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15/04/2014

Harlem Désir maltraité

Pas une sinécure

 

 

Être Premier responsable du PS n'est manifestement pas une sinécure. Surtout quand les socialistes sont au pouvoir.

Tout le monde sait que Jospin a connu des moments difficiles dans cette responsabilité quand Fabius était Premier ministre, et il n'a pas caché sa joie de quitter la fonction pour entrer au gouvernement.

Après lui, le mandat de chaque Premier Secrétaire était moitié plus court que celui de son prédécesseur.

 

Tout cela pour dire que j'ai trouvé la presse honteusement injuste à l'égard d'Harlem Désir, militant dans l'âme et gros travailleur.

Scandaleusement injuste de nier ces connaissances européennes alors qu'il travaille depuis si longtemps comme Parlementaire européen, y ayant eu des responsabilités éminentes.

Je le connais assez bien et j'ai été choqué par cette démolition systématique.

 

Je ne connais pas Cambalédis. Un petit-fils d'émigré grec remplace le descendant d'un esclave affranchi. Le PS a encore quelques racines saines.

J'espère que son expérience de l'OCI, le même groupuscule trotskyste que Mélanchon, lui permettra de surnager au milieu des courants et sous-courants du PS.

 

Mais les problèmes du PS ne sont-ils pas beaucoup plus profonds ?

 

  

15:09 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps

24/03/2014

L'abstention des électeurs de gauche

Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.

 

Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.

 

Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.

 

Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.

 

Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.

Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.

Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.

Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...

 

Les élections européennes, le  25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.

 

 

 

16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales

L'abstention des électeurs de gauche

Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.

 

Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.

 

Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.

 

Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.

 

Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.

Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.

Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.

Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...

 

Les élections européennes, le  25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.

 

 

 

16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales

04/03/2014

Après la politique

Charles n°6

 

Je ne connaissais pas ce trimestriel.

Au comité de rédaction, par ordre alphabétique des personnalités aussi différentes que Clémentine Autain et Roselyne Bachelot. Un peu plus loin,  Ariane Chemin et Martin Winkler. Mais j'avoue ne pas savoir qui est derrière.

 

En couverture de ce numéro : Lionel Jospin en tennisman. Dossier sur les activités des personnalités après leur retrait de la politique. Un de gauche, Jospin, trois de droite. Après lecture nous ne savons pas grand-chose de leur vie post-électorale.

 

L'article sur Jospin tourne autour de sa fugace apparition dans le film "Le nom des gens", délicieux et engagé, avec Sara Forestier et Jacques Gamblin. De là à parler de carrière cinématographique...Il faudra attendre quelques autres films à son actif !

 

Le plus atypique est probablement Frédéric de Saint-Sernin, élu du Périgord, devenu Président du club de foot de Rennes après avoir perdu sa place dans le gouvernement de son cousin Dominique.

 

Dans ce n° également un portrait sympathique, et que je trouve assez juste,  de Jean-Luc Mélanchon, par l'historien communiste Roger Martelli qui trouve de Jean-Luc est : "homme attachant, cultivé, réfléchi, passionné. Cet homme, s'il ne fait pas de cadeau, a en lui l'humanisme de la sincérité".

 

On apprend également que Dick Rivers a voté Sarko. Mais tout le monde s'en fout !

 

Pas de bonne publication sans une BD. Celle-ci tourne autour de Michel Rocard.

Pour terminer en beauté, "carte blanche" est donnée à Taoufik Ben Brik, célèbre dessinateur humoristique tunisien.

 

 

08:46 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

08/01/2014

Liberté d'expression, et ses limites

Parler de liberté d'expression amène immanquablement à Dieudonné.

Quelle formidable publicité de la part des médias depuis plusieurs semaines !

Noyé aux milieux des tribunes de presse, j'ai voulu me rendre compte par moi-même sur "You tube". Je ne sais pas s'il touche  des royalties sur ces extraits, mais j'ai été impressionné par le compteur : des centaines de milliers !

De ce que j'ai vu, une conclusion s'impose : ce garçon est obsédé par Israël.

Être anti-sioniste n'est pas un problème : il y a même des rabbins qui le sont.

De là à dire que la France est aux ordres de l'Etat d'Israël...

Regretter que les chambres à gaz n'existent plus, n'a rien à voir avec l'anti-sionisme.

Peut-on rire de la Shoah ? Demandez aux Rwandais ce qu'ils pensent des plaisanteries concernant les massacres qu'ils ont vécus...

Dieudonné est-il anti-sémite ? Aux juges de se prononcer !

Faut-il interdire ses spectacles ? Comme Guy Bedos, cela me gêne. Qu'il s'exprime, et qu'il soit sanctionné s'il enfreint la loi.

 

Comme presque tout le monde, je n'avais aucune idée de ce que pouvait être une "quenelle", sauf de Lyon ou à la sauce Nantua (pas ma gastronomie lyonnaise préférée...). Aujourd'hui, il me paraît clair qu'elle va devenir le signe de ralliement de tous les provocateurs. La preuve par Anelka. Les enseignants des lycées, et même peut-être des collèges risquent de vivre des moments difficiles dans les jours à venir...

 

 

 

 

08:15 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dieudonné