une détermination exceptionnelle. Il ne fait rien qui ne soit profondément muri. Il a été élu dans les pires conditions depuis la Libération. En toute logique le cycle économique remontera sur les dernières années de son mandat. Il a une réelle perspective : sa cote de popularité dans trois ans. C'est pour cela qu'il y a une incompréhension totale entre les journalistes et lui.

Julien Dray, "ami de trente ans du couple" : "on ne le transformera pas en Johnny Hallyday. Contrairement à ce qu'on dit, il passe son temps à prendre des décisions."

François-Olivier Giesbert le voit "n'en faisant qu'à sa tête, laissant son homme-lige, Stéphane Le Foll régler les conflits à sa place." "Jamais en panne de formules, rebondissant sur tous les sujets, c'était le client idéal.".

Un abécédaire reprend tous les surnoms dont l'ont affublé ses adversaires, en particulier au sein du PS. Peut-être que "culbuto" se révélera le plus approprié.

 

En plus de ce dossier :

- Une histoire graphique du FN. Le tournant de Marine s'est traduit dans les "visuels" du parti ;

- Un reportage de l'écrivain Yann Moix en Corée du Nord ;

- Un entretien avec Charles Berling : "je suis allé voir un psychanalyste et je sais désormais que la vérité n'existe pas". "Les hommes politiques ont des carapaces, parce que c'est invraisemblable ce qu'ils prennent dans la gueule."

 

 

15/04/2014

Harlem Désir maltraité

Pas une sinécure

 

 

Être Premier responsable du PS n'est manifestement pas une sinécure. Surtout quand les socialistes sont au pouvoir.

Tout le monde sait que Jospin a connu des moments difficiles dans cette responsabilité quand Fabius était Premier ministre, et il n'a pas caché sa joie de quitter la fonction pour entrer au gouvernement.

Après lui, le mandat de chaque Premier Secrétaire était moitié plus court que celui de son prédécesseur.

 

Tout cela pour dire que j'ai trouvé la presse honteusement injuste à l'égard d'Harlem Désir, militant dans l'âme et gros travailleur.

Scandaleusement injuste de nier ces connaissances européennes alors qu'il travaille depuis si longtemps comme Parlementaire européen, y ayant eu des responsabilités éminentes.

Je le connais assez bien et j'ai été choqué par cette démolition systématique.

 

Je ne connais pas Cambalédis. Un petit-fils d'émigré grec remplace le descendant d'un esclave affranchi. Le PS a encore quelques racines saines.

J'espère que son expérience de l'OCI, le même groupuscule trotskyste que Mélanchon, lui permettra de surnager au milieu des courants et sous-courants du PS.

 

Mais les problèmes du PS ne sont-ils pas beaucoup plus profonds ?

 

  

15:09 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps

24/03/2014

L'abstention des électeurs de gauche

Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.

 

Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.

 

Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.

 

Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.

 

Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.

Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.

Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.

Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...

 

Les élections européennes, le  25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.

 

 

 

16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales

L'abstention des électeurs de gauche

Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.

 

Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.

 

Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.

 

Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.

 

Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.

Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.

Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.

Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...

 

Les élections européennes, le  25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.

 

 

 

16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales