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21/11/2012

Quelques leçons après un vote contesté

De la démocratie dans les partis politiques

 

 

Ils ont voté. Massivement, provoquant de longues files d'attente. Pour la première fois,  ils pouvaient choisir leur "leader", au suffrage universel.

Le résultat était serré, provoquant des fraudes et des contestations.

 

De ces constatations, valables pour l'UMP, et le PS, il est possible de tirer quelques leçons :

 

1) les adhérents aiment pouvoir donner leur avis. Les adhérents socialistes ont été frustrés par le mode de désignation d'Harlem Désir, qui a promis de revenir à un système plus démocratique, même s'il est plus risqué ;

 

2) les citoyens sympathisants aiment également pouvoir choisir : la "primaire" socialiste s'est beaucoup mieux passée que le vote interne car le vote des "encartés" est manifestement plus facile à manipuler ;

A ma connaissance, il n'y a que le Parti Démocrate italien qui élit son premier responsable par un vote ouvert aux sympathisants ; ce qui peut provoquer des frustrations chez ceux qui paient des cotisations ;

 

3) les procurations sont une des sources importantes de fraudes ; elles sont interdites au PS, l'UMP a pris un gros risque en les autorisant ;

 

4) il ne faut pas préjuger d'un vote interne pour prévoir un vote "ouvert" futur : Ségolène et Martine étaient en compétition pour le poste de 1ere Secrétaire, ni l'une ni l'autre n'a emporté la "primaire" socialiste ; le candidat UMP à la prochaine présidentielle ne sera peut-être ni Copé ni Fillon ;

 

5) les "ratés" de la démocratie dans de grands partis qui se veulent démocratiques, font le jeu de l'extrême droite : pour rattraper cette concurrence,  Copé, le droitier qui s'assume,  n'a pas fini de chasser sur le terrain de l'islamophobie, mais le FN ne se laissera pas facilement voler son gagne pain... au chocolat.

 

 

 

09:29 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ump

19/11/2012

Mariage pour tous

Il y a quelques années Brassens chantait qu'il n' y avait plus que les curés pour vouloir se marier. Aujourd'hui les curés se font rares et souvent vieillissant. Dans un dessin Wolinsky fait dire à François Hollande :" me marier ? Pourquoi ? Je ne suis pas homosexuel" Que les responsables religieux considèrent le mariage pour tous comme contraire à leurs dogmes, c'est le droit, c'est leur problème et cela doit le rester. Libres à eux de refuser de célébrer des mariages religieux, même si cela se fait dans certains pays nordiques. Je n'entrerai pas dans une controverse théologique . J'ai été surpris par le mot d'ordre avancé dans les manifestations d'hier :"1 papa, une maman, on ne ment pas aux enfants ". Ces gens vivent sur une autre planète que la mienne. Combien de couples, avec enfants, séparés aujourd'hui. Le papa peut vivre seul, avec une autre femme, et parfois avec un autre monsieur, en concubinage, en PACS, ou en étant marié, comme c'est le cas , depuis des années, en Belgique et en Espagne, sans que la société en soit bouleversée. Et la même chose pour la maman, seule, ou avec un autre monsieur, ou avec une autre femme, éventuellement mariée avec elle. Je remarque qu'en Espagne, où l'Eglise avait mené un combat semblable à celui qu'elle mène en France, la Droite, qui avait voté contre, est revenue au pouvoir, mais n'envisage pas de revenir sur cette loi. En Belgique, il y a un consensus gauche/ droite, et même Wallons/Flamands sur la question : tout le monde est indifférent, et peut-être devrions nous, en France, avoir la même attitude et laisser celles et ceux qui veulent se marier le faire sans nous occuper de leurs préférences sexuelles.

11/11/2012

Viva la Pepa

La Pepa, c'est la première Constitution espagnole, adoptée à Cadix, en 1812. Ce bicentenaire donne l'occasion d'évoquer les premiers pas de la démocratie. La Pepa a été précédée de la Constitution américaine de Philadelphie, de la Constitution française de 1791, si peu appliquée, de la Déclaration des Droits de l'Homme. 1812 : les troupes napoléoniennes assiègent Cadix, sans succès. Des délégués de tout le pays, réfugiés dans la ville andalouse, décident de refuser les absolutismes, aussi bien de la famille Bonaparte que des Bourbon. La Pepa est fondée sur les principes de dignité humaine, de liberté, d'égalité devant la Loi, et du droit l'éducation qui constitue toute un chapitre de la Constitution. Elle établit le suffrage universel (uniquement masculin...quand même !) Elle limite les pouvoirs du roi et abolit le féodalisme , elle met fin aux pouvoirs de l'Inquisition. La souveraines nationale est dans la Nation, et ses citoyens. Des droits et des garanties sociales sont donnés. Elle organise la séparation des pouvoirs.

11:55 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : histoire

14/08/2012

Image

Couverture de VSD et de quelques autres, photo en pages intérieures de Paris Match : tout le monde peut avoir une idée plus précise des anatomies du Président de la République et de sa compagne.

 

Qui imaginerait Charles et Yvonne dans cette tenue ? Claude peut-être, mais certainement pas Georges ! Valérie a été le premier à nous montrer ses jambes, mais je n’ai pas de souvenir d’Aneymone en maillot de bains. François M s’est démarqué de son prédécesseur, déjà, et les mères de ses enfants ne se déshabillaient pas en public. Pas plus que « maman » à la coiffure laquée qui n’aurait pas résistée au bain, pendant que son mari se ridiculisait avec ses chaussures de villes, portées avec chaussettes, sous son short.

 

Sarko a fait exploser tout cela. Les paparazzis se sont engouffrés dans la brèche : les responsables politiques, surtout élus aux plus hautes fonctions,  sont des « people » comme les autres, probablement garantie de bonnes ventes.

 

D’après Libération, la « first girlfriend » s’est plaint de retrouver partout la photo d’elle en maillot de bains.

 

Les femmes et les hommes politiques savent que leur vie appartient au public, qu’ils l’intègrent, ou non, dans leur « plan médias ».

Leurs conjoint(e), copain, copine doivent savoir que cette règle est extensive.

 

Conclusion : quand on  est Président de la République, ou que l’on vit avec, on sait que, si on va se baigner, une photo sera volée et vendue très chère. Le choix est donc d’aller se baigner, ou non, avec un maillot de bain, ou non, une pièce, ou deux.

Cette photo fera bien moins pour l’ »image » qu’un tweet dévastateur.

 

16:04 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

07/08/2012

Crédits revolving, crédits révolvers

 

 

Comme, presque, tout le monde j’ai utilisé des crédits revolving. Pour acheter mon saxo, puis mon vélo d’appartement. Peut-être parfois pour boucler mon budget.

Je sais donc d’expérience qu’ils sont difficiles à rembourser, qu’il faut se discipliner sévèrement pour s’en sortir.

Je sais qu’ils entraînent des milliers de gens dans le piège du surendettement.

Je sais aussi qu’ils sont un des moteurs de l’économie,  basée sur l’endettement.

 

Il me reste deux cartes liées à des crédits révolving : une d’une chaine d’hypermarchés : au moins à la caisse je peux choisir entre payer au comptant ou à crédit (mais comment ne pas être tenté de payer à crédit ?) ; l’autre de la FNAC, endroit d’où je devrais me faire interdire l’entrée, comme d’autres se font interdire de casino. Carte que je n’utilise plus depuis que j’ai pris conscience du taux d’intérêt prohibitif imposé.

Comment justifier un intérêt de plus de 17% quand l’inflation est à 3% ?

 

Mon ami Benoît Hamon, ministre responsable de la défense des consommateurs, veut réglementer plus strictement le crédit revolving.

Pourquoi ne pas commencer par limiter ses taux d’intérêt ?