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16/04/2013

Déclaration

Rien à déclarer

 

 

Le moment arrive de la déclaration, au percepteur, des revenus de l'année dernière, puisque notre pays est le seul en Europe à ne pas pratiquer la retenue à la source.

Je n'ai aucune idée de la façon dont se fait la déclaration de patrimoine pour les personnes assujetties à l'impôt sur la fortune.

Mais la saison est aux déclarations, à commencer par celles, obligatoires, des ministres, et celles de quelques autres femmes et hommes politiques voulant attirer l'attention.

 

N'ayant plus aucune responsabilité politique, et n'étant candidat à rien, je n'ai donc rien à déclarer.

Contrairement à Jean-Luc M., je n'ai aucune raison de préciser la taille de mes chaussures...et encore moins mon tour de taille, qui restera secret !

Contrairement à Jean-Marie Le P., je ne vois pas l'utilité d'avouer la marque de mes slips. J'espère seulement qu'ils sont "made in France", pour ne pas avoir de problème avec le ministre Montebourg.

Contrairement à Marine, je ne trouve pas honteux de rouler dans une petite voiture, et je ne considère pas comme une décadence d'avoir troqué ma Safrane pour une Twingo, que je n'ai l'intention de changer que pour une ZOE électrique.

Contrairement à Nicolas S., je n'ai pas de montre de luxe, et, contrairement à Jacques S., je ne considère pas cela comme un signe d'échec de ma vie.

Contrairement à Aurélie F., je n'ai aucun maillot à l'effigie d'une idole, ni d'idole, d'ailleurs.

 

Je n'ai jamais été corrompu, probablement parce que je n'étais pas assez important pour intéresser les corrupteurs.

Tout ce que je possède vient de nos revenus salariaux.

Maire-adjoint, je n'étais pas choqué par le système de rétro commissions versées à mon parti. Au parti et pas à moi ! C'était avant les lois d'organisation du financement des partis politiques. Merci François Mitterrand et Michel Rocard. Merci à ceux qui ont été punis pour nous tous.

 

Comme pour beaucoup de militant(e)s, être candidat m'a, financièrement,  coûté beaucoup plus que cela m'a rapporté.

Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, être conseiller municipal (presque vingt ans dans mon cas), ne donne droit à aucune indemnité. Les indemnités de Maires et d'adjoints méritent généralement leur nom, et ne sont pas des salaires.

La majorité des élus de France sont donc financièrement désintéressés.

 

 

 

 

16:12 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

03/04/2013

Cahuzac et Cévennes

Par le plus grand des hasards, c'est dans les Cévennes, sur des petites routes désertes , que j'ai appris l'indignité de monsieur Cahuzac. Dégout , envie de rester loin du monde, dans ces paysages magnifiques. Le Docteur Cahuzac devrait peut-être venir ici, ou dans un autre endroit touché par la désertification médicale . Les malades accepteraient -ils de se faire soigner par lui ? Ou bien préfèrera-t-il rejoindre l'anonymat de son compte bancaire à Singapore ? Je comprends la surprise sincère de ceux qu'il avait convaincu de son innocence. J'ai en mémoire un tête à tête avec un ancien ministre, à qui je ne demandais rien, qui m'affirmait son innocence, au lieu de m'expliquer pourquoi il voulait aider, par ses mensonges, Nanard le tricheur. Ce n'est pas pour tout cela que j'ai commencé à militer à 16 ans... Alors ? Marcher dans la garrigue ou dans les Cévennes ?

25/02/2013

Déficit et flexibilité

LA FRANCE NE DEVRAIT PAS ÊTRE SANCTIONNEE SI ELLE N'ATTEINT PAS SON OBJECTIF DE 3% DE DEFICIT EN 2013

 

 

La France ne devrait pas être sanctionnée si elle ne respecte pas son engagement de ramener son déficit à 3% du PIB en 2013.

 

Le calendrier pose problème.

 

Il y a trois ans, sous la présidence Sarkozy/UMP, la France était à 7,5% de déficit. 

 

La France a entamé des réformes structurelles. Ce serait une folie de la sanctionner maintenant.

 

On ferait plus de mal que de bien. On peut atteindre le même résultat en adaptant le rythme de la consolidation budgétaire tout en maintenant l'investissement et la croissance.

 

 

 

On dit économiser, économiser encore et toujours mais à quel dosage? Le calibrage actuel enfonce les pays dans la récession voire dans la dépression.  

 

Ces pays ont besoin de "flexibilité et de plus de temps". Si la France ne peut pas atteindre l'objectif de 3%, elle devrait aussi bénéficier de flexibilité.

 

 

08:34 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déficit

21/11/2012

Quelques leçons après un vote contesté

De la démocratie dans les partis politiques

 

 

Ils ont voté. Massivement, provoquant de longues files d'attente. Pour la première fois,  ils pouvaient choisir leur "leader", au suffrage universel.

Le résultat était serré, provoquant des fraudes et des contestations.

 

De ces constatations, valables pour l'UMP, et le PS, il est possible de tirer quelques leçons :

 

1) les adhérents aiment pouvoir donner leur avis. Les adhérents socialistes ont été frustrés par le mode de désignation d'Harlem Désir, qui a promis de revenir à un système plus démocratique, même s'il est plus risqué ;

 

2) les citoyens sympathisants aiment également pouvoir choisir : la "primaire" socialiste s'est beaucoup mieux passée que le vote interne car le vote des "encartés" est manifestement plus facile à manipuler ;

A ma connaissance, il n'y a que le Parti Démocrate italien qui élit son premier responsable par un vote ouvert aux sympathisants ; ce qui peut provoquer des frustrations chez ceux qui paient des cotisations ;

 

3) les procurations sont une des sources importantes de fraudes ; elles sont interdites au PS, l'UMP a pris un gros risque en les autorisant ;

 

4) il ne faut pas préjuger d'un vote interne pour prévoir un vote "ouvert" futur : Ségolène et Martine étaient en compétition pour le poste de 1ere Secrétaire, ni l'une ni l'autre n'a emporté la "primaire" socialiste ; le candidat UMP à la prochaine présidentielle ne sera peut-être ni Copé ni Fillon ;

 

5) les "ratés" de la démocratie dans de grands partis qui se veulent démocratiques, font le jeu de l'extrême droite : pour rattraper cette concurrence,  Copé, le droitier qui s'assume,  n'a pas fini de chasser sur le terrain de l'islamophobie, mais le FN ne se laissera pas facilement voler son gagne pain... au chocolat.

 

 

 

09:29 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ump

19/11/2012

Mariage pour tous

Il y a quelques années Brassens chantait qu'il n' y avait plus que les curés pour vouloir se marier. Aujourd'hui les curés se font rares et souvent vieillissant. Dans un dessin Wolinsky fait dire à François Hollande :" me marier ? Pourquoi ? Je ne suis pas homosexuel" Que les responsables religieux considèrent le mariage pour tous comme contraire à leurs dogmes, c'est le droit, c'est leur problème et cela doit le rester. Libres à eux de refuser de célébrer des mariages religieux, même si cela se fait dans certains pays nordiques. Je n'entrerai pas dans une controverse théologique . J'ai été surpris par le mot d'ordre avancé dans les manifestations d'hier :"1 papa, une maman, on ne ment pas aux enfants ". Ces gens vivent sur une autre planète que la mienne. Combien de couples, avec enfants, séparés aujourd'hui. Le papa peut vivre seul, avec une autre femme, et parfois avec un autre monsieur, en concubinage, en PACS, ou en étant marié, comme c'est le cas , depuis des années, en Belgique et en Espagne, sans que la société en soit bouleversée. Et la même chose pour la maman, seule, ou avec un autre monsieur, ou avec une autre femme, éventuellement mariée avec elle. Je remarque qu'en Espagne, où l'Eglise avait mené un combat semblable à celui qu'elle mène en France, la Droite, qui avait voté contre, est revenue au pouvoir, mais n'envisage pas de revenir sur cette loi. En Belgique, il y a un consensus gauche/ droite, et même Wallons/Flamands sur la question : tout le monde est indifférent, et peut-être devrions nous, en France, avoir la même attitude et laisser celles et ceux qui veulent se marier le faire sans nous occuper de leurs préférences sexuelles.