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11/11/2012

Viva la Pepa

La Pepa, c'est la première Constitution espagnole, adoptée à Cadix, en 1812. Ce bicentenaire donne l'occasion d'évoquer les premiers pas de la démocratie. La Pepa a été précédée de la Constitution américaine de Philadelphie, de la Constitution française de 1791, si peu appliquée, de la Déclaration des Droits de l'Homme. 1812 : les troupes napoléoniennes assiègent Cadix, sans succès. Des délégués de tout le pays, réfugiés dans la ville andalouse, décident de refuser les absolutismes, aussi bien de la famille Bonaparte que des Bourbon. La Pepa est fondée sur les principes de dignité humaine, de liberté, d'égalité devant la Loi, et du droit l'éducation qui constitue toute un chapitre de la Constitution. Elle établit le suffrage universel (uniquement masculin...quand même !) Elle limite les pouvoirs du roi et abolit le féodalisme , elle met fin aux pouvoirs de l'Inquisition. La souveraines nationale est dans la Nation, et ses citoyens. Des droits et des garanties sociales sont donnés. Elle organise la séparation des pouvoirs.

11:55 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : histoire

14/08/2012

Image

Couverture de VSD et de quelques autres, photo en pages intérieures de Paris Match : tout le monde peut avoir une idée plus précise des anatomies du Président de la République et de sa compagne.

 

Qui imaginerait Charles et Yvonne dans cette tenue ? Claude peut-être, mais certainement pas Georges ! Valérie a été le premier à nous montrer ses jambes, mais je n’ai pas de souvenir d’Aneymone en maillot de bains. François M s’est démarqué de son prédécesseur, déjà, et les mères de ses enfants ne se déshabillaient pas en public. Pas plus que « maman » à la coiffure laquée qui n’aurait pas résistée au bain, pendant que son mari se ridiculisait avec ses chaussures de villes, portées avec chaussettes, sous son short.

 

Sarko a fait exploser tout cela. Les paparazzis se sont engouffrés dans la brèche : les responsables politiques, surtout élus aux plus hautes fonctions,  sont des « people » comme les autres, probablement garantie de bonnes ventes.

 

D’après Libération, la « first girlfriend » s’est plaint de retrouver partout la photo d’elle en maillot de bains.

 

Les femmes et les hommes politiques savent que leur vie appartient au public, qu’ils l’intègrent, ou non, dans leur « plan médias ».

Leurs conjoint(e), copain, copine doivent savoir que cette règle est extensive.

 

Conclusion : quand on  est Président de la République, ou que l’on vit avec, on sait que, si on va se baigner, une photo sera volée et vendue très chère. Le choix est donc d’aller se baigner, ou non, avec un maillot de bain, ou non, une pièce, ou deux.

Cette photo fera bien moins pour l’ »image » qu’un tweet dévastateur.

 

16:04 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

07/08/2012

Crédits revolving, crédits révolvers

 

 

Comme, presque, tout le monde j’ai utilisé des crédits revolving. Pour acheter mon saxo, puis mon vélo d’appartement. Peut-être parfois pour boucler mon budget.

Je sais donc d’expérience qu’ils sont difficiles à rembourser, qu’il faut se discipliner sévèrement pour s’en sortir.

Je sais qu’ils entraînent des milliers de gens dans le piège du surendettement.

Je sais aussi qu’ils sont un des moteurs de l’économie,  basée sur l’endettement.

 

Il me reste deux cartes liées à des crédits révolving : une d’une chaine d’hypermarchés : au moins à la caisse je peux choisir entre payer au comptant ou à crédit (mais comment ne pas être tenté de payer à crédit ?) ; l’autre de la FNAC, endroit d’où je devrais me faire interdire l’entrée, comme d’autres se font interdire de casino. Carte que je n’utilise plus depuis que j’ai pris conscience du taux d’intérêt prohibitif imposé.

Comment justifier un intérêt de plus de 17% quand l’inflation est à 3% ?

 

Mon ami Benoît Hamon, ministre responsable de la défense des consommateurs, veut réglementer plus strictement le crédit revolving.

Pourquoi ne pas commencer par limiter ses taux d’intérêt ?

24/07/2012

Quelle France ?

La rafle du Vel d'Hiv a été organisée et réalisée par des fonctionnaires français. Cela est connu et indiscutable. Apres la guerre ils ont eu à rendre compte plus souvent à leur conscience qu'à la justice. Cette culpabilité, individuelle et collective, n'est pas celle de la République , puisque Pétain et ses soutiens étaient parvenus à abattre "la gueuse" comme ils l'appelaient. Culpabilité des Français et des institutions de n'a pas avoir été en mesure d'empêcher la prise du pouvoir par ce régime collaborationniste et fascisant ? Culpabilité de "la France ?" De Gaulle et Mitterrand avaient-ils tort de considérer que le régime de Vichy, ce n'etait pas la France ?

13:33 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique

09/06/2012

Toutes les drogues sont néfastes et toutes les politiques répressives ont échoué

D’abord un problème de santé publique

 

1)   Le problème des addictions aux drogues est d’abord un problème de santé publique, et qui devrait être traité comme tel. Les drogues sont plus ou moins mortelles, plus ou moins répandues, mais le problème reste fondamentalement le même.

2)   Si autant d’argent public était mis dans la prévention, dans la désintoxication que dans la répression, cela aurait peut-être plus de résultat ?

3)   Que les drogues soient légales ou pas ne change rien au fait qu’il faut convaincre les jeunes de ne pas les consommer. Tabac et alcool sont des drogues légales qui font des milliers (millions ?) de morts chaque année. Tabac et alcool sont des drogues illégales pour les mineurs, et tout le monde sait qu’elles se répandent chez les adolescents. Les jeunes des Pays-Bas, où le cannabis est légal, consomment moins que les jeunes Français. Il faut donc prévenir, de la façon la plus précoce possible,  désintoxiquer, guérir.

4)   La prohibition, de l’alcool ou du cannabis, a été, et reste,  partout un échec. La prohibition de l’alcool aux USA avant guerre a surtout fait la fortune d’Al Capone et ses semblables. La prohibition du cannabis et de la cocaïne fait aujourd’hui la fortune de tous les narcotrafiquants, souvent alliés à des groupes terroristes, qui font peser de graves menaces sur les Etats latino-américains et Ouest africains. Comme l’a dit le président colombien Santos, pas vraiment un « gauchiste », ni un « baba cool » permissif : « Interdire, c’est comme faire du vélo d’appartement : on pédale, on pédale et on reste sur place ! ».

Conclusion : dissuader de l’utilisation de toutes les drogues, y compris tabac et alcool, non par la répression, non par la pénalisation, mais par la prévention et la désintoxication.